La première mention du terme Sheela Na Gig provient de l'ouvrage « Proceedings of the Royal Irish Academy » publié en 1840 et désigne la sculpture de l'église de Rochestown dans le comté de Tipperary en Irlande. Une autre mention, toujours en 1840, est rapportée par un officier d'artillerie d'Irlande en référence à la sculpture de l'église de Kiltinane dans le même comté.
Il y a une polémique concernant l'origine et la signification du nom qui n'est pas traduisible de l'irlandais. Il est possible de rencontrer les termes Sheila, Síle et Síla. Le terme de Seán-Na-Gig a été créé par Jack Roberts pour désigner les sculptures masculines analogues aux Sheela Na Gig.
Eamonn Kelly mentionne une phrase en irlandais qui contient les termes Sighle na gCíoch signifiant la vieille sorcière aux seins et Síle-ina-Giob signifiant Sheila sur les genoux (Sheila provenant de l'irlandais Síle, l'équivalent de Cécile ou Cécilia). Mais ces interprétations sont remises en cause car peu de Sheela Na Gig ont les seins visibles et la dérive de ina-Giob et na Gig ne fait pas l'unanimité.
Sheela Na Gig désigne simplement pour Barbara Freitag une sorcière ou une vieille femme. Elle évoque dans son livre « Sheela-Na-Gigs : Unravelling an Enigma » (Sheela-Na-Gigs : Interprétation d'une énigme) une étymologie du terme et son évocation bien plus tôt que 1840, notamment un bateau de la marine royale et une danse appelés Sheela na Gig au XVIIIe siècle. Ce sont les plus vieilles mentions de ce nom mais il ne s'applique pas aux sculptures. Barbara Freitag indique que le terme désigne un esprit féminin irlandais et que gig était de l'argot de l'anglais nordique pour désigner les parties génitales d'une femme. Mais un mot actuel irlandais, Gigh (prononcé comme le prénom Guy) a la même signification et l'amalgame reste possible.
James Jerman et Anthony Weir utilisent le terme de Sheela Na Gig mais simplement parce qu'ils l'ont entendu pour désigner les représentations féminines. Ils citent notamment le livre d'Andersen qui pense que le terme Sheela Na Gig n'a aucune signification est a été inventé tel quel par la population, étonnée et circonspecte devant une telle représentation. La même hypothèse est émise par HC Lawlor de la Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland dans l'ouvrage « Man Vol.31 » en janvier 1931. Mais Andersen, Weir, Jerman et Freitag restent persuadés que le nom n'est pas moderne et abstrait. Le nom le plus ancien donné pour désigner une de ces sculptures dans l'île de Wight est L'Idole, mentionné par R. Worsley en 1781 dans « L'Histoire de l'île de Wight » et par J. Albin en 1795 dans « A New, Correct and Much-improved History of the Isle of Wight ». L'Idole fut aussi utilisé pour désigner une représentation aujourd'hui perdue de Lusk (Irlande) et il était en usage à la fin du XVIIIe siècle.