Les positions queers (Désignant les personnes LGBT, lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels ») mettent l'accent non seulement sur le genre, mais aussi sur tous les phénomènes d'inter-genre ou encore de « troisième sexe » : transexualisme (lorsque le genre subjectivement ressenti entre en conflit avec « le sexe naturel » ), intergenres (hermaphrodisme, etc.), dragqueens, etc., et soutiennent que la division même de l'humanité entre hommes d'un côté, femmes de l'autre, est une bipartition socio-historique ayant des effets de violence symbolique et parfois concrète dans l'imposition de catégories juridiques (c'est un homme ou une femme?) pour des personnes intersexuelles).
Les constructivistes, affirment que la quasi-totalité, sinon la totalité, des discriminations et des différences entre hommes et femmes s'expliquent par les conceptions et l'idéologie culturelle et religieuse.
Les usages linguistiques, comme l'utilisation du masculin grammatical (ou plus rarement du féminin grammatical) dans les langues comportants le neutre ou l'absence de titres professionnels ne faisant pas référence au genre (voir féminisation des noms de métiers en français) sont également considérés comme des formes de sexisme.
En France, jusque dans les années 2000, les femmes n'avaient qu'une place restreinte sur la scène politique, des mesures sur la parité ayant été progressivement mises en place. Leur égalité juridique n'est venue que dans les années 1960-70 (permission d'utiliser un carnet de chèque sans l'autorisation du mari, responsabilité parentale, etc.).
Diverses mesures législatives ont été prises dans plusieurs Etats pour promouvoir l'égalité homme-femmes. Le Parti travailliste britannique proposait ainsi, en 2010, la promulgation de l'Equality Bill (en) qui reprendrait la plupart des mesures promulguées antérieurement, en en ajoutant quelques-unes; le pape Benoît XVI s'est durement opposé à cette proposition de loi.
La discrimination fondée sur le sexe est illégale dans de nombreux pays. Mais même dans les pays ayant établi l'égalité des sexes dans la loi, il peut rester des lois conférant une prérogative ou un devoir à un genre plutôt qu'à l'autre, par exemple concernant :
Les femmes seraient « passives » : ainsi, jusqu'au début du XXe siècle, l'Église n'admettait qu'un seul type de rapports sexuels : les rapports hétérosexuels vaginaux d'un couple marié, avec la femme sur son dos et l'homme au-dessus d'elle (position dite du missionnaire) ; tout autre rapport était considéré comme un péché et la femme ne pouvait refuser à l'homme d'avoir des rapports sexuels. Cette passivité supposée donne lieu également à des mutilations génitales féminines, notamment l'excision.
Les diverses méthodes contraceptives (pilules, préservatifs, etc.), contragestives (stérilets) et l'avortement sont illégaux dans de nombreux pays . La morale dominante et la loi dénient le plus souvent à la femme un pouvoir de disposition total de son corps en matière de procréation. Même pour John Locke qui admet le droit de propriété sur son propre corps, l'être humain n'a pas le pouvoir d'en disposer librement.
Le divorce peut être limité, notamment au divorce pour faute à la demande du mari. Certaines sociétés admettent également des sévices corporels à l'encontre des femmes, à la discrétion du mari.
La polygamie est presque toujours exclusivement masculine (un homme pour plusieurs femmes).