La sensitive est probablement d'origine néotropicale. Elle s'est répandue maintenant partout sous les tropiques.
On la trouve dans les pelouses, friches et sur les bords de route. Elle peut infester toutes les cultures. C'est une rudérale et une arvale.
Elle est très commune aux Antilles françaises sur les sols frais à humides.
La légende raconte que le berger Iphis poursuivait de ses ardeurs une belle nymphe. Près de succomber, la jeune fille appela à son secours le dieu Hymen qui la changea en sensitive pour échapper au berger trop entreprenant.
Les Mayas connaissaient les vertus relaxantes et antidépressives des feuilles. C'était une plante médico-magique pour les anciennes populations amérindiennes des Caraïbes.
Aux Antilles françaises, la racine est traditionnellement utilisée en décoction contre le mal de gorge et la coqueluche.
Elle est utilisée dans les systèmes médicaux traditionnels en Afrique, en Inde et en Chine.
Adventice des sols plats, profonds et humides, en région ayant plus de 1100 mm de pluies par an. Elle est de culture facile, se contentant d'un pot même de petite dimension, mais préférant la chaleur et le plein soleil (entre 16 et 24 °C pour la fourchette idéale) ainsi qu’une atmosphère humide. (à rentrer au chaud en hiver car ne supportant pas une température en dessous de 10 °C)
Dans un pot, même de petite dimension : 50 % terreau de feuilles, 50 % terre de bruyère ; ou 100 % terreau ; ou 70 % terreau, 30 % tourbe. Maintenir constamment humide et bien drainé.
Copieux en période chaude, beaucoup plus réduit en hiver.
Imbiber les graines pendant une journée : mettre en pot de 6 cm de diamètre puis transférer quand la plante a pris un certain développement dans des pots de 15 cm. Couvrir éventuellement pour maintenir une humidité suffisante dans le pot.
Si l'humidité est trop faible ou si la plante manque d'eau, le feuillage peut tomber.