Sarcoïdose - Définition

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Examens complémentaires

En cas de diagnostic de sarcoïdose, différents examens sont pratiqués pour déterminer quels sont les organes touchés par la maladie. Ces examens permettent de détecter les lésions de façon précoce et d’assurer ainsi un suivi médical adapté. On distingue deux grandes familles d’examens : les examens mettant en évidence une atteinte intra pulmonaire et ceux mettant en évidence une atteinte extra pulmonaire. Les atteintes intra pulmonaires peuvent être diagnostiqué grâce à :

  • Les épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) permettent d’apprécier la sévérité, le retentissement de l’atteinte pulmonaire et l'évolution. Ce test est indolore et dure une trentaine de minutes. Typiquement, on retrouve :
    • une spirométrie normale ou un syndrome restrictif ;
    • une analyse des gaz du sang normaux, une désaturation à l'effort, parfois une hypoxémie et une hypocapnie dans les formes sévères ;
    • un abaissement de la DLCO et de la DLCO rapportée au volume alvéolaire (KCO)
  • La fibroscopie qui permettra un lavage broncho-alvéolaire et une biopsie des lésions granulomateuses n'est indiquée que dans les formes suffisamment sévères pour justifier un traitement.
  • La tomodensitométrie (ou scanner) est indiquée pour surveiller les formes sévères et diagnostiquer des lésions de fibrose. Cet examen permet d’évaluer plus précisément l’état des poumons et de visualiser des lésions invisibles en radiographie standard.

Les atteintes extra pulmonaires imposent un traitement urgent et efficace. Afin de les diagnostiquer, on réalise les examens suivants :

  • un examen ophtalmologique ;
  • des examens cardiaques, notamment la scintigraphie au Thallium, l’IRM et l’électrocardiogramme ;
  • des explorations neurologiques : dans ces cas, l'apport du scanner et de l'IRM sont primordiaux. ;
  • un bilan rénal.

Diagnostic

L'établissement du diagnostic nécessite le recueil d'éléments de plusieurs ordres :

  • cliniques : signes présentés par le patient (souvent aucun) ;
  • radiologiques, où on distingue quatre stades :
  • stade 1 : adénopathies médiastinales bilatérales et symétriques ;
  • stade 2 : adénopathies médiastinales et infiltrat/micronodules interstitiels ;
  • stade 3 : infiltrat/micronodules interstitiels sans adénopathies médiastinales ;
  • stade 4 : fibrose ;
  • biologiques : absence de syndrome inflammatoire (sauf cas du syndrome de Löfgren), lymphopénie (diminution du nombre des lymphocytes), hypercalcémie (élévation de la concentration sérique de calcium libre), élévation de la concentration sérique d'enzyme de conversion ;
  • histologiques : la biopsie d'un granulome est nécessaire pour affirmer le diagnostic, sauf s'il existe un syndrome de Löfgren qui suffit à poser le diagnostic. On cherche un granulome accessible (bronche, glande salivaire, adénopathie, sarcoïde cutané) dont l’étude microscopique objective un granulome sans nécrose caséeuse ;
  • le lavage broncho-alvéolaire se caractérise par une hyperlymphocytose à lymphocytes CD4 dans les alvéoles pulmonaires (accumulation des lymphocytes dans les poumons.)

Le diagnostic de la sarcoïdose est anatomo-pathologique, on doit retrouver un granulome épithélioïde et gigantocellulaire sans nécrose caséeuse sur une biopsie de l'organe atteint (biopsie d'adénopathies le plus souvent). La biopsie du granulome qui permet le diagnostic de certitude n'est indiquée que dans les formes modérées à sévères qui nécessiteront un traitement.

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