Le sanglier peut aussi véhiculer diverses maladies du porc, dont la peste porcine, des parasitoses dues à des nématodes Metastrongylus et peut-être des virus grippaux dont celui de la grippe aviaire .
Une « surpopulation » de sangliers peut donc augmenter certains risques pour les élevages de porcs proches, mais aussi pour la santé humaine, dont maladie de Lyme, trichinose, affection dont l'augmentation est liée au nombre de sangliers, ou encore une augmentation du risque d'accidents de la route, avec des dégâts matériels importants, des blessures corporelles et psychologiques graves, voire pertes en vies humaines.
Omnivore et nécrophage à l'odorat fin, le sanglier détecte et élimine rapidement les cadavres de nombreux petits et gros animaux, même cachés, en évitant qu'ils contaminent les eaux superficielles par des pathogènes ou toxines (botuliques notamment, auxquelles il se montre très résistant). Pour cette raison, c'est une espèce qui - bien que non située en tête de pyramide alimentaire - peut fortement bioconcentrer certains toxiques et polluants (via les cadavres qu'il mange ou via les champignons contaminés qu'il consomme en grande quantité).