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saint-bernard | |||
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Espèce | Chien (Canis lupus familiaris) | ||
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Caractéristiques | |||
Silhouette | 51 kg à 80 kg | ||
Taille | 62 à 90 cm | ||
Poil | long ou court | ||
Robe | Blanc et roux avec un masque foncé | ||
Tête | carrée | ||
Yeux | Moyens, bruns ou noisette | ||
Oreilles | Retombantes, triangulaires et relativement grandes | ||
Queue | Longue et très empanachée dans la variété de poil | ||
Caractère | Doux, gentil et dévoué à son maître | ||
Nomenclature FCI | |||
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Le saint-bernard est une race de grands chiens de montagne, souvent dressés comme chiens de recherche en avalanche. L'imagerie populaire les affuble d'un tonnelet d'eau-de-vie accroché au cou qui serait destiné à revigorer les victimes du froid. Cette pratique a été utilisée surtout à la fin du XIXe siècle dans la recherche de personnes perdues dans les montagnes ou victimes d'une avalanche.
Leur nom provient de l’hospice du Grand-Saint-Bernard, situé au col homonyme dans les Alpes Suisses, à la frontière avec l'Italie, où ils étaient utilisés par les moines d'abord pour la garde et la défense puis pour la recherche des voyageurs en hiver. Il semble cependant que les chiens initialement utilisés par les religieux appartenaient à une race aujourd'hui disparue qu'ils auraient tenté de recréer en lui enlevant sa férocité. Un spécimen empaillé de la race initiale (sans bajoues et sans oreilles tombantes) est visible à l'hospice.
Le chien viendrait de Haute-Assyrie. Des bas-reliefs ont été retrouvés au Moyen-Orient datant de plus de trente siècles, ressemblant énormément au Saint-Bernard à poil court. Quelques spécimens furent importés en Grèce puis à Rome et ensuite se serait dispersé dans l'Europe Occidentale. Quelques armoiries, en 1350, de familles nobles figurent le Saint-Bernard. }} Vers 1660-1670, des chiens sont offerts au Grand-Saint-Bernard, par des familles vaudoises et valaisannes.
Ce chien est décrit pour la première fois à l'hospice du Saint-Bernard, en 1709 par le Prieur Ballalu: "En 1700, le Chanoine Camos, économe de la Maison, fit faire une roue dans laquelle on met un chien pour faire tourner la broche...". En 1735, le prieur note la réparation du collier d'un chien dans les comptes du Prieur.
Les chroniques qui seront publiées en Europe sur les exploits de ces chiens, sauvant des voyageurs égarés dans la neige ainsi que des récits de soldats de Bonaparte lorsque l'armée de celui-ci franchit le col en 1800, ont fait la renommée de ce chien.
Grâce à un élevage systématique, la race actuelle fut créée. En 1867, Heinrich Schumacher, habitant Holligen près de Berne établit des documents généalogiques pour ses chiens. Le livre des origines suisse fut ouvert en février 1884 et le premier à y être inscrit fut un saint-bernard nommé Léon. Le club suisse du Saint-Bernard fut créé le 15 mars 1884 à Bâle et le saint-bernard fut reconnu comme race d'origine suisse et son standard adopté lors d'un congrès international de cynologie en juin 1887. Il est alors devenu le chien national suisse.