Saimiri oerstedii - Définition

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Conservation

Saïmiri d’Amérique centrale à couronne noire (S. o. oerstedii) : PN de Corcovado et PN de Golfito (Costa Rica). PN du Golfe de Chiriquí (Panamá).

Saïmiri d’Amérique centrale à couronne grise (S. o. citrinellus) : PN de Manuel Antonio (Costa Rica).

Le Saïmiri d’Amérique centrale à couronne noire (S. o. oerstedii) ne survit que sur une minuscule partie de son aire originelle qui s’étendait naguère depuis les forêts humides de plaine de la côte pacifique dans la province de Puntarenas (incluant la péninsule d’Osa) jusqu’au Panamá dans les provinces de Chiriquí et Veraguas. Un ou deux groupes survivraient sur le versant panaméen de la péninsule de Burica (forêt d’El Chorogo dans le PN du Golfe de Chiriquí). Côté costaricien, on compte 2000 à 3000 individus dont environ 500 pour le seul PN de Corcovado (418km²) avec une quinzaine de troupes dispersées dans et aux alentours du parc. Le récent PN de Golfito (28km²), également à l’extrême sud du pays, pourrait constituer un nouveau refuge (~60 individus).

Le Saïmiri d’Amérique centrale à couronne grise (S. o. citrinellus) est essentiellement restreint aux alentours du PN de Manuel Antonio, un sanctuaire végétal côtier situé à Quepos (120km au sud de San José). On y recense quelques 580 saïmiris placés sous constante surveillance et jusqu’à 1200 en comptant les spécimens vivant aux alentours. Ailleurs, cette sous-espèce est dispersée sur une cinquantaine de sites dans des fragments de forêt. 500 à 1000 individus survivraient dans les collines basses entre le Cerro Dota (haut Río Parrita) et le Cerro Herradura (juste au nord de San Isidro), ainsi que plus au sud dans les mangroves du delta formé par les fleuves Térraba et Sierpe. Ce sont souvent des micropopulations de moins de 50 individus, non viables à long terme, hormis celle qui vit dans l’interfluve Río Naranjo au nord et Río Savegre-División au sud (ce secteur se trouve juste au sud du parc Manuel Antonio).

À Manuel Antonio, le Jardín Gaia, aujourd’hui restreint à une activité botanique par le gouvernement, fut pendant près d’une décennnie un précieux refuge pour les primates abandonnés ou blessés qui recueillait les saïmiris d’Amérique centrale, les capucins à face blanche (Cebus capucinus) et les pinchés à crête blanche (Saguinus oedipus).

Effectifs

~ 2000 (S. o. citrinellus). ~ 4000 (S. o. oerstedii).

Statut

En danger.

Saïmiri d’Amérique centrale à couronne grise (S. o. citrinellus) : en danger critique d’extinction.

Saïmiri d’Amérique centrale à couronne noire (S. o. oerstedii) : en danger.

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