Saiga tatarica | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Infra-classe | Eutheria | ||||||||
Ordre | Artiodactyla | ||||||||
Famille | Bovidae | ||||||||
Sous-famille | Antilopinae | ||||||||
Genre | Saiga | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Saiga tatarica (Linnaeus, 1766) | |||||||||
Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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Le saïga, seule antilope eurasiatique, occupait autrefois les mêmes régions montagneuses que les chamois. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale. Cet animal est reconnaissable à son nez très arqué descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une trompe. Saïga est un mot russe qui veut dire « antilope ».
Les cornes, relativement droites en vue latérale, dessinent un léger S en vue frontale ; elles sont annelées. Seul le mâle en est pourvu. La fourrure est blond roux à miel à la belle saison, blanche en hiver.
Originaire de d'Asie Centrale, le saïga est un survivant de l'ère glaciaire, pendant laquelle il a dû traverser le détroit de Béring pour se rendre en Amérique. Depuis environ 10 000 ans, il a disparu de l'Amérique et il vit dans les steppes arides d'Asie centrale (Russie, Kazakhstan, Mongolie, etc.).
Le saïga est un herbivore se nourrissant principalement d'herbes salifères. Il lui arrive de manger quelques espèces de graminées (ou Poacées) que l'on retrouve dans les steppes d'Asie Centrale, des euphorbes, des alyssum, des plantes de la famille de la rhubarbe, etc. Les saïgas consomment aussi des Artemisia dont la principale vertu est antiparasitaire. L'absence de cette plante dans les zoos d'Europe est néfaste aux saïgas qui ne s'y reproduisent pas ou peu et survivent difficilement.
Il existe deux sous espèces :
La population de saïga est en effondrement rapide du fait du braconnage et de la destruction de son habitat. Elle comptait près de 2 millions d'individus dans les années 1950, avant de se réduire aux quelque 50 000 animaux actuels.