Il n'y a pas de traitement curatif. Il faut vacciner les filles séronégatives à la puberté. Pour le traitement symptomatique, il est possible de faire baisser la fièvre en administrant du paracétamol.
Il est important de rappeler que le risque d'anomalie n'existe plus à partir de 20 semaines d'aménorrhée. Une femme enceinte doit être rassurer en cas de rubéole après 20 semaines. La numération formule est sans intérêt.
L'interprétation de la sérologie rejoins l'interprétation de la sérologie fait dans le cadre de la première consultation prénatale.
Le taux des immunoglobulines G n'as aucune signification. La présence d'immunoglobuline G est le témoignage d'une infection ancienne. Le femme doit être rassurée.
La présence d'immunoglobuline G et la présence d'immunoglobuline M est aussi le témoignage d'une infection ancienne car les immunoglobulines M n'apparaissent qu'au moment de l'éruption. Ce résultat peut s'expliquer soit par la persistance d'immunoglobuline M post vaccinable qui peut persister pendant des années ou qui réapparaissent au cours d'une infection par le mécanisme de la stimulation monoclonale non spécifique.
La femme enceinte n'est pas a priori protégée mais la présence d'une seule sérologie positive avant le contage permet d'affirmer l'immunisation de la femme enceinte. Les anticorps sont indétectables par le laboratoire . Les immunoglobulines positives M sont des faux positives de la technique.
La femme enceinte n'est pas a priori protégée mais la présence d'une seule sérologie positive avant le contage permet d'affirmer l'immunisation de la femme enceinte. Les anticorps sont indétectables par le laboratoire
Le vrai problème est de ne pas prendre une éruption rubéolique pour une réaction allergique.
Rechercher un antécédent de vaccination contre la rubéole, essayer de retrouver un sérum fait quelques semaines ou quelques mois auparavant avant et pratiquer une sérologie le plus tôt possible.
Les immunoglobulines M apparaissent dès l'éruption, avant les immunoglobulines G, et leur ascension est très rapide atteignant le maximum deux semaines après l'éruption puis le taux descend. Leur absence élimine le diagnostic de rubéole.
La présence d'immunoglobuline G avec absence d'immunoglobuline M au moment de l'éruption est le témoignage d'une infection ancienne. Une apparition des immunoglobulines M peut être en rapport avec une stimulation monoclonale non spécifique.
La prévention passe par la vaccination (vaccin R.O.R.). Après une vaccination il est souhaitable de contrôler la présence d'anticorps. Une seconde vaccination est possible si le taux d'anticorps est indétectable après la première vaccination. On peut refaire une deuxième vaccination. Aucun contrôle n'est nécessaire après. Cette femme devra être considérée comme immunisée même si le laboratoire ne détecte d'anticorps.