Robinier faux-acacia - Définition

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Introduction

Robinier faux-acacia
 Robinier en Caroline du Sud
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Genre Robinia
Nom binominal
Robinia pseudoacacia
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Sous-famille Faboideae

Le robinier faux-acacia, robinier ou faux acacia (Robinia pseudoacacia), appelé communément, à tort, « acacia » en France, est une espèce d'arbre de la famille des Fabaceae (légumineuses de la sous-famille des Viciaceae). Elle présente le même type d'inflorescence particulières que les pois potagers, les genêts ou les cytises.

Étymologie

Le nom du genre a été dédié par Carl von Linné à Jean Robin, 1550-1629, botaniste du roi de France Henri IV, qui introduisit cet arbre en France, et à son fils Vespasien Robin, également botaniste. Le premier individu, planté place Dauphine à Paris en 1601, a disparu depuis longtemps, mais des rejets ont donné naissance à deux arbres qui existent encore aujourd'hui à Paris : l'un au square René-Viviani attenant à l'église Saint-Julien-le-Pauvre (planté en 1601), l'autre au Jardin des plantes (planté en 1636).

Le nom d'espèce pseudoacacia rappelle sa ressemblance, relative, avec les espèces du genre Acacia, dont fait partie le « mimosa des quatre-saisons ». Le robinier faux-acacia a été placé dès 1753 dans le genre Robinia par Linné. Il n'a jamais été considéré comme faisant partie du genre Acacia en classification linnéenne. Aussi, le robinier faux-acacia ou « acacia » n'a jamais été considéré comme étant un Acacia.

Les noms vernaculaires de Robinia pseudoacacia sont aussi simplement « acacia » ou « faux-acacia ». En anglais, il se nomme black locust, Robinie ou Akazienbaum en allemand, robinia en espagnol et robinia en italien.

Distribution et statut

Originaire de la région des Appalaches, à l’est de l’Amérique du Nord, il est très répandu en Pennsylvanie, en Géorgie, dans l’Illinois et dans l’Arkansas. Introduit en Europe, il y est généralement considéré comme une espèce invasive (France, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Hongrie, Grèce, mais aussi à Chypre. Ailleurs, on le trouve également en Turquie, en Israël, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Il a été importé en 1601 en France par Jean Robin (arboriste des rois Henri III, Henri IV et Louis XIII) qui reçut des graines de son ami John Tradescant the Elder, 1570-1638, naturaliste anglais en relation avec la Virginia Company (Compagnie de Virginie). C'est un arbre de basse altitude (au-dessous de 700 m) qui s'est naturalisé dans l'ouest de l'Europe, ne dépassant pas les Pays-Bas au nord, ainsi que dans les zones tempérées des autres continents. Il a été largement planté pour stabiliser les terrains sablonneux ou rocailleux et pour son bois.

C'est un arbre pionnier, se cantonnant aux terrains dégradés qu'il enrichit, en fixant l'azote par ses racines, étant une légumineuse. Il préfère les terrains frais, pauvres en calcaire mais peut se satisfaire de terrains secs. Il ne pousse pas dans les terrains trop humides et sur des terres argileuses compactes (voir site web des CRPF de Charente, d'Aquitaine). Arbre héliophile, il redoute l'ombre.

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