Riz - Définition

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Culture

Travail dans une rizière au Bangladesh
Terrasses des rizières de la Chine du Sud

Près de 2000 variétés de riz sont aujourd'hui cultivées. De plus, on peut distinguer plusieurs stades de transformation :

  • le paddy à l'état brut,
  • le cargo ou riz complet, c'est-à-dire dont les glumes ont été enlevées, mais dont le son et le germe sont toujours présents,
  • le riz blanc, c'est-à-dire dont le son et le germe ont été enlevés : il ne reste quasiment que les réserves amylacées (l'endosperme).

Généralement, 1 kilogramme de riz paddy donne 750 g de riz cargo et 600 g de riz blanc. Les difficultés liées à la culture du riz font que contrairement au blé, il est cultivé dans très peu de pays. Ainsi, près de 90 % de la production mondiale est fournie par l'Asie des moussons. À elles seules, les productions totales additionnées de la Chine et de l'Inde dépassent la moitié de la production mondiale. Cela s'explique notamment par les exigences du riz en matière climatique et humaine.

En effet, les besoins de la plante en chaleur, en humidité et en lumière sont très spécifiques. Ce n'est que dans les régions tropicales et subtropicales que le riz peut être cultivé toute l'année. L'intensité lumineuse exigée limite sa production aux zones se situant entre le 45e parallèle nord et le 35e parallèle Sud tandis que les conditions pédologiques requises s'avèrent plus souples, la plante étant relativement accommodante. La culture du riz requiert cependant une humidité importante : les besoins s'élèvent à au moins 100 mm d'eau par mois.

Le riz entraîne donc une forte consommation domestique en eau.

À tous ces obstacles climatiques s'ajoute la difficulté à récolter le riz. Il n'existe pas d'équivalent pour le riz à la moissonneuse utilisée pour le blé. La récolte n'est donc pas ou très peu automatisée, ce qui nécessite une main d'œuvre humaine importante. Par cet aspect, le riz peut être considéré comme une culture de pays pauvres, tant les coûts en capital humain jouent un rôle prépondérant.

La riziculture irriguée exige des surfaces planes, des canaux d'irrigation, des levées de terre. En zone montagneuse, ce type de culture est parfois pratiqué en terrasses. De plus, les plantules de riz sont en premier lieu obtenues sous pépinière avant d'être repiquées sous une lame d'eau dans un sol préalablement labouré. Sur le long terme, l'entretien pose aussi de sérieux problèmes car il exige sarclage et désherbage de la terre avant d'effectuer la récolte à la faucille obligatoire et dont les rendements s'avèrent faibles. Ce mécanisme est celui de la culture rizicole dite intensive car ayant les meilleurs rendements et permettant plusieurs récoltes par an (jusqu'à trois dans le delta du Mékong).

La riziculture inondée se pratique dans des zones naturellement inondées de façon périodique. Dans cette catégorie entrent deux types de culture, l'un à faible profondeur, et comparable en moins contrôlé à la culture irriguée, l'autre à forte profondeur (parfois plus d'un mètre) où des variétés particulières de riz (dites « flottantes ») sont cultivées. Parfois, il existe des situations intermédiaires ou le niveau d'inondation est partiellement contrôlée.

Il existe également une riziculture dite pluviale. Le riz n'est pas cultivé « les pieds dans l'eau » et ne requiert pas d'irrigation en continu. Ce type de culture peut se rencontrer dans les zones tropicales d'Afrique de l'Ouest. Ces cultures extensives ou sèches se pratiquent encore, mais offrent des rendements plus faibles.

Protection phytosanitaire du riz

La protection phytosanitaire du riz est réglementée, notamment en France.

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