Réserve naturelle nationale de la Baie de l'Aiguillon - Définition
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Introduction
| Réserve naturelle nationale de la Baie de l'Aiguillon | |||
|---|---|---|---|
| Catégorie IUCN | IV | ||
| Identifiant | 6301 | ||
| Emplacement | Vendée | ||
| Coordonnées | |||
| Superficie | 2300 ha | ||
| Création | 1996 | ||
| Administration | ONCFS - LPO | ||
| Site web | site officiel | ||
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La réserve naturelle nationale de la Baie de l'Aiguillon (RNN130) a été créée par le Décret no 96-613 du 9 juillet 1996 sur les parties du domaine public maritime de la baie sur le département de la Vendée et du domaine public fluvial de la Sèvre Niortaise.
Localisation
La baie de l'Aiguillon ou anse de l'Aiguillon, située sur le littoral atlantique, aux limites des départements de la Vendée et de la Charente-Maritime, s'ouvre sur l'océan Atlantique dans le Pertuis Breton, en face de l'Île de Ré. La Sèvre niortaise vient y mêler ses eaux dans une embouchure qui s'évase sur plus d'un kilomètre de largeur et qui constitue le principal émissaire.
Neuf communes concernées
Neuf communes sont bordées par l'anse de l'Aiguillon dont six dans le le département de la Vendée et les trois autres appartiennent à celui de la Charente-Maritime.
Au nord et sur la rive droite de l'embouchure de la Sèvre niortaise, dans le département de la Vendée, se situent les communes suivantes :
- L'Aiguillon-sur-Mer,
- Champagné-les-Marais,
- Puyravault,
- Saint-Michel-en-l'Herm,
- Sainte-Radegonde-des-Noyers,
- Triaize,
Au sud et sur la rive gauche de l'embouchure de la Sèvre niortaise se situent les communes de la Charente-Maritime :
- Charron,
- Esnandes
- Marsilly.
Ecologie
Naguère siège d'une importante activité mytilicole, elle est aujourd'hui entièrement classée réserve naturelle. La baie est en effet répertoriée de longue date comme un site d’hivernage et de halte migratoire d’importance nationale et internationale pour les oiseaux d’eau migrateurs.
Flore
Faune
La baie de l'Aiguillon est avec la pointe d'Arçay un lieu de grande importance ornithologique. Ces deux sites abritaient au début des années 2000 selon l'IFEN (Observatoire du littoral) environ 47 000 limicole dont une population importante d’avocette élégante (5 200 individus, soit 30 % de la population du littoral métropolitain et 7 % de la population de la région biogéographique).
On trouve sur ces sites :
- environ 6 000 barges à queue noire (42 % de la population hivernant sur le littoral métropolitain),
- des bécasseaux maubèche (15 %) et variables (9 %).
Histoire du site et de la réserve
Le dépôt continu de sédiments d'origine marine fait que son envasement est régulier.
La baie résulte du comblement de l'ancien golfe des Pictons, phénomène accentué par les aménagements historiques qui ont donné naissance au Marais poitevin.
Située au débouché de la Sèvre niortaise et des principaux canaux de dessèchement du marais, la baie a été en partie polderisée à l'abri de la flèche sableuse constituant la pointe de l'Aiguillon. Les dernières tentatives dans ce sens ont eu lieu dans les années 1960.
Galerie
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