Réserve naturelle de la Baie de Somme | |
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Catégorie IUCN | IV |
Identifiant | 106722 |
Emplacement | Somme |
Coordonnées | |
Superficie | 3146 ha |
Création | 1994 |
Administration | Syndicat Mixte Baie de Somme-Grand Littoral Picard |
Site web | Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard |
Remarque | intrégration future au Parc naturel marin des Trois Estuaires |
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La Réserve Naturelle de la Baie de Somme (RNN118) a été créée par le Décret n° 94-231 du 21 mars 1994. Le projet initial a été élaboré par Jérôme Laurent (Délégué Régional à l'Architecture et à l'Environnement de Picardie), Didier Pamelle (chargé de mission de la DRAE Picardie) et François Sueur (ornithologue).
Elle fera partie du futur projet de création du Parc naturel marin des Trois Estuaires. promulguée en 2008.
C'est une zone de 3 000 ha qui est concernée , essentiellement en zone maritime, de la nouvelle pointe de Saint-Quentin-en-Tourmont à l'embouchure de la Maye, petit fleuve côtier débouchant au nord de la Baie de Somme.
La partie terrestre de cette réserve naturelle constituée par le Parc du Marquenterre se situe sur la seule commune de Saint-Quentin-en-Tourmont.
L'estuaire de la Somme constitue l'une des célèbres zones de halte, d'hivernage et de nidification pour les migrations de l'avifaune. Plus de 300 espèces aviennes (65% des espèces européennes) ont, jusqu'alors, pu être identifiées sur ce site.
Ce site est reconnu en particulier comme ayant une importance internationale pour la sauvegarde de 10 espèces et aussi de zone de nidification pour plus de 120 espèces
Elle héberge également une importante colonie de Phoque veau-marin (Phoca vitulina), site français le plus important pour la reproduction et les stationnements de cette espèce.
On y trouve aussi la présence, chez les batraciens d'espèces rares ou menacées en France comme le Crapaud des joncs (Bufo calamita) et la Rainette arboricole (Hyla arborea).
Elle est issue de la réserve nationale de chasse de la baie de Somme créée en 1968.
Le concept défendu est que le "label" RAMSAR doit permettre de reconnaître non seulement les caractéristiques écologiques d’un site, mais surtout sa gestion exemplaire. En outre, un forte cohérence avec les obligations internationales ou communautaires, en particulier les directives européennes Oiseaux et Habitats, est recherchée (DIREN PICARDIE).