Réserve faunique des Laurentides | |||
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Pays |
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Province |
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Municipalités régionales de comté et agglomération | La Côte-de-Beaupré, La Jacques-Cartier, Charlevoix, La Tuque, Lac-Saint-Jean-Est et Le Fjord-du-Saguenay | ||
Ville proche | Québec et Saguenay | ||
Coordonnées | |||
Superficie | 7 934 km2 | ||
Administration | Sépaq et ministère des ressources naturelles et de la faune | ||
Site web | Site officiel | ||
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La réserve faunique des Laurentides, aussi connue sous son ancien nom de parc des Laurentides, fait partie du réseau des réserves fauniques du Québec gérées par la Société des établissements de plein air du Québec. Elle se situe entre la ville de Québec et la région du Saguenay-Lac-St-Jean.
C'est un territoire essentiellement montagneux, dont le sommet le plus haut, le Mont Belle-Fontaine, culmine à 1151 m.
La route 175, nommée boulevard Talbot en l'honneur d'Antonio Talbot, député de Chicoutimi et ministre de la Voirie sous Duplessis, traverse la réserve faunique entre la ville de Québec, d'une part, et les villes de Saguenay et d'Hébertville, d'autre part. C'est une route qui compte, selon les secteurs, une ou deux voies dans chaque direction.
D'importants travaux sont actuellement en cours (2006) et, à terme, la route comptera deux voies dans chaque direction.
La réserve faunique de 7 861 km² est située dans les régions de la Capitale-Nationale, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Mauricie. Elle partage ses limites avec la zec Mars-Moulin au nord-est, la zec des Martres et le parc national des Grands-Jardins à l'est, le parc national de la Jacques-Cartier au sud, la zec Batiscan-Nelson à l'ouest, la zec de la Rivière-Blanche à l'ouest et la zec Kiskissink au nord-ouest. La réserve enclave aussi les réserves écologiques Thomas-Fortin et Victor-A.-Huard. Une partie à l'est de la réserve fait partie de la réserve de la biosphère de Charlevoix.
Comme son nom l'indique, la réserve est comprise dans le massif des Laurentides.
Les principaux sommets sont:
Cette liste est incomplète et en plusieurs secteurs du territoire l'altitude dépasse les 1000 m sans avoir une physionomie de mont. De plus, ce ne sont pas tous les sommets élevés qui ont été officiellement nommés comme étant un mont.
Le Mont Raoul-Blanchard qui culmine à 1181 mètres n'est pas situé sur le territoire de la Réserve Faunique des Laurentides, mais plutôt sur les terres privées du Séminaire de Québec situées plus au sud.
Le chemin des Jésuites, premier chemin à traverser le secteur est défriché en 1676 et relie Québec au lac Saint-Jean en trois jours en passant par le lac Saint-Charles, la vallée de la rivière Jacques-Cartier jusqu'au lac Jacques-Cartier, la rivière Pikauba, la rivière aux Écorces et la rivière Métabetchouane.
Le premier chemin plus ou moins carrossable, la "route de Québec" permet dès 1881 de relier Hébertville au lac Saint-Jean à Québec en 40 heures. Un embranchement vers Chicoutimi est construit en 1882. La réserve a été créée en 1895 sous l'appellation de «Parc des Laurentides».
En 1944 et 1945, des travaux d'arpentage permettent de mettre en place la route actuelle, la route 175, inaugurée en 1948. Le parc étant d'accès limité, il y avait des barrières aux trois entrées de la route pour vérifier les aller-venues. Ces barrières seront éliminées en 1977. On retrouve au centre du trajet une halte routière avec le restaurant L'Étape, situé sur les berges du Lac Jacques-Cartier, et le poste de la Police provinciale. Après un incendie, ceux-ci seront démolis en 2005. En 2009, on y retrouve une vieille chapelle, plusieurs chalets, un restaurant franchisé reconstruit, le poste de la Patrouille Secours (une unité spéciale du Ministère des Transports du Québec spécialisée dans la désincarcération des véhicules accidentés dans la réserve Faunique), un véhicule ambulancier et une caserne de la CTAQ .
En juillet 1952, une station radar de la ligne Pinetree a été établie au mont Apica, au centre de la réserve, dans le cadre de l'établissement d'une ligne de défense de l'Amérique du Nord contre les bombardiers provenant d'Union soviétique. La station radar a été officiellement fermée en 1993.
En 1981, la réserve a été amputée de deux portions de son territoire à sa bordure sud et à sa bordure est pour permettre la création, respectivement, du Parc national de la Jacques-Cartier et du Parc national des Grands-Jardins.