Réseau de bus RATP - Définition

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Le réseau

Présentation

Le MAN Lion's City, l'un des deux matériels roulants en cours de déploiement pour remplacer les Agora L.

La RATP exploite :

  • des lignes à Paris intra-muros dont :
    • 56 sont numérotées de 20 à 96, d'une part ;
    • 8 sont identifiées de façon particulière, à savoir PC1, PC2, PC3 (97, 98, 99), Balabus (07), Montmartrobus (08), Traverse Charonne (501), Traverse Bièvre-Montsouris (513) et Traverse Ney-Flandre (519), d'autre part ;
  • de nombreuses lignes de banlieue, numérotés de 101 à 597, ainsi que les lignes Apolo 7, Titus, Valouette ainsi que certaines lignes Traverciel ;
  • des lignes « spéciales », par exemple vers les aéroports ;
  • des services de lignes « urbaines », principalement dans des villes de banlieue, généralement avec une participation financière des collectivités concernées ;
  • des lignes de bus de nuit Noctilien.

Les lignes

Lignes régulières

La ligne 146 est une ligne de banlieue régulière, mise en service le 26 avril 1985, qui est sur le point de ne plus être exploitée par des R312.
La ligne 62, figurant parmi les plus fréquentées, a été mise aux normes Mobilien.

En 2010, la RATP exploite soixante-quatre lignes de jour dans Paris intra-muros, numérotées entre 20 et 99. En banlieue, elle exploite un grand nombre de lignes numérotées à partir de 101 et participe à l'exploitation des lignes Apolo7, de certaines lignes du réseau de bus Traverciel et des lignes Titus et Valouette.

Ces lignes sont remplacées durant la période nocturne par le réseau Noctilien, entre 0 h 30 et 5 h 30.

Le réseau de lignes de bus de la RATP :

  • Lignes de bus RATP de 20 à 99
  • Lignes de bus RATP de 100 à 199
  • Lignes de bus RATP de 200 à 299
  • Lignes de bus RATP de 300 à 399
  • Lignes de bus RATP de 400 à 499
  • Lignes de bus RATP de 500 à 599

Les réseaux partenaires de la RATP :

Jusqu'au 31 décembre 2008, la RATP participait en association avec Veolia Transport à l'exploitation des lignes numérotées de 600 à 699, mais depuis le 1er janvier 2009, la part de la RATP dans l'exploitation du réseau a été reprise par Veolia Transport qui exploite désormais la totalité des lignes 600 au sein du réseau TRA, à l'exception de la ligne 652 (Castor).

Lignes spéciales

L' Opentour, une ligne parisienne touristique exploitée, avec Cityrama, par des Volvo B10M.

La RATP exploite aussi des lignes particulières qui peuvent assurer des services urbains comme Castor, ligne de remplacement estival du RER C, le t-IGR, navette de desserte spécifique de l'Institut Gustave-Roussy ou le Tvm, ligne gérée d'une manière proche d'un tramway. Elles peuvent aussi assurer des dessertes aéroportuaires express (Orlybus, RoissyBus) ou touristiques (Balabus, Montmartrobus, Paris L'OpenTour).

Lignes urbaines

La RATP exploite enfin des « lignes urbaines » dans certaines villes de banlieue, avec une participation financière de celles-ci :

  • Asnières-sur-Seine/Gennevilliers
    (RiverPlaza (577))
  • Bondy (TUB (546))
  • Boulogne-Billancourt (SUBB (571))
  • Choisy-le-Roi (Choisybus)
  • Châtillon ( Amibus (592))
  • Clamart (Clamibus (579))
  • Clichy ((TUCo & TUCe (574))
  • Colombes (566)
  • Deuil-la-Barre (556)
  • Drancy (551)
  • Fontenay-aux-Roses
    (Le petit fontenaisien (594))
  • Fontenay-sous-Bois (524)
  • Issy-les-Moulineaux (TUVIM (589))
  • Les Lilas (TillBus (515))
  • Malakoff (L'Hirondelle (597))
  • Meudon (TIM (569))
  • Montrouge (Montbus (526))
  • Nanterre (559a, 559b & P'tibus (357))
  • Neuilly-sur-Seine (La Navette (576))
  • Noisy-le-Sec (545)
  • Pantin (330)
  • Puteaux
    (Buséolien 1 (541a) & Buséolien 2 (541b))
  • Rueil-Malmaison (563, 564, 565)
  • Saint-Ouen (L'Audonienne (537))
  • Suresnes (Autobus Suresnois (544) & 563)

Les arrêts

Panonceau d'arrêt, aux couleurs actuelles de la RATP (vert jade)
Certains arrêts de bus sont dotés d'indicateurs précisant l'attente effective avant l'arrivée du prochain autobus, grâce à l'application de géolocalisation des véhicules SIEL
Autobus devant un abribus Decaux.

Jusqu'en 1906, les arrêts des omnibus hippomobiles ne sont fixes qu'aux terminus ou pour quelques points singuliers du parcours. La compagnie générale des omnibus crée des arrêts fixes demeurant facultatifs pour faire face à l'augmentation constante du nombre de voyageurs. Ceux-ci conservent la possibilité de demander un arrêt au cours du trajet, mais dès 1907, cette possibilité est supprimée car son impact est trop important sur la vitesse commerciale déjà peu élevée des premiers autobus, ce qui conduit à une évasion de clientèle. Elle est toutefois maintenue pour les services de nuit.

Dès cette date, les arrêts sont tous matérialisés par des potelets indicateurs, où les machinistes ont l'obligation de déposer les clients ou de faire monter ceux qui les hélent. Ces potelets changent d'aspect selon les époques et la situation géographique, en moulages lisses ou ouvragés, en acier ou en fonte. Le sommet des potelets présentait toujours un parallélépipède, parfois trapézoïdal, qui mentionne de chaque côté les indicatifs de direction et les sectionnements de la ligne. Chaque extrémité comportait un panneau rond ou en trapèze où est riveté le ou les indices de lignes desservant l'arrêt, sur fond tranché jaune et rouge, toujours surmontée de la mention « faire signe au machiniste ».

Quand la voirie le permet, les arrêts les plus fréquentés sont dotés d'abris couverts et généralement vitrés, parfois complétés de petits bureaux de vente de titres de transport. L'aspect des arrêts évolue avec les années, l'aluminium remplace la fonte et l'acier, les abris sont modernisés et l'esthétique est étudiée pour s'intégrer au mieux à l'environnement.

Lors des changements de chartes graphiques de la RATP, les panonceaux historiques jaune et rouge ont été remplacés par des dispositifs de couleur vert jade, et les abris de station appartenant à la RATP ont été progressivement supplantés par des abribus protégeant la quasi-totalité des arrêts, mais implantés pour le compte des communes concernées par des entreprises titulaires de marchés d'affichage publicitaire et de mobilier urbain.

Les sites propres

Un bus de la ligne 91 sur un site propre

Dans le cadre du projet Mobilien ou de TCSP (Transport en Commun en Site Propre) comme le Trans-Val-de-Marne (TVM), par exemple, le STIF finance la création de sites propres pour bus, qui sont réalisés par les collectivités gestionnaires des voies concernées.

De matière générale, le gros avantage d'un site propre est principalement que la vitesse commerciale des bus est augmentée et que le gain de temps est garanti puisque leur circulation n'est pas ralentie par le trafic des autres véhicules. Quand les voitures sont immobilisées ou fortement ralenties par un embouteillage sur la voirie normale, le bus continue de circuler, ce qui le rend très attractif. L'existence d'un site propre permet d'augmenter significativement les fréquences de passage pour se rapprocher au mieux du tramway (fréquences, qualité de service...), à un coût d'investissement inférieur à ce mode. Comme les coûts de construction d'une ligne de tramway sont assez élevés, la présence d'un site propre constitue, avec la circulation de bus confortables et accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR), un moyen efficace de créer un transport de qualité permettant de reporter la création éventuelle d'une véritable ligne de tramway. La ligne parisienne PC1 entre Boulevard Victor et Porte d'Ivry, d'abord aménagée en site propre, a par exemple été transformée en ligne de tramway T3 qui connaît un grand succès, tout en utilisant moins d'emprise que l'ancien site propre.

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