Au 10 juillet 2010, le parc bus de la RATP est composé de 4577 véhicules dont 3863 autobus standard, 537 bus articulés, 62 midibus, 103 minibus et 12 autres véhicules.
La RATP possède 3863 autobus standard :
Modèle | Constructeur(s) | Nombre | Remarque |
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Agora S | Renault (RVI) / Irisbus | 1643 | Composés de versions nommées :
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Agora S GNV | Renault (RVI) / Irisbus | 90 | Véhicules roulant au gaz naturel pour véhicules |
Agora Line | Renault (RVI) / Irisbus | 417 | |
Citaro | EvoBus (Mercedes-Benz) | 68 | Véhicules à vocation autoroutière |
Citelis 12 | Irisbus | 0 | Livraisons à venir |
Citelis Line | Irisbus | 851 | Livraisons en cours |
Citybus | Renault (RVI) / Heuliez Bus | 123 | Composés de versions :
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NL 223 | MAN Nutzfahrzeuge | 205 | |
Omnicity 12m | Scania | 211 | Livraisons en cours |
R 312 | Renault (RVI) | 255 | Réforme en cours • Uniquement à 2 portes |
La RATP possède 537 bus articulés :
Modèle | Constructeur(s) | Nombre | Remarque |
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Agora L | Renault (RVI) / Irisbus | 295 | Réforme en cours • Composés de versions :
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Citelis 18 | Irisbus | 84 | Livraisons en cours |
Crealis 18 | Irisbus | 2 | Actuellement en test sur les lignes 91 et TVM |
Lion's City G | MAN Nutzfahrzeuge | 129 | Livraisons en cours |
Lion's City GL | MAN Nutzfahrzeuge | 16 | Uniquement sur le Roissybus |
Omnicity 18m | Scania | 11 | Uniquement sur le Orlybus |
La RATP possède 62 midibus :
Modèle | Constructeur(s) | Nombre | Remarque |
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GX 77 H | Heuliez Bus | 3 | Réforme en cours |
GX 117 | Heuliez Bus | 27 | |
GX 127 | Heuliez Bus | 32 |
La RATP possède 103 minibus :
Modèle | Constructeur(s) | Nombre | Remarque |
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Microbus | Gruau | 45 | |
Oréos 55 E | Gépébus | 12 | |
Sprinter | Mercedes-Benz | 46 | Composés de 2 versions :
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La RATP possède aussi 12 autres véhicules :
Modèle | Constructeur(s) | Nombre | Remarque |
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Stylus | ACEV | 4 | Uniquement sur la Navette Saint-Cloud |
Sampler | FAST | 1 | Uniquement sur la Navette Saint-Cloud |
Master | Renault | 4 | Sur la ligne Bus du Port |
Trafic | Renault | 3 | À la Gestion du Matériel Roulant d'Aubervilliers |
Les différentes lignes de bus sont remisées dans des centres répartis à Paris et dans la banlieue desservie par la RATP. Ils ont pour mission d'assurer l'entretien préventif et curatif du matériel.
Les accidents d'autobus sont toujours demeurés particulièrement rares, leur aspect souvent spectaculaire en faisant un sujet de choix pour la presse, parfois de tendance critique en titrant sur les « méfaits de l'autobus » comme le fait le Petit Journal dans son édition du 2 juin 1907. La plupart des accidents graves ont eu pour cause des collisions avec des camions. Ces accidents ont conduit la société Chausson à étudier la création de bus assemblés sur le principe des « caisses-poutres », permettant une déformation progressive à hauteur du point d'impact. Les autobus modernes sont tous construits selon ce principe qui permet de réduire l'impact des collisions frontales ou arrières.
Dans les accidents de triste mémoire, celui du 27 septembre 1911 reste le plus impressionnant : ce jour-là, un autobus PB2 chargé d'une trentaine de passagers quitte sa trajectoire alors qu'il aborde le pont de l'Archevêché, monte sur le trottoir, défonce le parapet et s'abîme dans la Seine, faisant onze victimes,,. Ce tragique fait divers reste marqué par le cran et le courage d'un homme, l'abbé Richard, qui, selon les témoignages, sauva de la noyade sept personnes. Il est aussi marqué par la quasi-disparition d'une famille originaire de Normandie (une mère et ses trois enfants) dont seul le père échappera à la mort. Le travail de recherche et d'extraction des victimes de la carcasse immergée, le lendemain de l'accident, a été immortalisé par de très nombreux photographes, amateurs ou professionnels. On peut aujourd'hui facilement trouver des clichés plus ou moins spectaculaires de ces opérations de recherche par scaphandrier ainsi que du treuillage de la carcasse de l'autobus. Mais on doit le cliché le plus frappant à Léon Gimpel, photographe du journal L'Illustration, qui réalise dans la soirée du 27 septembre à la nuit tombante une prise de vue aux tons crépusculaires particulièrement saisissante de la carcasse immergée dont seul le toit émerge du fleuve. Cet accident, le plus meurtrier de l'histoire des autobus parisiens, a pour une part inspiré le scénario du film de Jean-Pierre Jeunet, Un long dimanche de fiançailles, film dans lequel l'héroïne Mathilde, incarnée par Audrey Tautou, est censée avoir perdu ses père et mère dans cet accident de la circulation.
Certaines lignes de bus connaissent parfois des problèmes d'insécurité. Des incidents ont pu parfois nécessiter leur escorte ou leur déviation de certains quartiers (Ligne 148 au quartier des Tilleuls au Blanc-Mesnil, incendie d'un bus à Tremblay-en-France en 2010). L'insécurité est plus particulièrement ressentie dans les bus de nuit.
La tarification des lignes est désormais identique sur tous les réseaux de bus franciliens et accessibles avec les mêmes abonnements. Un ticket t+ permet un trajet simple quelle que soit la distance, avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les autres lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et dernière validation. En revanche, un ticket validé dans un bus ne permet pas d'emprunter le métro ni le RER. Les lignes Orlybus et Roissybus, assurant les dessertes aéroportuaires, disposent d'une tarification spécifique mais sont accessibles avec les abonnements habituels.
Le financement du fonctionnement des lignes (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la RATP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le STIF, présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques.