Récepteur à cristal - Définition

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Description d'un poste

Historique

Soldat dans une tranchée avec un poste à galène durant la Première Guerre mondiale 1914-1918.
Poste à galène SCR-54A USA 1920.
Poste Marconi type 106.

L'invention du poste à galène prend place dans l'invention de la radio, invention qui se situe à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Cette invention est à situer dans les avancées globales en matière de télécommunication qui ont émaillé le XIXe siècle.

  • Au début du XXe siècle, les chercheurs découvrent que des cristaux métalliques (la galène, sulfure de plomb, fait partie de ceux-là) ont des capacités semi-conductrices.
  • En 1901 : Monsieur Jagadish Chandra Bose déposé un brevet au USA accordé en 1904 pour un dispositif de détection des perturbations électriques par l'utilisation d'un minerai de cristal de galène.
  • Dès 1904, les paquebots équipés du Cohéreur puis de poste à galène effectuaient des liaisons radiotélégraphiques sur la longueur d'onde des 600 mètres, avec la station Ouessant TSF (depuis le Stiff) (indicatif FFU avec un détecteur électrolytique).
  • Le 30 août 1906 : Greenleaf Whittier Pickard a déposé un brevet pour un détecteur en cristal de silicium, qui fut approuvé le 20 novembre 1906. Le détecteur de Pickard était un fil métallique mince (nommé moustache du chat) en contact avec un point sensible d’un minerai de cristal produisant l’effet de semi-conducteur.
  • La demande pour une station privée de T.S.F. d'écoute était faite au directeur des postes du département où habite le pétitionnaire de T.S.F.
  • Dès le début du XXe siècle, les stations d'amateur de T.S.F. à poste à galène effectuaient des écoutes radiotélégraphiques dans la bande d'amateurs, des signaux de la tour Eiffel, des Premières bandes des longueurs d'onde en radiophonie.
  • Sur les longueurs d'onde des 600 mètres et (300 mètres pour les petits bateaux), les navires effectuaient des liaisons radiotélégraphiques avec les stations côtières et entre navires avec des stations de T.S.F. à galène.
  • En 1907, Camille Tissot conçoit, avec F. Pellin, un récepteur à galène sans réglage fastidieux pour recevoir ces signaux à bord des navires de commerce.
  • En 1910 : la nouvelle station Ouessant TSF FFU (depuis Lampaul), avec un récepteur à pyrite travaille avec une portée d'exploitation de 700 km.
  • Dès 1911, la station Boulogne TSF indicatif FFB effectuait des liaisons radiotélégraphiques avec les navires de pêche avec un poste à galène.
  • En 1912 : la nouvelle station Ouessant TSF FFU (depuis Lampaul), avec un récepteur à pyrite de nuit effectue des liaisons radiotélégraphiques avec le grand port de Casablanca et avec l'Afrique du Nord.
  • Dès 1914 : 50 navires de pêche français sont pourvus d'un émetteur en radiotélégraphie morse et avec un récepteur à galène.
  • En 1915 : arrivée d’amplificateur audio à lampes électroniques (en forme de grosses boules) pour le casque audio et le haut-parleur pour les postes à galène.
  • 1917 : En France : Les postes de réception horaires ou météorologiques, dont la concession est sollicitée par des citoyens français, sont autorises par le chef du service local des P.T.T., sur demande de l'intéressé. Les postes de réception horaires ou météorologiques ne donnent lieu qu’à la perception d'un droit, fixe a 5 francs par an et par poste. En temps de guerre, tous les postes prives radioélectriques, sauf ceux utilisés par ou pour le compte des autorités militaires, doivent être supprimés.
  • 1923 : En France : Arrive l’arrêté des redevances concernant la réception et le service concernant la réception d'amateur est clarifié.
  • 1925 : Le récepteur à galène est bien moins coûteux que les technologies électronique à tubes, un poste à lampes coûte de quelques mois de salaire à plus d'un an de salaire d'un ouvrier. (Le prix d'un simple poste à lampes est de : 2 000 Francs Poincaré).
  • 1935 : Le récepteur portable de radiodiffusion est à galène ( car le poste à tube électronique avec des piles bien trop lourd, fragile et volumineux).
  • 1938 : Des combinaisons de cristaux des détecteurs les plus populaires : Galène/Cuivre • Galène/Laiton • Galène/Argent • Pyrite/Or • Carborundum/Acier • Cuivre/Silicium • Zincite/Acier • Chalcopyrite/Zincite.
  • Dès 1939 : Dans quelques pays occupés il y avait des confiscations des postes radios de la population. Ceci a mené des auditeurs particulièrement déterminés à construire leurs propres récepteurs à pyrite clandestins, car c'était un minerai facile à trouver, à ajuster, stable, suffisant depuis la France pour la diffusion de messages entre Londres et la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Pendant la Seconde Guerre mondiale, les récepteurs de radiodiffusions à réaction et superhétérodyne à lampes ont l'inconvénient de rayonner une onde radio par l’antenne. La partie adverse dispose de son côté d'appareils radiogoniométriques capables de détecter les ondes produites par les oscillateurs internes des appareils superhétérodynes et à réactions. Ils peuvent ainsi avoir connaissance des positions de l'adversaire (et de canonner le lieu de réception). De ce fait l’autorité militaire interdit aux soldats d'utiliser des récepteurs de radiodiffusions à énergie auxiliaire, le récepteur à cristal refait une large apparition dans les zones de combat.
  • 1946 : utilisation de la diode germanium sylvania 1N34 comme détecteur et de la diode Silicium sylvania 1N23B comme détecteur en UHF.
  • 1950 : Le récepteur à galène et à diode portable est remplacé par le récepteur radio à transistor.
  • XXIe siècle : Une application toujours présente est l'écoute de la radiodiffusion GO , PO et de la bande des 49 mètres de 5,8 MHz à 6,2 MHz.
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