Réanimation cardio-pulmonaire - Définition

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Historique des procédures

Les procédures ont varié au cours du temps, en raison des progrès de la médecine (évolution des connaissances, évolution du traitement médical).

En France

  • entre 1991 et 2000
    • un sauveteur seul alternait 15 compressions thoraciques et 2 insufflations sur un adulte ou un enfant de plus de 8 ans ; les compressions se faisaient au rythme de 60 par minute ;
    • pour un nourrisson, il effectuait 4 insufflations initiales (2 lors du bilan, puis 2 après le passage de l'alerte) et alternait 5 compressions thoraciques et 1 insufflation ;
    • un sauveteur isolé et sans moyen d'appel pratiquait la RCP durant une minute avant d'appeler les secours ;
    • deux sauveteurs ou secouristes alternaient 5 compressions et 1 insufflation, sur un adulte comme sur un nourrisson ;
  • en 2000
    • on abandonne le terme « massage cardiaque » pour « compression thoracique » ;
    • les rythmes de compression sont unifiés, 100 par minute quel que soit l'âge ;
    • on ne fait plus que 2 insufflations initiales sur le nourrisson ;
    • un sauveteur isolé et sans moyen d'appel passe désormais l'alerte immédiatement, sauf dans le cas d'un enfant de moins de huit ans, ou dans le cas d'une noyade ou d'une intoxication où l'alerte est passée après une minute de RCP ;
    • à deux secouristes, on garde l'alternance 15:2.
  • en 2005
    • on abandonne la distinction entre un et plusieurs secouristes pour la RCP de l'adulte.
    • on passe à 30 compressions thoraciques alternées avec 2 insufflations en commençant par les compressions thoraciques.

Planches descriptives

Méthodes périmées ou discutées

Dans le cadre de la prise en charge médicale, il a été proposé de pratiquer une thrombolyse systématique : la présence d'un caillot de sang dans les artères est une des principales causes de l'arrêt cardiaque (infarctus du myocarde et embolie pulmonaire, et par ailleurs, l'arrêt cardiaque s'accompagne de la formation de caillots minuscules dans le cerveau (microthrombi cérébraux), qui, en gênant une bonne oxygénation de certaines parties du cerveau lors des manœuvres de réanimation et en cas de reprise d'une activité cardiaque, vont entraîner des souffrances neurologiques. Le but de la thrombolyse (ou fibrinolyse) est de détruire ces caillots et donc d'améliorer les chances de survie sans séquelle.

Ce traitement ne fait toutefois pas l'unanimité en raison des risques d'hémorragie (la thrombolyse s'oppose à la coagulation du sang), notamment, lors des compressions thoraciques, il peut se produire des fractures des côtes qui peuvent provoquer des saignements ; la thrombolyse est par ailleurs contre-indiquée dans certains cas comme la dissection de l'aorte (fissuration de l'artère aorte) ou un accident vasculaire cérébral hémorragique comme la rupture d'anévrisme. Elle n'a pas prouvé son efficacité.

L'association de la ventilation artificielle avec les compressions thoraciques est apparue relativement récemment (sans doute dans les années 1960). D'autres méthodes existaient auparavant, qui étaient peu efficaces, voir totalement inefficaces ou même nuisibles.

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