La rate est entourée d'une capsule très fragile envoyant des cloisons conjonctives à l'intérieur du parenchyme splénique. Celui-ci est constitué de deux sortes de tissus :
« Courir comme un dératé ».
Les Anciens attribuaient à la rate de nombreuses propriétés dont celle de provoquer les points de côté et de nuire par conséquent à la course. On croyait ainsi que les Anciens desséchaient la rate des coureurs et de leurs chevaux pour en améliorer les performances. En réalité, l'ablation de la rate ne fut pratiquée que sur des chiens à la fin du XVIe siècle ; mais ceux-ci mouraient peu de temps après (il est tout de même possible à l'Homme de vivre sans rate de nos jours). On continua à imaginer malgré tout qu'un homme sans rate courait plus vite d'où l'expression, attestée dès 1750.
Du fait de sa grande fragilité, les traumatismes de la rate sont très fréquents, notamment lors de traumatismes basithoraciques gauches.
Étant très vascularisée, une hémorragie pourra se produire consécutive à un hématome sous-capsulaire : en effet, la rupture de cette capsule est très fréquente. Ceci peut aboutir à la formation d'un hémopéritoine. La rupture de la rate sous effort violent est une complication rare mais caractéristique de la mononucléose infectieuse.
Le tronc cœliaque et ses branches. | Coupe transversale passant par le milieu de la première vertèbre lombaire. | ||
Le duodénum et le pancréas. | La surface viscérale de la rate. | Coupe transversale de la rate, montrant le tissu trabéculaire et la veine splénique ainsi que ses affluents. | Coupe transversale de la rate humaine, montrant la disposition de l'artère splénique et de ses branches. |
Retour de la région lombaire, montrant les surfaces des reins, uretères et rate en vue postérieure (vue de dos) | ![]() Côté thoracique, montrant les endroits occupés pas les os, les poumons (violet), de la plèvre (bleu), et de la rate (vert). | ![]() Le système lymphatique |
Les Anciens disaient qu'en automne il fallait « faire rire la rate », en mangeant des racines (panais, radis noir, pissenlit...). Ce qui permettait de mieux supporter le froid et d'être de meilleure humeur. La rate, selon la théorie des humeurs, servait surtout à réguler les humeurs. Si on mangeait assez de racines, on évitait les dépressions liées à l'hiver.