Rat musqué | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Infra-classe | Eutheria | ||||||||
Ordre | Rodentia | ||||||||
Sous-ordre | Myomorpha | ||||||||
Famille | Muridae ITIS Cricetidae MSW | ||||||||
Sous-famille | Arvicolinae | ||||||||
Genre | |||||||||
Ondatra Link, 1795 | |||||||||
Nom binominal | |||||||||
Ondatra zibethicus (Linnaeus, 1766) | |||||||||
Synonymes | |||||||||
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Sous-espèces de rang inférieur | |||||||||
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Statut de conservation IUCN : | |||||||||
Répartition géographique | |||||||||
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Le rat musqué (Ondatra zibethicus) (ou rat d'Amérique) est un rongeur de la famille des muridés de 30 à 40 cm de long qui pèse jusqu'à 1,5 kg (sec). Il est réputé pouvoir vivre une dizaine d'années en captivité, mais il ne dépasse que rarement 3 ou 4 ans dans la nature. Excellent nageur, il peut parcourir près de 100 m sans respirer sous l'eau ou y rester submergé et immobile plus de 15 minutes s'il se sent menacé.
Originaire d'Amérique du Nord, il a été introduit en Europe au début du XXe siècle pour sa fourrure et comme sujet de curiosité (en Bohême au début du XXe siècle). Il a été élevé dans de nombreux élevages en Europe, avant que des individus échappés d'élevages ou volontairement libérés dans la nature colonisent les milieux naturels et agricoles. Il est devenu dans les années 1960 le mammifère le plus commun des cours d'eau des zones agricoles d'Europe de l'Ouest où il cause d'importants dégâts.
Il ne faut pas le confondre avec le ragondin (Myocastor coypus), un autre rongeur beaucoup plus gros (jusqu'à 9 kg) de la famille des capromyidés originaire d'Amérique du Sud, lui aussi introduit en Europe, mais moins invasif et qui passe plus difficilement l'hiver.
C'est un animal relativement ubiquiste, mais qui reste amphibie.
Il ne vit qu'à grande proximité des eaux dormantes ou courantes ; il creuse des terriers dans les berges débouchant normalement sous l'eau, ou lorsqu'il n'est pas dérangé construit des « huttes » rappelant celles des castors : amoncellements de branches et débris végétaux dans les roselières.
Il apprécie peu les berges en pentes très douces, notamment si elles sont piétinées par les animaux (son terrier s'effondre).
Dès qu'il peut y creuser un terrier, éventuellement en passant sous les parois de béton, il n'hésite pas à coloniser les berges de canaux très fréquentés.