Introduction
Une prothèse du genou est un implant articulaire interne qui remplace les surfaces articulaires défaillantes du genou, dans le but de permettre de nouveau un appui stable, la flexion et l'extension, et de récupérer un bon périmètre de marche.
Introduction
La prothèse de genou (PG ou "PTG") est l'une des opérations les plus brillantes de la chirurgie orthopédique en matière de résultats et l'une des plus communément pratiquées : environ 40 000 prothèses de genou sont posées chaque année en France, Outremer compris.
En 1997, aux USA, 277 000 prothèses de genou ont été implantées, chiffre traduisant un taux d'accroissement annuel de 10 pour cent au cours de la décennie 1990.
À titre de comparaison, « seulement » 139 000 prothèses de hanche (PTH) sont implantées, chiffre traduisant un taux d'accroissement annuel, également moins élevé. (AAOS Bull 1999).
- À titre d'exemple insulaire, en Guadeloupe, depuis plus de deux décennies, si l'on admet que le pays est 1000 fois moins peuplé et plus jeune que les USA, les statistiques de d'activité de reconstruction articulaire de genoux et hanches sont, depuis le début de la décennie 80, régulièrement comparées à celles de notre « grand » voisin, chiffres états-uniens, connus et divisés par 1000.
Les mises au point en matière de
- conception des implants articulaires,
- rationalisation de la technique opératoire,
- prévention de l'infection, et
- techniques de scellement
ont, en Guadeloupe par exemple (archipel), comme aux USA et à Paris, abouti à des taux extrêmement faible de « reprises ».
- En Guadeloupe, toujours à titre d'exemple insulaire, comme ailleurs (Paris, USA), les résultats de prothèse de genou (PTG et "uni") à 10 et 15 ans, voire 20 ans seraient comparables, voire surpasseraient les meilleurs résultats de la PTH.
- Ceci, à tout le moins, si l'on considère les résultats de PTH avant le retrait progressif des couples cotyles en polyéthylène PE-métal, en faveur du couple céramique/céramique.
- Les objectifs assignés à la prothèse de genou (PTG) sont de trois ordres :
- soulagement des douleurs,
- restauration des axes du membre, et
- restauration de l'amplitude des mouvements du genou.
- Pour un résultat appréciable, sont requis
- une technique opératoire précise,
- une prothèse de conception et de cinématique, saines,
- une prothèse construite de matériaux fiables, et
- l'entière coopération de l'opéré(e) lors de la récupération graduelle de ses activités physiques.
Une telle « philosophie » est appliquée lors de la pose de toute prothèse de bonne conception.
La PTG se doit tout particulièrement d'autoriser flexion et extension tout en résistant aux mouvements anormaux tels que varus ou valgus ou translation excessive.
- Liée à une médiocre conception de l'implant, l'incapacité à résister à des contraintes non physiologiques a pour corollaires
- fracture,
- descellement progressif, ou
- perte de substance osseuse ou des parties molles péri-prothétiques.
La précision des coupes osseuses et de la préparation des parties molles sont les principaux gages de bons résultats de la PTG.
Modèles de prothèses et classification
L'implant est constitué de métal (alliage acier chrome cobalt, titane) et de polyéthylène (versant tibial). La fixation à l'os utilise du ciment chirurgical (polyméthyl métacrylate) ou un système de fixation sans ciment.