Prontuario dei nomi locali dell'Alto Adige - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

La méthode de Tolomei

Dans l'introduction de son manuel Tolomei a expliqué la méthode qu'il avait utilisée. Les principales caractéristiques en sont les suivantes:

  • 1. Les toponymes ladins ont été adaptés à la prononciation italienne
  • 2. Les toponymes italiens déjà entrés en usage (56 cas sur 116 communes) ont été maintenus, mais avec des exceptions : par exemple Badia, Bressanone, San Candido.
  • 3. Les toponymes ont été conservés quand des toponymes pré-romains germanisés ont été remplacés par le topnyme d'origine ou par une version latinisée.
  • 4. Les noms germaniques que l'on pouvait relier à une forme romane originale ont été sont revenus à la forme latine.
  • 5. Les toponymes irréductiblement germaniques ont été traduits en italien ou remplacés par des noms italiens. On y est souvent arrivé par une adaptation phonétique (souvent en ajoutant une voyelle à la fin du mot, par exemple Lagundo pour Algund, Avelengo pour Hafling) ou en traduisant le sens étymologique (par exemple, Lago Verde pour Grünsee, Villabassa pour Niederdorf). Cette dernière méthode a causé des erreurs fréquentes (par exemple Linsberg a été traduit par Monte Luigi, comme s'il s'agissait de traduire Luisberg ; le toponyme Blumau a été interprété à tort comme indiquant un pré fleuri et a été traduit par Prato all'Isarco). Parfois on a fait référence au saint patron de la localité (p. ex. Innichen – San Candido), ou on s'est inspiré de dérivations de type géographique (par exemple Colle Isarco pour Gossensass).

Cette méthodologie, cependant, n'a pas été appliquée de manière uniforme et souvent le choix du toponyme italien semble bien arbitraire.

Bibliographie

  • F. Bartaletti, « Geografia, toponomastica e identità culturale: il caso del Sudtirolo », in Miscellanea di storia delle esplorazioni XXVII, Gênes. 2002, pp. 269-315. Reproduit dans Quaderni Padani, 51/52:37-61, 2004 [1]
  • Benvenuti, Sergio; Hartungen, Christoph von (eds.), Ettore Tolomei (1865-1952). Un nazionalista di confine. Die Grenzen des Nationalismus, Trente, Museo Storico in Trento, 1998.
  • Gisela Framke, Im Kampf um Südtirol. Ettore Tolomei (1865-1952) und das ‚Archivio per l'Alto Adige', Tübingen, M. Niemeyer, 1987. ISBN 3-484-82067-5
  • Steininger, Rolf (2003). South Tyrol: a minority conflict of the twentieth century. New Brunswick, N.J., U.S.A: Transaction Publishers. ISBN 0-7658-0800-5.
  • Kramer, Johannes (1996). Die Italianisierung der Südtiroler Ortsnamen und die Polonisierung der ostdeutschen Toponomastik. Romanistik in Geschichte und Gegenwart 2 (1): 45-62.
  • Kühebacher, Egon (1998). Zur Arbeitsweise Ettore Tolomeis bei der Italianisierung der Südtiroler Ortsnamen, in Benvenuti, Sergio; Hartungen, Christoph von (eds.) (1998). Ettore Tolomei (1865-1952). Un nazionalista di confine. Die Grenzen des Nationalismus. Trente: Museo Storico in Trento, pp. 279-294.
Page générée en 0.089 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise