Précipitation - Définition

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Organisation spatiale

Les précipitations peuvent être organisées de différentes façons : en larges zones, en bande de précipitations ou être isolées. Cela dépend de la stabilité de la masse d'air, des mouvements verticaux dans celle-ci et des effets locaux. Ainsi, à l'avant d'un front chaud, les précipitations seront surtout stratiformes et couvriront plusieurs centaines de kilomètres de largeur et de profondeurs. Par contre, devant un front froid ou dans un cyclone tropical, les précipitations formeront de minces bandes qui peuvent s'étirer latéralement sur de grandes distances. Finalement, une averse donnera des précipitations sur quelques kilomètres carrés à la fois.

Chimie

De manière plus générale, en chimie et en métallurgie, la précipitation est la formation d'une phase hétérogène au sein d'une autre phase, par exemple la formation d'un cristal solide dans un liquide, ou bien la formation d'un cristal de composition différente dans un alliage.

En chimie, une différence est faite en précipitation et cristallisation. La cristallisation est un processus maîtrisé consistant à faire cristalliser un produit lentement, afin de le purifier ou de lui conférer les propriétés désirées (taille de particules, morphisme...). La précipitation est un procédé de cristallisation rapide (par ajout d'un solvant rendant le produit insoluble, en modifiant le pH, ... ). Le produit piège des impuretés ou du solvant dans les cristaux, ceux-ci sont de petites tailles.

Déposition

Deux types de dépositions peuvent être recueillis dans un pluviomètre mais ne forment rarement plus qu'une trace d'accumulation:

Dans ces deux cas on ne peut parler de précipitations puisque les gouttelettes se forment ou se déposent sur le sol ou des objets sans tomber.

Recherche

2007. Selon Xuebin Zhang du Climate Research Division (Toronto, Canada), l'homme des pays développés est le responsable direct de 50 à 85% de l'augmentation des précipitations survenant aux latitudes tempérées (40-70° N). Il a ainsi analysé la pluviométrie par bandes de latitude entre 1925 et 1999. La moyenne a augmentée de 62 mm dans les latitudes moyennes de l'hémisphère nord (Etats-Unis, Europe du Nord, Russie) contre une diminution de 98 mm en moyenne pour les contrées tropicales de l'hémisphère nord (Sahel, Shara). La part de l'homme a été confrontée à différents modèles (avec et sans émissions de gaz à effet de serre et sols sulfatés) pour arriver à la conclusion citée ci-dessus. Le plus grave restant que l'évolution des précipitations a évolué plus rapidement que prévu, tout comme la hausse du niveau des mers. Les projections actuelles sous-évaluent ainsi les risques climatiques à long terme.

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