Neurosciences |
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Niveaux d'analyse |
Moléculaire • Synaptique • Neuronal • Réseau neuronal • Organique • Systémique |
Méthodes |
Imagerie cérébrale • Électrophysiologie • Lésion cérébrale • Intelligence artificielle |
Branches d'études |
Neuroanatomie • Neurophysiologie • Neuroendocrinologie • Psychophysiologie • Neurosciences cognitives • Neurosciences sociales • Neuropsychologie • |
Concepts majeurs |
Neurone • Potentiel d'action • Synapse • Neuromédiateur • Plasticité neuronale • Plasticité synaptique • Précablage • Réflexe • Récompense • Cognition • Modularité de l'esprit |
Chercheurs |
Ramón y Cajal • C.S. Sherrington • P. Broca • J. Olds • J. LeDoux • D.H. Hubel • T. Wiesel • E. Kandel • J.P. Changeux |
Champs d'application |
Neurologie • Neurochirurgie • Neuropsychologie • Psychiatrie • Neuropharmacologie • Chronobiologie • |
Voir aussi |
Le portail • Le projet • Catégorie Neurosciences |
Le potentiel d'action, autrefois et encore parfois appelé influx nerveux, correspond à une dépolarisation transitoire, locale, brève et stéréotypée de la membrane plasmique des neurones, selon une loi du tout ou rien.
La membrane plasmique présente une perméabilité sélective, modulable par différents facteurs comme son degré de polarisation ou par des neurotransmetteurs, à l'égard de différents ions (en particulier, sodium, potassium, chlorure et calcium).
La différence de concentration ionique résultante détermine la valeur locale du potentiel transmembranaire.
Au repos, il existe un potentiel transmembranaire d'environ -70 mV : c'est le potentiel de repos, ce qui pour une membrane de 7 nm d'épaisseur donne un champ électrique de :
Le potentiel d'action est constitué d'une succession d'événements :
Le potentiel d'action dure entre 2 et 3 millisecondes.
La genèse du potentiel d'action a lieu au niveau du cône d'émergence, à la base du corps cellulaire du neurone (ou le péricaryon) qui fait la sommation des potentiels gradués provenant des synapses situées le long des dendrites et sur le corps cellulaire :
Tous les potentiels d'action ayant la même amplitude (+100 mV), le codage de l'influx nerveux se fait donc en modulation de fréquence.
Il faut rappeler que les valeurs ici décrites sont celles du neurone « idéal » des électrophysiologistes, elles peuvent avoir des valeurs très différentes pour le seuil d'excitabilité, le potentiel de repos...
Les potentiels d'actions se propagent par processus des bases ioniques.
Au repos, les canaux de fuites sont les mêmes que ceux qui sont perméables au potassium :
1) Dépolarisation jusqu'au potentiel seuil (V < V0) :
2) Potentiel seuil atteint (V = V0) :
3) Maximum de potentiel (V = V max ~ V d'équilibre du Na+) :
4) Repolarisation vers un niveau de repos :
5) MAIS...
⇒ Hyperpolarisation de la membrane.
6) D'où l'apparition d'une hyperpolarisation transitoire (V < V0).
Un 2e stimulus ne pourrait pas déclencher un 2e potentiel d'action. Lorsque la membrane s'est dépolarisée, il faut attendre un certain temps avant qu'elle puisse de nouveau subir une dépolarisation.
C'est la période qui se produit juste après la période absolue... C'est un intervalle de temps (1 à 15 ms) durant lequel un stimulus ne déclencherait plus un potentiel d'action sauf si celui-ci est supérieur à la normale.
Possible de déclencher un potentiel d'action mais ça va être très difficile.
7) Restauration des différences de concentrations initiales au potentiel de repos par une pompe ionique sodium-potassium ATP dépendante qui fait rentrer activement le potassium et fait sortir l'excédent de sodium.