Les pôles de compétitivité sont souvent, en pratique, des associations de la loi de 1901. Ils peuvent aussi prendre la forme de groupements d'intérêt économique (GIE) ou de groupements d'intérêt scientifique (GIS). Ils ont la personnalité juridique.
Les cabinets de conseil Boston Consulting Group et CM International ont remis en juin 2008 le rapport sur les pôles de compétitivité qui leur avait été confié. Le texte affirme que l'implication des différents acteurs, et notamment des PME est forte. L'impression générale est que : « La plupart des pôles font preuve à ce jour d’un dynamisme prometteur. »
En revanche, selon une étude du CEPREMAP, les pôles de compétitivité français seraient peu efficaces par rapport à leur coût élevé ; il serait plus efficace de réduire les obstacles auxquels se heurte l’établissement de grappes d’une taille optimale (coûts de transaction élevés sur le marché immobilier, réglementations locales qui réduisent l’offre immobilière, faible qualité des services publics dans les grandes agglomérations), plutôt que de subventionner une trop forte concentration géographique de certains secteurs. Selon l'étude :
« Si une telle politique réussit à spécialiser artificiellement certains territoires, elle risque en outre de les rendre très vulnérables à des chocs sectoriels que la mondialisation rend plus probables. C’est d’autant plus le cas dans le contexte français que les travailleurs ont une faible mobilité : favoriser la spécialisation des régions lorsque les travailleurs sont peu mobiles, c’est les exposer au risque d’un retournement sectoriel. »
Le 12 juillet 2005, le Comité interministériel pour l'aménagement et le développement du territoire (CIADT) prévoit d'attribuer un montant de 1,5 milliard d'euros au financement de l'ensemble des pôles de compétitivité. Les avantages financiers conférés aux programmes associés aux pôles de compétitivité sont :
Bien souvent les projets de pôles sont soumis à des procédures de cofinancement entre les financements de l'État et ceux des collectivités locales.