Point G - Définition

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Introduction

Le point de Gräfenberg ou zone de Gräfenberg, communément appelé le « point G », est une hypothèse présentée par le Dr. John Perry, Alice Ladas et Beverly Whipple dans leur ouvrage "Le Point G" publié en 1982. Cette hypothèse énonce qu'il y aurait une zone dans le vagin qui répondrait à la stimulation et que certaines femmes seraient capables d'avoir un orgasme par cette seule stimulation. Le nom « point G » a été utilisé par les auteurs du livre en référence au nom du sexologue Ernest Gräfenberg qui considéra la sensibilité érotique de cette zone 1950.

L'existence du point G est largement considéré comme une évidence par le public et la plupart des sexologues, alors qu'aucun travail n'apporte de preuves irréfutables de son existence.

Existence

Depuis que le concept est apparu pour la première fois dans un livre populaire sur la sexualité humaine en 1982, l'existence du point G est devenue largement admise, particulièrement par le grand public qui l'a compris comme une zone fortement érogène.

Malgré le nombre de sexologues toujours croissant aidant les femmes à découvrir leur point G, les observations médicales restent anecdotiques et les études de cas faites sur la base d'un petit nombre de sujets sont rarement soutenues par des études anatomiques et biochimiques. Une étude menée en France sur dix femmes a montré que la régénération de ce tissu chez des femmes se plaignant de dysfonction sexuelle féminine (DSF) augmentait leur nombre d'orgasmes de 40 à 50 %, avec une satisfaction de 70 % des patientes.

Certaines études récentes assimilent « point G » à la structure interne du clitoris[réf. insuffisante].

Les structures qui pourraient correspondre au point G ne sont pas connues avec précision. L'érogénéité d'un éventuel point G pourrait provenir soit :

  • De l'innervation intrinsèque de la paroi antérieure du vagin,
  • Des parties internes du clitoris (qui entourent le conduit vaginal),
  • D'autres structures connexes (sphincter urétral, glande de Skene, et fascia d'Alban),
  • Soit d'une combinaison de ces possibilités.

Les structures connexes seraient le sphincter urétral, les glandes de Skene et le fascia d'Halban. Ces deux dernières structures, et surtout le fascia d'Halban, pourraient correspondre au controversé point G.

Enfin, il est possible que le point G corresponde en fait à une stimulation indirecte des structures internes du clitoris, qui entourent le vagin. Dans ce cas, l'érogénéité du point G proviendrait en fait de la stimulation indirecte du clitoris.

Néanmoins, comme il n'existe pas actuellement d'étude ayant comparé et évalué l'importance relative de ces différentes possibilités de l'érogénéité du vagin et du point G, il est difficile de conclure. La seule certitude est que le vagin possède des zones, le plus souvent sur sa paroi antérieure, dont la stimulation tactile est intensément érogène et peut conduire à l'orgasme.

Mais que le point G existe ou non, on observe que le vagin est une des régions du corps qui est la plus stimulée au cours des activités sexuelles (ou comportement érotique).

Bibliographie

La notion de point G devient populaire en 1981 avec la publication aux États-Unis de The G-Spot and other discoveries about human sexuality, d'Alice Ladas, Beverly Whipple, et John Perry. Shere Hite en parle dans la préface de son rapport : The Hite Report: A Nationwide Study on Female Sexuality.

Une bande dessinée, L'amour propre ne le reste jamais très longtemps de Martin Veyron, met en scène les aventures d'un homme à la découverte du point G féminin.

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