Les motifs des poils pubiens varient selon les personnes. Sur certains, ils sont épais et grossiers, alors que sur d'autres ils peuvent être épars et fins. La couleur des poils pubiens et des poils sous les aisselles peut différer considérablement de celle des cheveux. La plupart du temps, ils sont plus sombres, mais ils peuvent être plus clairs chez certains. Sur de nombreux hommes, la couleur des poils pubiens est très proche de celle de leur barbe (avant que celle-ci ne blanchisse avec l'âge), qui encore une fois peut différer de la couleur des cheveux. Sur la plupart des femmes, la toison pubienne est triangulaire et recouvre le Mont de Vénus. Sur de nombreux hommes, cette toison diminue vers le haut en une ligne de poils vers le nombril. De la même manière que pour les aisselles, les poils pubiens sont associés à la concentration localisée de glandes sébacées. Comme les cheveux, les poils pubiens peuvent être infestés de poux, il s'agit des morpions.
Les poils pubiens sont habituellement enlevés ou réduits par le rasage, mais quelquefois pour une épilation à long terme, la cire ou des techniques chimiques sont utilisées pour tirer le poil hors de sa racine.
L'épilation masculine peut être associée au courant du manscaping (désignant les soins du corps pour les hommes tels que l'épilation du torse et des jambes, tendance très récemment acceptée par des hétérosexuels). Dans le milieu du nudisme ceux qui rasent leur poils pubiens sont appelés smoothies.
Dans les années 1990, une nouvelle méthode d'épilation permanente fut découverte et mise en pratique pour les poils pubiens. Celle-ci impliquait l'utilisation d'un très puissant rayon lumineux. Ce type d'épilation peut être classifié en deux catégories : la « lumière intense pulsée » (ou IPL pour Intense Pulsed Light) et l'épilation laser. L'objectif de ces deux méthodes est de détruire les follicules, les glandes productrices des poils. L'efficacité des deux méthodes semble équivalente.
Une liste complète de méthodes de suppression de poils pubiens inclut :
Différentes attitudes existent à travers les termes argotiques utilisées pour les poils pubiens : « buisson », « toison », « pelouse », « gazon », « jardin », « motte », « touffe », etc.
Dans les dessins japonais, les poils pubiens sont souvent omis pour des raisons légales (cf. hentai), puisque depuis très longtemps il y est interdit de montrer des poils pubiens. Récemment, l'interprétation de la loi a changé.
Dans des sociétés islamiques, enlever les poils pubiens est une pratique approuvée par la religion, aux côtés de la circoncision, la coupe des ongles, le brossage des dents, etc. (pour plus de détails, cf. fitra).
Avant le vingtième siècle, les peintures et sculptures occidentales dépeignaient les femmes sans poils pubiens. John Ruskin, le célèbre auteur, artiste, et critique d'art, était apparemment accoutumé à ces représentations et était naïf à propos de la réelle apparence d'une femme nue. Lors de sa nuit de noce, il a été prétendument tellement choqué en découvrant le sexe de sa femme Effie Gray qu'il la rejeta, si bien que le mariage fut annulé (en toute légalité). La Maja nue de Francisco Goya fut probablement la première peinture européenne à montrer les poils pubiens d'une femme, bien que d'autres y fissent allusion.
Depuis les années 1960 il est devenu populaire de tailler ou bien d'épiler entièrement les poils pubiens dans les sociétés occidentales. Différentes cultures ont différentes habitudes de rasage, autant que de raisons justifiant ces modifications de la pilosité. Ces modifications sont motivées par des préoccupations extrêmement multiples et intéressent des populations diverses : modèles pour photographes des années 1920 aux années 1970, pionniers du naturisme dans les années 1930, populations méditerranéennes, adhésion à l'Islam, acteurs et actrices du cinéma X. Elles accompagnent aussi des comportements exploratoires homo ou hétérosexuels.
L'épilation intime constitue aussi aujourd'hui un phénomène de mode pour des raisons tant esthétiques que sexuelles, ceci depuis la fin des années 1980.
Parmi les styles de rasages et taillages de poils les plus populaires, reviennent souvent :
Quelqu'un qui a une préférence pour les parties génitales dépourvues de poils est acomoclitique.