Le poil est un tissus à croissance plus ou moins régulière, et dépourvu de métabolisme propre après sa synthèse. Mais il peut adsorber certains produits.
Cette double caractéristique explique que :
L'équivalent des poils (trichomes) existent chez de nombreuses plantes, avec des rôles mal compris, parfois protecteurs et éventuellement transformés en épines ou dards (ex : ortie). Dans certains cas les poils semblent jouer un rôle important de capteur de particules ou de capteurs d'eau en nucléant la rosée.
Dans certains pays, le poil est ou a été objet de censure ; ainsi, au Japon dans les années 1960 à 1990, c'est la vision de la pilosité plus que de la nudité qui était interdite au cinéma ou dans les bandes dessinées.
Face à certaines scènes ou à certains bruits, les informations transmises au cerveau provoquent une émotion qui déclenche des réflexes dont certains affectent les poils. Le redressement des poils seraient une réminiscence de nos origines préhistoriques et animales. Ce réflexe, courant chez les animaux, sert à impressionner l'ennemi en paraissant plus gros. La chair de poule provoque le même phénomène, en réaction au froid, par la constriction des muscles lisses, sous la peau. C'est un petit muscle lisse, appelé muscle arrecteur (ou horripilateur) qui permet au poil de se dresser. Il réagit au froid, ou à d'autres stimuli.