Pneumonie atypique - Définition

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Introduction

Coronavirus, agent causal du SRAS.

La pneumonie atypique (aussi appelée pneumopathie atypique), est une maladie hautement infectieuse provenant du virus SARS-CoV de la famille des coronavirus. Elle se caractérise par un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS, SARS en anglais, pour Severe Acute Respiratory Syndrome).

Elle est apparue pour la première fois en Chine en novembre 2002, et a provoqué une épidémie mondiale en mai 2003.

Épidémie de novembre 2002 - juillet 2003

Historique

Nombre de cas recensés au 7 mai 2003
Pays Cas recensés Décès Remis
Australie 4 0 4
Brésil 2 0 2
Bulgarie 1 0 0
Canada 251 44 93
Chine 4560 219 1487
Hong Kong 1654 204 984
Macao 1 0 0
Taïwan 125 11 26
Colombie 1 0 1
France 6 0 4
Allemagne 8 0 7
Indonésie 2 0 1
Italie 9 0 5
Koweït 1 0 1
Malaisie 7 2 4
Mongolie 9 0 6
Philippines 10 2 2
Pologne 1 0 0
Irlande 1 0 1
Corée du Sud 1 0 0
Roumanie 1 0 1
Singapour 204 27 150
Afrique du Sud 1 1 0
Espagne 1 0 1
Suède 3 0 2
Suisse 1 0 1
Thaïlande 7 2 5
Royaume-Uni 6 0 6
États-Unis 65 0 32
Viêt Nam 63 5 58
Total 6903 495 2885

La pneumonie atypique est apparue à Hong Kong à l'hôtel métropole (9e étage), puis à Singapour et à Hanoï au Viêt Nam. Une alerte mondiale a été lancée par l'OMS (Organisation mondiale de la santé) le 12 mars 2003. L'hôtel est un lieu d'échanges majeurs, ce qui explique que l'épidémie s'est propagée dans le monde car les premiers porteurs ont voyagé entre Hong-Kong et le reste des foyers infectés.

Étant donné sa transmission par voie aérienne, la maladie s'est très vite propagée à un grand nombre de personnes et dans de nombreux pays. La Chine, qui semble avoir été le foyer originel de la maladie (voir ci-dessous), a été très durement touchée par l'épidémie. Les autorités chinoises semblent ne pas avoir pris suffisamment tôt des mesures de sécurité très strictes comme la mise en quarantaine des cas probables et l'information adéquate de la population. Ainsi, 7761 cas de pneumonie atypique ont été dénombrés en Chine (Hong Kong, Taiwan et Macao compris). Les villes de Singapour et Toronto ont également été touchées, avec respectivement 206 et 252 cas.

En outre, une véritable psychose s'est installée à Pékin, Hong Kong et Singapour, où la population portait systématiquement des masques respiratoires lors des déplacements en public afin d'éviter la contagion.

Le bilan, du 1er novembre 2002 au 1er juillet 2003 (source OMS), est de :

  • 8446 cas de maladie recensés ;
  • 916 décès

Le 2 juillet 2003 (source OMS), l'épidémie semble avoir été presque totalement endiguée. Taïwan est le dernier foyer possible d'une chaîne locale de transmission de la maladie. L'épidémie a été circonscrite au Canada, à Singapour et dans presque toute la Chine, les trois principaux pays touchés par la pneumonie atypique. D'après les statistiques de l'OMS, des 8445 cas de pneumonie atypique recensés au total, 812 en seraient mortes, seules 211 personnes en seraient encore atteintes.[réf. souhaitée]

Impacts économiques

La pneumonie atypique a entrainé de nombreuses annulations de voyages vers l'Asie, ce qui a mis de nombreuses compagnies aériennes, européennes mais surtout américaines, dans une situation économique encore plus critique.

En outre, de nombreux contrats n'ont pas pu être conclus, en raison de l'annulation des voyages vers l'Asie. Certaines industries en ont toutefois profité dans une certaine mesure ; le Mexique, par exemple, vers lesquels se tournent temporairement les voyageurs et entrepreneurs américains.

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