Une plante dépolluante est une plante qui permet de réduire, grâce à son métabolisme, la quantité des polluants intérieurs (aussi appelés composés organiques volatils) tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène, l’ammoniac ou le benzène.
Ces composés sont émis par les solvants des peintures, le mobilier, les cigarettes, les cuisinières à gaz, le chauffage au bois, etc.
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Certaines plantes sont hyperaccumulatrices ; elles peuvent concentrer un polluant, mais non le détruire s'il s'agit de métaux lourds (qui sont non-biodégradables, et non-dégradables). Les complexes argilo-humiques du sol ou les mycéliums de champignons présents dans la terre peuvent aussi adsorber ou absorber des métaux ou d'autres polluants et parfois contribuer à la dépollution (fongoremédiation)
Elle ne vaut que pour certains polluants. On conseille généralement de placer une plante pour 10 mètres carrés. Ce chiffre repose sur des expériences réalisées en milieux clos de petites tailles et avec des concentrations en polluants supérieures à la normale. On devrait raisonner plutôt en mètres cubes, et tester les plantes en environnement réel. On ne sait pas si à des concentrations plus faibles, les plantes vont forcément capter les polluants atmosphériques. Des études plus approfondies restent encore à faire.
Contrairement à ce qui est parfois avancé, les ondes électromagnétiques, générées entre autres par les ordinateurs et les émetteurs Wi-Fi, ne sont pas absorbées par les plantes.
Un récent rapport de l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur remet largement en question l'efficacité des plantes dites dépolluantes. Ce n'est pas la plante à elle seule mais le système plante/racine/sol qui serait actif.