Plante dépolluante - Définition

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Introduction

Langue de belle-mère Sansevieria trifasciata, captant le benzène.

Une plante dépolluante est une plante qui permet de réduire, grâce à son métabolisme, la quantité des polluants intérieurs (aussi appelés composés organiques volatils) tels que le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène, l’ammoniac ou le benzène.

Ces composés sont émis par les solvants des peintures, le mobilier, les cigarettes, les cuisinières à gaz, le chauffage au bois, etc.

Certaines sources préconisent de placer une plante dépolluante tous les 10 m2 au sein d’un intérieur clos. Il ne faut toutefois pas négliger l’aération régulière et fréquente pour évacuer les polluants cités ci-dessus. Certaines cloisons ou peintures récentes sont plus néfastes pour l’organisme humain que l’air urbain déjà pollué par les voitures, les gaz d’échappement et bien d’autres rejets toxiques générés par l’activité humaine. Dans les années 80, on pouvait lire dans de nombreux magazines que les plantes étaient bénéfiques pour la santé. C'est notamment pour éliminer la nicotine que l’on a mis en avant les plantes d’intérieur et leurs vertus dépolluantes.

[réf. nécessaire]

Certaines plantes sont hyperaccumulatrices ; elles peuvent concentrer un polluant, mais non le détruire s'il s'agit de métaux lourds (qui sont non-biodégradables, et non-dégradables). Les complexes argilo-humiques du sol ou les mycéliums de champignons présents dans la terre peuvent aussi adsorber ou absorber des métaux ou d'autres polluants et parfois contribuer à la dépollution (fongoremédiation)

Efficacité

Elle ne vaut que pour certains polluants. On conseille généralement de placer une plante pour 10 mètres carrés. Ce chiffre repose sur des expériences réalisées en milieux clos de petites tailles et avec des concentrations en polluants supérieures à la normale. On devrait raisonner plutôt en mètres cubes, et tester les plantes en environnement réel. On ne sait pas si à des concentrations plus faibles, les plantes vont forcément capter les polluants atmosphériques. Des études plus approfondies restent encore à faire.

Contrairement à ce qui est parfois avancé, les ondes électromagnétiques, générées entre autres par les ordinateurs et les émetteurs Wi-Fi, ne sont pas absorbées par les plantes.

Un récent rapport de l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur remet largement en question l'efficacité des plantes dites dépolluantes. Ce n'est pas la plante à elle seule mais le système plante/racine/sol qui serait actif.

Exemple de plantes et des polluants traités

  • Chlorophytum comosum0.jpg Chlorophytum : formaldéhyde, monoxyde de carbone
  • Pothos epipremnum feuilles.jpg Epipremnum aureus : formaldéhyde, monoxyde de carbone, benzène
  • Spathiphyllum floribundum1.jpg Spathiphyllum : benzène, trichloréthylène
  • Hedera helix 'Green Ripple'.jpg Lierre (Hedera helix) : formaldéhyde, benzène, trichloréthylène
  • Snake plant.jpg Langue de belle-mère (Sansevieria trifasciata) : benzène
  • Phoenix dactylifera2.jpg Palmier-dattier (Phoenix roebelenii) : xylène et toluènes
  • Ficus benjamina1.jpg Ficus benjamina : formaldéhyde
  • Dracaena marginata IndoorPlant 0605k.jpg Dracaena marginata : benzène, formaldéhyde, trichloréthylène
  • Gerbera pink.jpg Gerbera (Gerbera jamesonii) : formaldéhyde
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