L'écrivain de l'occulte Zecharia Sitchin, dans son livre la Douzième Planète, décrit la planète Nibiru comme étant située sur une orbite longue, elliptique, entrant dans le système solaire tous les 3 600 ans et y causant des modifications des pôles et d'autres catastrophes terriennes. Grâce à sa connaissance du sumérien, du sémite et d'autres langues anciennes et grâce à sa recherche et à l'étude de données archéologiques et bibliques recueillies depuis 150 ans, il avança sa thèse selon laquelle les dieux connus dans toutes les anciennes mythologies existaient sous forme réelle, et étaient des aliens humanoïdes, ressemblant beaucoup aux êtres humains, qui étaient venus ici depuis la dixième planète, appelée Planète X dans la presse populaire et Nibiru par les Sumériens. Selon Sitchin, ils créèrent génétiquement notre espèce originellement comme esclaves devant travailler dans des mines d'or, en croisant leurs gènes avec ceux d'Homo erectus.
Les évènements incluant des « dieux » de l'ancien temps et les technologies apportées par eux sont actuellement considérés comme des mythes naïfs. Sitchin et d'autres disent cependant prouver la vérité de leurs théories grâce à des artéfacts et des documents de la grande librairie de Assurbanipal à Ninive, et d'autres sources, déclarant qu'ils montrent des technologies et des connaissances scientifiques fortement en avance sur leur époque. Sitchin dit que ces anciens documents rapportent qu'une société humaine fut instaurée en Sumer sous la tutelle de ces dieux, et que des rois furent nommés en tant qu'intermédiaires, représentants de l'espèce humaine devant l'Annunaki. Ces anciennes civilisations ne parlaient pas des Annunakis comme des dieux, mais comme des dirigeants.
Cette planète X est toujours considérée comme de la pseudoscience par la plupart des scientifiques et historiens, alors que les théories autour de l'Apocalypse et/ou des transformations spirituelles, véhiculées par le New Age, connaissent un certain succès populaire chez certains. Parmi ceux qui s'accrochèrent à cette théorie figure Mark Hazlewood, qui annonça que cet évènement se produirait en mai 2003 dans son livre Blindsided. Maintenant discréditée comme canular — et pour cause —, ce scénario de fin du monde semble avoir fait monter la vapeur chez les médiums après le tremblement de terre de 2004 en Inde. Certains voient ce scénario comme correspondant avec leur vision des prophéties de l'Apocalypse selon Saint-Jean, bien que la vision de la fin du monde de la plupart des chrétiens n'inclut pas de « Planète X ».
Zecharia Sitchin lui-même a récemment avancé sa propre date pour le prochain passage de Nibiru en 2085, mais la date dont le plus de gens parlent est le 21 décembre 2012, fin du calendrier maya. Cependant, les astronomes jugent cette affirmation, que l'on doit à divers groupements New Age, tout simplement impossible.
Le journaliste et écrivain Marshall Masters, dans un de ses livres, appuie la théorie de l'existence de la planète X, qu'il désigne comme Nibiru, dans le système solaire. Masters considère que le South Pole Telescope américain en Antarctique fut construit pour observer en secret cette hypothétique planète.
Divers objets de grande taille (plus grands que (1) Cérès) tels que Sedna et Orcus plus petits que Pluton/Charon mais aussi Éris deux fois plus grande ont été découverts, mais ils ne correspondent pas aux objectifs de la recherche, la plupart des astronomes s'accordant à dire qu'ils sont trop petits pour être considérés comme planètes, ils ont même provoqué le déclassement de Pluton qui est maintenant officiellement une planète naine, réduisant du coup le nombre de planètes de notre système à 8. L'objet sera d'abord mesuré comme 4% plus grand que Pluton, il est aujourd'hui 30 à 40 % plus gros... Éris, comme Pluton, sont actuellement qualifiés de « plutoïde », soit, des corps sphériques avec une orbite autour du Soleil, à une distance supérieure de Neptune.
Sedna avait quelquefois été qualifiée de dixième planète lors de sa découverte. Mais lorsque Éris fut découverte, les médias lui attribuèrent massivement ce titre. De plus, on lui donna à l'époque le nom de code "Xéna", choisi pour le X, et le nom fut souvent employé par erreur comme s'il était le nom définitif. L'objet ayant des chances d'être classé comme une planète, le choix du nom officiel tarda (Éris ne reçut son nom actuel qu'après clarification de son statut). C'est finalement l'obligation de trancher sur le statut d'Éris qui poussa à l'écriture d'une définition précise des planètes. L'objet qu'on présentait comme la dixième planète fut finalement responsable du déclassement de la neuvième.