Les pièces florales s’organisent plus ou moins régulièrement autour d’un axe floral. Il existe ainsi :
Remarque : chez certaines astéracées (autrefois appelées composées) dites radiées telles que la marguerite ou le tournesol, les fleurs du centre sont actinomorphes tandis que les fleurs en périphérie sont zygomorphes (fleurs ligulées).
Chez les astéracées liguliflores (pissenlit) : toutes les fleurs sont zygomorphes ligulées.
Chez les astéracées tubuliflores (bleuet) : toutes les fleurs sont actinomorphes.
Les pièces florales sont considérées comme des feuilles modifiées qui, pour les pièces florales fertiles, sont repliées sur elles-mêmes si on observe les organes reproducteurs (étamines et ovaires).
Récemment, un complexe de gènes à boite MADS a été identifié. C'est la combinaison de l'expression de ces différents gènes qui définit l'identité des différents verticilles floraux. Une mutation dans l'un des gènes de ce complexe entraine un phénotype homéotique, c'est-à-dire le remplacement d'un verticille par un autre. On parle ici d'une homéose florale (Cf. article William Bateson).
Une formule florale est une description simplifiée de l'organisation des pièces florales d'une fleur.
Sont indiqués :