Peyotl - Définition

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Systématique

Cette espèce a été décrite en 1845 par le prince Joseph de Salm-Reifferscheidt-Dyck, botaniste allemand, dans la revue "Allgemeine Gartenzeitung" consacrée au jardin botanique de Berlin. Elle avait été nommée Echinocactus williamsii par Charles Lemaire, botaniste français, mais l'américain John Merle Coulter l'a rebaptisée Lophophora williamsii en 1894. Le nom d'espèce williamsii a été donné en souvenir de C. H. Williams, collectionneur anglais. « Peyotl » est un mot nahuatl signifiant brillant, soyeux, blanc, par référence probable à l'aspect de la dépression centrale de ce cactus.

Cette espèce possède d'autres appellations latines, considérées comme synonymes mais non valides :

  • Anhalonium lewinii Hennings ex Lewin
  • Anhalonium williamsii (Lemaire ex Salm-Dyck) Lemaire
  • Echinocactus lewinii Henn.
  • Echinocactus williamsii Lem. ex Salm-Dyck
  • Lophophora diffusa subsp. fricii (Habermann) Halda
  • Lophophora echinata Croizat
  • Lophophora lewinii (Hennings ex Lewin) C.H. Thomps.
  • Lophophora williamsii var. echinata (Croizat) Bravo
  • Lophophora fricii Habermann
  • Lophophora jourdaniana Habermann

Des variétés ont parfois été citées, mais ne sont pas considérées de nos jours comme valides. Par exemple, Lophophora williamsii var. diffusa (Croizat) G.D. Rowley et Lophophora williamsii var. koehresii (Riha) Grym sont de nos jours considérées comme synonymes de Lophophora diffusa subsp. diffusa.

Législation, statut légal et préservation

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Législation

Plusieurs spécimens de Lophophora williamsii.

À signaler que le peyotl (tout comme son alcaloïde, la mescaline) est classé comme psychotrope par les conventions internationales (voir convention sur les substances psychotropes de 1971), ce qui autorise les nations à légiférer à son sujet comme elles l'entendent. Par exemple, aux Etats-Unis, la détention de n'importe quelle partie de cette plante nécessite la possession d'un permis fédéral.

La plupart des pays européens n'interdisent pas le peyotl, à l'exception de la Suisse et de la France. En France, depuis le 18 août 2004, le peyotl est à nouveau classé comme stupéfiant le Lophophora williamsi avait déjà été classé au tableau A des toxiques en 1957, puis en 1966 au tableau B des stupéfiants, pour être « relégalisé » le 22 février 1990.

Statut et préservation

Cette espèce n'est pas sur la liste rouge de l'IUCN. Sa population est apparemment sécurisée. Cette espèce de peyotl est toutefois protégée par le CITES en annexe II depuis 1975, et par la Communauté européenne en annexe B depuis 1997.

C'est une autre espèce très proche, Lophophora diffusa, qui est en déclin constant à cause des collectes illégales réalisées sur le terrain. Pour ces raisons, l'IUCN a classé l'espèce dans la catégorie VU (vulnérable) depuis 2001.

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