Depuis 2005, les nourrissons francophones ont désormais leurs chaines de télévision (câblées ou satellitaires) : Baby TV (Numéricable et TPS) [28] et, depuis le 16 octobre 2007, Baby First TV (CanalSat) [29] pour les bébés de 6 mois à trois ans.
En France, de nombreuses réactions hostiles proviennent du monde de la pédiatrie, malgré la caution du magazine Psycho Enfants, dont celle du pédo-psychiatre Serge Tisseron, à l'origine de la pétition "contre la fabrique des bébés téléphages" en 2007 qui dénonce « les mensonges éhontés » de ces chaînes pour bébés censées être ludiques et sans dangers. Selon lui, les bébés prennent du retard pour parler, par exemple. Dans le même temps, une enquête américaine publiée en octobre 2007, soutenue par la Fondation Tamaki et l'Institut national américain pour la santé mentale, a été menée auprès de plus de 1 000 parents d'enfants âgés de 2 à 24 mois. Selon Frederick Zimmerman, chercheur à l'université de Washington et auteur principal de l'étude : « Si la télévision en quantité appropriée peut être utile à un certain âge pour les enfants et leurs parents, il a été démontré qu'un excès de télévision avant 3 ans est associé à des problèmes du contrôle de l'attention, un comportement agressif et un développement cognitif pauvre. ».
Malgré un certain engouement des parents, les critiques se font également entendre du côté de certaines grandes associations spécialisées comme le CIEM (collectif interassociatif Enfants et médias) et l'UNAF qui, en juin 2008, ont à nouveau mis en garde les parents français contre les effets de cette pratique télévisuelle intensive sur leur progéniture, à l'image de l'opposition manifestée par la Direction générale de la Santé (DGS) relayée par le ministre français de la Culture, Christine Albanel au même moment.
Pour soutenir les pédiatres (date limite de signature, 1er janvier 2010) : http://www.afpa.org/index.php?option=com_joomlapetition&Itemid=99999999&func=viewcategory&catid=2