Certains parcs et jardins d'Antony présentent un intérêt historique et botanique très important : le parc de Sceaux, dont le tiers occupe le territoire antonien et qui détient le label national Jardin remarquable décerné par la Direction régionale des affaires culturelles, le parc Heller, le parc Bourdeau et le dernier parc ouvert au public : le parc Raymond-Sibille. D'autres sites sont de création récente mais n'en sont pas moins remarquables pour le travail de réhabilitation et d'aménagement de leurs espaces : Coulée verte des Godets, coulée verte du Paradis, Bois de l'Aurore. L'originalité de la Coulée verte du TGV tient à son tracé ininterrompu de Vanves à Massy-Palaiseau, et au recouvrement paysager de la ligne de TGV Atlantique qui épargne agréablement l'environnement antonien. Quant aux arbres remarquables, les critères sont : les dimensions de l'arbre, son âge, son caractère historique, sa rareté botanique, son port particulièrement élégant ou pittoresque.
Deux Antoniens particulièrement passionnés par les arbres de la ville, leur ont consacré des sites Internet.
Implanté dans un domaine chargé d'histoire, le parc de Sceaux fut acquis en 1674 par Colbert qui fit appel aux plus grands artistes de son temps pour l'aménager. Les enfants parcourent joyeusement les allées à vélo pendant que d'autres nourrissent les canards colverts sur le bassin de l'Octogone ou font naviguer leurs bateaux téléguidés. On peut également se livrer aux joies de la pêche. La faune s'épanouit pleinement dans ce parc qui compte de très belles parcelles boisées, les écureuils font la joie des enfants. Les observateurs attentifs peuvent découvrir de nombreuses espèces d'oiseaux. La ville organise une fois par mois, une initiation au chant des oiseaux. Environ 60 hectares sur les 180 hectares du parc appartiennent à la commune d'Antony.
Le parc Heller, d'une superficie de 9 hectares, témoigne du passé d'Antony. Il appartenait au XVIIIe siècle au marquis de Castries. Ce domaine, aujourd'hui agrandi par les acquisitions de la ville, abrite de multiples activités : terrains de rugby, étangs de pêche, plaine de jeux pour les enfants. Le poney-club permet de s'initier à l'équitation. La ferme et ses nombreux animaux font la joie des petits. De nouvelles allées ont été ouvertes, les aires de jeux ont été réaménagées. Cet espace, le plus grand de la commune, a été embelli de statues et fontaines qui ont été créées à l'entrée du parc près du château Saran.
À l'intérieur de ce parc, se trouve l'étang du soleil. Cet étang est l’œuvre d'un Antonien originaire de l'est de l'Europe, Jean Proksa. Il accomplit dans les années 1940 un travail considérable, creusant l'étang à la pelle et plantant chaque peuplier en bordure de la pièce d'eau avec l'unique aide de son fils, alors âgé de 15 ans. Ce travailleur infatigable, non content d'élever des truites, des tanches et des carpes (pouvant atteindre 15 kg) que les Antoniens devaient pêcher, louait également des barques aux amateurs de canotage et organisait des bals musette en plein air les soirs d'été.
Les canards colverts sont présents toute l'année sur l'étang, rejoints en hiver par les mouettes rieuses qui repartent vers la mer au printemps.
Ouvert au public en avril 2003, le parc Raymond-Sibille appartient au Conseil général des Hauts-de-Seine qui l’a mis à la disposition de la ville d’Antony à la fin de l’année 2002. Ce parc de 1,55 hectares est remarquable pour ses arbres (cèdres, hêtres pourpres, arbres de Judée, tulipier de Virginie…) dont les plus anciens furent peut-être plantés au début du XIXe siècle. La magnificence des arbres, l'extraordinaire diversité des essences témoignent d'une époque où les propriétaires se livraient volontiers à une course à la « course à la curiosité botanique ». Le parc abrite un arboretum.
Le parc Bourdeau, d'une superficie de 12 000 m2, et sa jolie demeure construite sous Napoléon III constituent un havre de calme et de verdure en plein centre-ville. Son acquisition par la ville a permis de sauver cette propriété pleine de charme et d'installer en ces lieux l'actuelle Maison des arts qui accueille des expositions tout au long de l'année. Le jet d'eau de la fontaine, rénovée en 1999, a une allure féerique. Les botanistes admirent le magnifique tilleul argenté, le hêtre pourpre et le superbe tulipier de Virginie dont les fleurs en calice s'épanouissent en juin.
Depuis 1965, trois « coulées vertes » ont été aménagées à Antony. Ces espaces, qui se distinguent par leur longueur bien supérieure à leur largeur, contribuent à l’aération du tissu urbain et permettent de faire de belles promenades dans la verdure, le long des chemins que l'on peut parcourir à pied, à vélo mais aussi à cheval pour deux d'entre eux.
La coulée verte des Godets, d'une superficie de 2,7 hectares, présente des aspects très variés. Une grande partie est dédiée aux cerfs-volants.
La coulée verte du Paradis, d'une superficie de 2,2 hectares, est accessible en suivant le ru des Godets. En longeant le plan d'eau aux allures sinueuses, on aperçoit des canards colverts. Les enfants peuvent y faire du vélo. Le nom de Paradis était déjà utilisé au XVIIIe siècle pour désigner ce quartier agreste d'Antony. La coulée verte portant ce nom a succédé en 1985 à un terrain vague envahi de ronces et de broussailles. On aménagea alors le bassin qui possède, comme celui de la Noisette, une double fonction : à celle de bassin d'agrément, s'ajoute le bassin de retenue des eaux pluviales pour le nouveau quartier pavillonnaire qui le borde. Surtout fréquenté par les habitants du quartier, cet espace constitue un havre de paix, tout près de l'animation de la ville.
D'une superficie de 7 ha, la partie antonienne de la Coulée verte du TGV est appelée « coulée verte du TGV ». Elle fait partie d'un ensemble qui s'étend sur douze kilomètres de long, au-dessus des voies du TGV Atlantique. Les pelouses sont régulièrement interrompues par de petites places. Les aménagements sont adaptés aux sportifs de tous âges et de tous niveaux.
Dans les années 1990, la ville a acquis progressivement les 2,6 hectares du bois pour en faire un espace ouvert à tous. Une partie des travaux d'aménagement a été réalisée dans le cadre d'un « chantier-école » (chantier d'insertion sociale). Aménagé de façon « semi-naturelle », le bois de l'Aurore conserve un maximum de niches écologiques que sont des abris pour animaux et pour oiseaux. Une zone naturelle protégée permet à la faune et à la flore de se diversifier à son rythme. Ce parc a été aménagé en cherchant à protéger dans plusieurs espaces un équilibre naturel entre espèces animales et végétales sans intervention de l'homme, en tenant compte de l'influence d'une espèce sur une autre. Deux mares ont été créées, cent-vingt arbres, quatre mille arbustes et plantes basses, des centaines de fleurs de sous-bois ont été plantés. Compte tenu de cet environnement, les chiens doivent être tenus en laisse et les bicyclettes sont interdites sauf pour les petits enfants. Le bois de l'Aurore a été inauguré le 19 juin 1996 par Patrick Devedjian, alors député-maire, comme en témoigne une plaque souvenir à l'entrée de cet espace vert.
Ce parc a été aménagé en 1977 sur l'emplacement d'un terrain vague. Les 44 000 m2 permettent à tous d'y jouer au football, aux boules, au basket. Une aire de jeux est à la disposition des enfants. Ce parc jouxte le bassin de retenue de la Bièvre. Classé « zone d'intérêt écologique », ce dernier abrite plusieurs espèces d'oiseaux dont certaines sont très rares en région parisienne. Face à cette diversité, la ville a installé un observatoire à oiseaux pour permettre aux Antoniens de les observer sans les déranger.
Ce parc de 25 000 m2 est très ensoleillé. Il est situé en bordure de la résidence La Fontaine, près de la Bièvre couverte, en limite des deux départements Hauts-de-Seine et Val-de-Marne. De nombreuses aires de jeux ont été installées. Une partie de ce parc est couverte de cerisiers à fleurs.
Ce square d'une superficie de 18 000 m2 appartenait au groupement des « Castors », association d'habitants qui construisirent leurs logements dans les années 1950. Ces propriétaires l'ont venu à la ville en 1972 pour que la ville l'aménage en espace vert. Des aires de jeu ont été aménagées pour les enfants à l'ombre d'un immense saule pleureur. C'est dans ce square qu'a lieu chaque année le Village de la nature et du jardin.