Les Patella forment un genre de gastéropode prosobranche comestible vivant dans la zone de balancement des marées.
Les espèces de ce genre portent les noms vernaculaires : patelles, arapèdes, berniques, bernicles ou bernaches. Ce sont des dénominations régionales qui, selon les interprétations, peuvent désigner tout le genre ou les quelques espèces qui vivent dans la région en question. Patelle étant le nom le plus générique en France.
La DGCCRF retient les appellations :
La patelle est très facile à pêcher, puisqu'elle est visible à marée basse sur les rochers. Il faut cependant se munir d'un bon couteau.
Malgré tout, elle est très peu pêchée, car sa chair est assez coriace. Elle peut tout de même être utilisée hachée, par exemple dans une sauce « bolognaise » aux patelles.
C'est un fruit de mer particulièrement savoureux lorsqu'il est poêlé dans du beurre.
En Bretagne tout particulièrement, elle est consommée depuis très longtemps et on la prépare souvent au four avec une persillade. Il est important de retirer les antennes et la tête avant de cuire les patelles sans quoi elles auront un goût amer et seront particulièrement dures. Pour ce faire, on presse le centre du mollusque de manière à faire sortir les antennes et la tête, on peut alors les extraire facilement à l'aide d'un couteau. La cuisson est ensuite réalisée en une dizaine de minutes au four.
La coquille de ce mollusque prend la forme d'un « chapeau chinois » appliqué contre les rochers. Les bords de la coquille s'imbriquent parfaitement dans les aspérités de la roche. Ainsi, à marée basse, la patelle ne se dessèche pas. Grâce à une radula circulaire (sorte de ruban muni de petites dents), la patelle râpe les petites algues à la surface des rochers. Elles retournent toujours vers leur lieu de départ [réf. souhaitée], où leur coquille a usé une rainure circulaire dans la roche. Lorsqu'elles se fixent au rocher à l'aide de leur pied musclé, la coquille s'encastre dans cette rainure, ce qui leur évitera de se dessécher. Par ailleurs, aucune vague n'arrivera à les déloger.
Selon le CLEMAM
(sans doute incomplète)