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Espèce | Vache (Bos taurus) | ||
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Région d’origine | |||
Région | Poitou en France | ||
Caractéristiques | |||
Taille | Moyenne | ||
Robe | Unie fauve-froment | ||
Autre | |||
Diffusion | Régionale | ||
Utilisation | Bouchère | ||
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La Parthenaise est une race bovine française originaire de la région de Parthenay, dans les Deux-Sèvres. Elle se caractérise par une robe fauve-froment unie et des muqueuses noires. Elle était la troisième race française en termes d'effectifs lors de la création de son livre généalogique en 1893. Les effectifs ont fortement diminué durant le XXe siècle, avant une relance réussie de la race à partir des années 1980. Autrefois race mixte qui était utilisée pour son travail, son lait et sa viande, elle est aujourd'hui exclusivement utilisée comme race allaitante. Elle y est bien prédisposée grâce à son fort rendement de carcasse, et la finesse du grain de sa viande. On compte aujourd'hui 22 000 vaches en France, principalement situées en Poitou-Charentes et dans les Pays de la Loire.
Elle appartient à la branche fauve du rameau brun, comme sa cousine l'aubrac. Elle serait arrivée dans la région avec le bétail arabe lors de la vague de migration arabe aux VIIe et VIIIe siècles en Europe par l'Espagne.
La parthenaise est originaire de la Gâtine poitevine, région située à proximité de la ville de Parthenay dont elle tire son nom, en Poitou-Charentes. C'est Eugène Gayot qui la baptise ainsi au milieu du XIXe siècle, désignant par ce terme la population de bovins à robe fauve qui peuplait alors l'ouest de la France entre la Loire et la Gironde. Cette race mixte prend une certaine importance dans la partie ouest de la France, et fait partie des premières races bovines à avoir un livre généalogique lorsque celui-ci est créé en 1893. On comptait alors plus d'un million d'individus et la race était la troisième race française en termes d'effectifs. L'essor de la race est alors lié à la situation du vignoble de Cognac. En effet, après le phylloxera, les porte-greffes disponibles ne permettent pas de replanter le vignoble destiné à la production de la prestigieuse eau de vie et les producteurs doivent se reconvertir. Ils optent majoritairement pour la production laitière avec des vaches parthenaises et se font une réputation avec le beurre des Charentes.
Au XXe siècle, la replantation des vignes, la mécanisation (arrêt de la production de bœufs), la concurrence de races laitières plus spécialisées et l'abus des croisements industriels font fondre les effectifs. En 1965, seuls sept producteurs enregistrent leurs animaux sur le registre. En 1980, il reste 7 850 vaches parthenaise. Une relance est faite en abandonnant la traite et l'élevage des bœufs se reconverti vers l'élevage allaitant. Elle passe notamment par la création de l'UPRA parthenaise en 1983. En 2004, l'effectif est remonté à 60 000 animaux. Il comprend 22 000 vaches dont 9 500 sont inscrites au herd-book. 99 % d'entre elles reproduisent en race pure. 600 taureaux dont 210 inscrits au herd-book sont répertoriés. 3 % reproduisent en insémination artificielle et 10 % en croisements..
Elle est élevée depuis très longtemps dans la région, plus particulièrement les Deux-Sèvres et n'en a été exportée que très récemment en Amérique.