Parietaria officinalis | |||||||||
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Classification de Cronquist | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Hamamelidae | ||||||||
Ordre | Urticales | ||||||||
Famille | Urticaceae | ||||||||
Genre | Parietaria | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Parietaria officinalis L., 1753 | |||||||||
Classification APG III | |||||||||
Clade | Angiospermes | ||||||||
Clade | Dicotylédones vraies | ||||||||
Clade | Rosidées | ||||||||
Clade | Fabidées | ||||||||
Ordre | Rosales | ||||||||
Famille | Urticaceae | ||||||||
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La Pariétaire officinale (Parietaria officinalis L.) est une plante herbacée, vivace, de la famille des Urticaceae. Souvent accrochée au vieux murs, étalant ses tiges rousses, elle a reçu de nombreux noms vernaculaires évocateurs : Perce-muraille, Casse-pierre, Espargoule ou Gamberoussette (Haute-Provence). Elle est couverte de poils non urticants mais son pollen est une des sources d’allergènes les plus importantes du Midi.
Parietaria désignait déjà en latin une plante croissant sur les murs, peut-être une pariétaire. Le terme était une substantification au féminin de l’adjectif parietarius «de mur», dérivé de paries, -etis «paroi». Officinalis officinal, c'est-à-dire en vente dans les officines des pharmaciens. Le terme vient du latin officina « atelier, officine ».
C'est une plante herbacée, parfois rougeâtre, à tige velue, dressée, peu ramifiée, assez cassante, mesurant de 10 à 70 cm de hauteur et à forte souche. Les poils couvrant les tiges et les nervures sont courbes et non urticants.
Les feuilles alternes, elliptiques-lancéolées, entières, pétiolées, sont atténuées aux deux extrémités. Le limbe peut faire de 1 à 9 cm et comporte des cystolithes.
Les fleurs sont petites (2-4 mm), subsessiles, verdâtres et réunies par (3-) 5 (-7) en glomérules, à l’aisselle des feuilles et le long de la partie supérieure de la tige. Sur la même plante, on trouve trois types de fleurs : des fleurs femelles (en général, une au centre du glomérule), quelques rares fleurs mâles et des fleurs hermaphrodites entourées de bractées libres et d’un périgone 4-lobé, croissant en tube campanulé (<3mm) après la fécondation. Les 4 étamines sont repliées dans le bouton et se redressent brutalement à l’anthèse en envoyant un nuage de pollen au loin.
Le fruit est un akène, ovoïde, noir, brillant, d’environ 1.5-1.8 mm qui reste entouré du périgone sec (accrescent pour la fleur hermaphrodite, non accrescent pour la fleur femelle).
La floraison s’étale d'avril-mai à octobre.
Fleurs unisexuées : femelle et mâle | ||
Fleur hermaphrodite, bractées et périgone après fécondation |
Elle est plus abondante dans le sud de l'Europe qu'au nord. En France, elle était absente de Corse mais sa présence nous a été signalée en 2008. Elle est absente de l'ouest de la France et rare dans le nord.
On la trouve dans l’Europe méridionale et centrale et dans l’Asie du sud-ouest.
Elle affectionne plus spécialement les terrains sec ou bien drainés, les rochers ou les éboulis, les friches, ruines, décombres et chantiers. C'est une plante rudérale qui pousse souvent au pied des murs et sur les vieux murs (comme son nom l'indique).