| ||||
---|---|---|---|---|
Date d'ouverture | 1985 | |||
Situation | Sainte-Lucie, Lozère![]() Situation : | |||
Superficie | 20 hectares | |||
Nombre d'animaux | environ 130 | |||
Nombre d'espèces | 1 (5 sous-espèces) | |||
Accréditations | ||||
À voir | ||||
Site officiel | http://www.loupsdugevaudan.com |
Le parc à loups du Gévaudan est un parc animalier situé à Sainte-Lucie, sur la commune de Saint-Léger-de-Peyre près de Marvejols, en Lozère. Il regroupe plus de 130 loups en semi-liberté. C'est le plus grand de France.
Le parc est l'œuvre tout d'abord d'un seul homme, Gérard Ménatory, journaliste au Midi Libre qui recueille, en 1961, deux loups polonais (nommés Toundra et Bialow). Ne pouvant les garder dans sa résidence de Mende, il les installe dans une propriété privée sur la commune du Chastel-Nouvel. Ainsi naît l'idée d'ouvrir un parc à loups en terre du Gévaudan. En 1962, le parc zoologique de Sainte-Lucie est recyclé en parc à loups où 5 d'entre eux sont amenés, et 2 ans plus tard, ils seront 10 de plus. En 1985 le parc s'ouvre aux visiteurs, on dénombre alors (mai 1986) 26 loups. En 1989, alors que la France ratifie la convention de Berne relative à la protection de la vie sauvage, on dénombre 86 loups au parc. Au début de l'année 1991, la Fondation Brigitte-Bardot récupère une centaine de loups de Mongolie braconnés et s'adresse au parc pour les sauver, le parc en recueille 80. Ainsi se crée le parc d'observation scientifique où est installée une partie de ces loups. Le parc visiteur s'agrandit, mais la population de loups présents dans celui-ci également, c'est pourquoi 40 loups de Mongolie seront transférés vers le parc d'observation scientifique en 1994. En 1998, Gérard Ménatory décède, sa fille Anne continuera à travailler dans le parc pendant plusieurs années avant de partir pour poursuivre une aventure personnelle. En 2002, le parc, dirigé par Fabrice Tareau, continue ses activités, organisant même, depuis 2004, des rencontres nocturnes avec le loup, menées par Sylvain Macchi, l'un des plus grands spécialiste de l'espèce lupine en France et responsable zootechnique du parc. En 2007, Fabrice Tareau quitte la direction du parc, il a été remplacé par Monsieur Joseph. En 2008, c'est toujours Sylvain Macchi (qui avait succédé à Anne Ménatory) qui est responsable zootechnique du parc animalier, secondé par Audrey Prucca, jeune archéozoologue et assistante zootechnique. | |
Un petit musée accueille le visiteur. On peut y voir des documents sur la Bête du Gévaudan, la place du loup dans les contes, et des publicités lupines, ainsi qu'une collection de photographies signées Sylvain Macchi. Une mini-salle de cinéma (50 places) permet de visionner trois extraits de films différents (dont des extraits de Frère loup de Gérard Ménatory). Un peu plus loin, une tanière peut accueillir les louveteaux. Deux cages ayant servi à amener les loups sauvés par la Fondation Brigitte-Bardot étaient présentes dans ce musée, mais elles ne sont plus visibles actuellement.
La partie la plus intéressante (et la plus longue) de la visite est celle du parc animalier qui dément justement les fausses idées inculquées par les légendes et les contes. Le loup est ainsi montré comme dans son état naturel, et l'on explique au visiteur que le loup, de façon générale, se méfie de l'homme et évite de l'approcher. Il est également rappelé que c'est l'imaginaire collectif qui a finalement ancré dans les mémoires une idée fausse sur cet animal.
Les loups présents dans le parc sont tous issus d'animaux nés en captivité, venant de divers zoos ou parcs européens, ou des descendants des loups de Mongolie sauvés par la Fondation Brigitte-Bardot. Ce sont tous des loups captifs qui ne pourraient pas être réintroduits, même dans des zones protégées, ayant perdu une grande partie de leurs instincts naturels. Néanmoins, le visiteur peut observer leur comportement et mieux cerner (à défaut de mieux comprendre) le prédateur, grâce aux visites guidées.