Ce sont les brevets officiels de la Fédération française de parachutisme.
Aptitude à maîtriser la chute libre à plat et à évoluer en sécurité sous voile. Sanctionne globalement l'aptitude de l'élève à se comporter en sécurité au sein d'une école de parachutisme. Pour l'obtention, il faut également totaliser un nombre minimum de 15 sauts en chute. Avec ce brevet, il est possible de faire des sauts individuels sans assistance de moniteurs, mais la pratique au sein d'une école agréée est obligatoire. C'est le brevet nécessaire pour pouvoir sauter dans un centre école de façon autonome.
Aptitude à la chute libre. Enchaînement de figures (tonneaux, loops avant et arrière, rotations). Pour l'obtention, il faut également totaliser un nombre minimum de 30 sauts en chute, et satisfaire à un examen écrit (QCM) portant sur les bases du largage, de l'aérologie et de la conduite sous voile. Le brevet B donne ensuite accès à 4 qualifications correspondant aux principales disciplines :
Aptitude aux sauts hors centre d'activité, aux sauts de démonstration et de manifestation aérienne et aux sauts spéciaux (montgolfière, etc). L'obtention du brevet C nécessite :
Dans le cas d'un saut hors centre d'activité, le pratiquant détenteur du brevet C se doit de justifier 50 sauts au cours des 12 derniers mois.
En France, deux méthodes d'apprentissage sont proposées aux élèves parachutistes civils :
La formation PAC est beaucoup plus rapide, et permet de découvrir dès le premier saut les sensations de la chute libre. Elle a également un prix plus élevé. Les sauts effectués en formation traditionnelle sont moins chers (parce qu'on saute de moins haut qu'en PAC, et parce que le moniteur s'occupe de plusieurs élèves), mais il en faut un plus grand nombre pour atteindre l'autonomie.
Dans les deux cas, il faut de toute façon quinze sauts en chute pour obtenir le brevet A. Les sauts en ouverture automatique (OA) ne sont pas comptabilisés car la chute libre est considérée comme trop courte.
Chaque méthode a ses partisans, mais le résultat final reste bien entendu le même : parvenir à l'autonomie en chute libre.