Belau | |||||
Palaos (fr) | |||||
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Langues officielles | Anglais, paluan | ||||
Capitale | Melekeok | ||||
Plus grande ville | Koror | ||||
Forme de l’État | République | ||||
- Président - Vice président | Johnson Toribiong Kerai Mariur | ||||
Superficie - Totale - Eau (%) | Classé 195e 459 km2 négligeable | ||||
Population - Totale (2007) - Densité | Classé 211e 20 842 hab. 43 hab./km2 | ||||
Indépendance - Décolonisation | États-Unis 1er octobre 1994 | ||||
Gentilé | paluan, paluane | ||||
IDH (2003) | 0.864 (élevé) ([[Classement IDH des pays|]]) | ||||
Monnaie | Dollar américain (USD ) | ||||
Fuseau horaire | UTC +9 | ||||
Hymne national | Belau rekid | ||||
Domaine internet | .pw | ||||
Indicatif téléphonique | +680 | ||||
Organisations internationales | |||||
Pays ACP, BAD, FAO, AIEA, BIRD, OACI, FISCR, SFI, FMI, CIO, UIP, MIGA, OIAC, Forum des îles du Pacifique, Sparteca, ONU, UNESCO, OMS |
Les Palaos, en forme longue République des Palaos, en paluan Belau /bə.lɑʊ/ prononciation et Beluu er a Belau, en anglais Palau et Republic of Palau, anciennement Pelew ou Pelew Islands, est un pays d'Océanie situé en Micronésie, à l'est des Philippines, au nord de l'Indonésie, à l'ouest des États fédérés de Micronésie et occupant l'extrémité occidentale de l'archipel des îles Carolines. Le pays est découpé en seize États répartis sur plusieurs centaines d'îles dont seulement quelques-unes sont habitées. La plus grande, Babeldaob, abrite dix des seize États, l'aéroport international Roman Tmetuchl et la nouvelle capitale, Melekeok. L'ancienne capitale, Koror, occupe l'île du même nom et abrite plus de la moitié de la population du pays, faisant d'elle sa plus grande ville. Les Palaos obtiennent leur indépendance le 1er octobre 1994 des États-Unis qui avaient reçu un mandat des Nations-Unies. Le tourisme représente l'essentiel de l'activité économique.
Les premiers Européens à baptiser les Palaos sont les Espagnols au XVIe siècle sous le toponyme Islas Pais o Palaos basé sur Pais ou Fais, une île d'où les autochtones disent venir. Les autres nations européennes se basent sur ce toponyme et le traduisent en « îles Palaos » pour les Français et Pelew Islands pour les Britanniques en 1788 lorsque George Keate traduit l'ouvrage An Account of the Pelew Islands, situated in the Western part of the Pacific Ocean de Henry Wilson. Ces formes sont confirmées par des géographes comme les Français Jules Dumont d'Urville et Louis Isidore Duperrey mais aussi le Russe Johann Adam von Krusenstern.
Toujours en se basant sur ce premier toponyme, la forme sans pluriel apparaît lorsque les îles deviennent allemandes en 1899 puis japonaises en 1914. Cette forme au singulier avec un -u final à la place du -o est due à la prononciation en japonais et en allemand bien que dans cette dernière langue, la forme écrite -au se prononce [aʊ], diphtongue souvent décrite comme étant prononcée [ao], et qu'en japonais la forme attestée パラオ (qui se lit [palao]) devrait être correctement translittérée Parao en écriture latine et non Palau. Lorsque les Américains conquièrent les îles Palaos et les intègrent dans le territoire sous tutelle des îles du Pacifique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ils reprennent cette forme au singulier et la généralisent dans le monde anglophone, faisant tomber la forme Pelew en désuétude.
Avec l'évolution du statut des îles Palaos qui gagnent en autonomie en 1979 et accèdent à l'indépendance en 1994, le paluan devient langue officielle et des formes voient le jour dans cette langue. Ainsi, le toponyme Belau est construit afin de retranscrire, selon la graphie anglaise et le plus fidèlement possible, la prononciation locale du nom du pays qui est [bə.lɑʊ]. L'officialisation de ce toponyme en paluan provoque une hésitation des institutions internationales et des différents pays sur la forme a utiliser, l'ancienne translittération étant partout acceptée et reconnue d'autant plus qu'elle est encore utilisée par le gouvernement paluan dans ses documents, publications et communiqués. Ainsi, dans le cas de la France, la délégation générale à la langue française (DGLF) préfère « Belau » à « Palaos » tandis que la division francophone du groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques (GENUNG), la commission de toponymie de l'Institut géographique national, le ministère français des affaires étrangères, l'Unesco, d'autres institutions internationales telles que la FAO, l'OMC, etc., mais aussi les spécialistes francophones de l'Océanie et de la Micronésie, réunis notamment dans la Société des océanistes, utilisent « Palaos » plutôt que « Belau » dans leurs documents en français.