Oxudercinae - Définition

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Introduction

Gobies de la sous-famille
des Oxudercinae
 Boleophthalmus pectinirostris
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Osteichthyes
Classe Actinopterygii
Sous-classe Neopterygii
Infra-classe Teleostei
Super-ordre Acanthopterygii
Ordre Perciformes
Sous-ordre Gobioidei
Famille Gobiidae
Sous-famille
Oxudercinae
— auteur incomplet —, date à préciser

Oxudercinae est une sous-famille de la famille des Gobiidae, regroupant certaines espèces de poissons appelés Gobies.

Spécificités

2 gobies du genre Periophthalmus sur un rocher, à l'air libre

Parmi les gobies, cette sous-famille est très spécialisée. Ils sont capables de survivre hors de l'eau grâce à une combinaison d'adaptations comportementales et physiologiques, y compris des nageoires pectorales qui agissent en tant que simple pattes, la capacité de respirer par leur peau (comme les grenouilles) et de creuser des galeries humides pour éviter l'assèchement. Les membres des Oxudercinae vivent dans les zones de marées, en particulier sur les vasières et dans les forêts de mangrove, et se trouvent seulement dans les régions tropicales et subtropicales.

Adaptations

Adaptations écologiques

Les Oxudercinaes sont exposés à un large éventail de nouveaux prédateurs lors de leur excursion en milieu terrestre incluant oiseaux, reptiles et mammifères. Ils doivent avoir plusieurs adaptations comportementales afin d’éviter d’être capturés L’Oxudercinae adopte entre autres le comportement de soutien qui est utilisé pour la locomotion stationnaire ainsi que le comportement sauteur qui est analogue aux sauts des tétrapodes qui sont utilisés pour éviter la prédation. Ce comportement sauteur apparaît être comme un équivalent écologique de la réponse en milieu aquatique, cependant il est utilisé en milieu terrestre.

Adaptations physiologiques

Les Oxudercinae occupent un habitat dans lequel ils sont souvent exposés à l’air. Ils se déplacent et font des bonds brusques entre les divers habitats du littoral et on les retrouve souvent dans des terriers en présence d’eau mal oxygénée. Ils sont aussi appelés poissons-amphibiens puisque l’échange gazeux en milieu terrestre s’effectue par la peau contrairement en milieu aquatique où l'oxygène est assimilé par des branchies. La structure de l’épiderme est constituée pour l’ensemble du corps d’une couche superficielle, intermédiaire ainsi qu’une strate germinative. Il y a un énorme réseau de capillaires situé dans la couche supérieure et occasionnellement dans la couche intermédiaire. La distance moyenne entre les capillaires des cellules de l’endothélium et la surface de l’épiderme est entre 2.6 à 15.4 µm.

Historique

La dégradation des habitats causés par la pollution, ainsi que par le remplacement des macrophytes natifs des mangroves (Rhizophora mangle, Rhizophora harrizonii, Rhizophora racemosa, Laguncularia racemosa and Avicenia africana) par l’introduction de palmiers (Nypa fruticans) ont conduit certaines espèces comme le Periophthalus barbarus à détenir le statut d’espèces en danger.

Les poissons sont sensibles aux polluants environnementaux, particulièrement tôt dans leur développement surtout depuis que ces agents peuvent interférer avec d’important processus de développement.

Ces poissons présentent différents degrés d’adaptation au mode de vie amphibien et colonisent entièrement les zones de l’infralittoral, médiolittoral et supralittoral

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