Opéra Garnier - Définition

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Légendes et anecdotes

Parmi les anecdotes relatives à l'Opéra Garnier, on peut rapporter les faits suivants, même si certains d'entre eux restent sujets à caution ou relèvent du plus pur fantasme :

  • Le jour de la présentation officielle des plans au concours d'architectes, l'impératrice Eugénie, favorable à Viollet-le-Duc, apostrophe Garnier avec cette question : « Quel est donc ce style ?. Ce n'est pas du grec, ni du Louis XV, ni du Louis XVI ! ». Ce à quoi Charles Garnier répond : « C'est du Napoléon III et vous vous plaignez ! ». L'empereur prend alors à part Charles Garnier et lui murmure : « Ne vous en faites pas, elle n'y connaît rien ! » ; le style Napoléon III était né !
  • L'Opéra Garnier est la 13e salle d'opéra construite à Paris (ces salles étaient fréquemment la proie d'incendies, souvent causés par les « feux de la rampe ») ; le 20 mai 1896, le contrepoids soutenant le grand lustre monumental de la salle cède pendant une représentation du Faust de Gounod et fait une victime... qui occupait le siège numéro 13 ; un « petit rat » a fait une chute mortelle d'une galerie sur la 13e marche du grand escalier.
  • La légende d'un lac souterrain a été entretenue par le célèbre roman de Gaston Leroux : le Fantôme de l'Opéra. Il existe néanmoins un réservoir d'eau construit sous l'Opéra : il sert à stabiliser les fondations et de réserve d'eau en cas d'incendie.
  • Des ruches sont installées sur le toit du Palais Garnier depuis 1982 : elles y ont été placées par un accessoiriste de l'Opéra, apiculteur à ses heures perdues.
  • Le 24 décembre 1907, vingt-quatre disques 78 tours, offerts par Alfred Clark (directeur de la filiale française de la Gramophone Company), furent scellés dans deux urnes hermétiquement fermées et enfouies dans les sous-sols du Palais Garnier. Ce dépôt, renouvelé en 1912, était constitué essentiellement par des enregistrements lyriques des plus grands chanteurs du début du XXe siècle, tels que Enrico Caruso, Emma Calvé, Nellie Melba, Adelina Patti ou Francesco Tamagno. Devant constituer un témoignage pour les générations futures « afin d'apprendre aux hommes de cette époque quelle était la voix des principaux chanteurs de notre temps », il ne devait pas être ouvert avant 100 ans par la volonté expresse d'Alfred Clark. Redécouvert à l'occasion de travaux en 1988, il fut confié à la BnF pour sa sauvegarde. Les 100 ans étant écoulés, les urnes ont été officiellement exhumées le 19 décembre 2007 : elles seront ouvertes en 2008 et les enregistrements de ces Voix ensevelies seront gravés sur CD dans le courant de l'année par EMI, héritière de la Gramophone Company.
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