Oiseau - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Comportement

Les sens

Les sens des oiseaux ne doivent pas différer fondamentalement des mammifères, mais pour certains restent mystérieux : on ne sait pas très bien, par exemple, comment les oiseaux parviennent à se repérer lors de leur migration.

En revanche, on sait que leur vision est remarquable ; ils sont par exemple capables de percevoir les ultraviolets. Les rapaces notamment ont une acuité visuelle importante, deux à trois fois meilleure que celle de l'être humain ; la fovéa d'une buse variable possède environ 100 000 cônes par mm², contre 20 000 chez l'homme, soit 5 fois plus. Les yeux des oiseaux sont très volumineux ; ceux de l'étourneau, par exemple, ont une masse correspondant à 15 % de la masse crânienne (à titre de comparaison, ils ne représentent que 1 % de la masse crânienne chez l'homme). Les oiseaux possèdent une membrane nictitante, ainsi qu'un organe interne, situé dans l'humeur vitrée, appelé peigne, au rôle mal défini. Certaines espèces diurnes possèdent deux fovéas au lieu d'une (par exemple: les hirondelles, sternes, martinets, faucons, colibris...). Les oiseaux nocturnes ont généralement un champ visuel restreint, mais une grande mobilité de la tête (qui peut tourner sur parfois plus de 250°)

Le Kiwi (ici, Apteryx haastii) est un des rares oiseaux à posséder une excellente olfaction. Ses narines sont exceptionnellement situées à l'extrémité distale du bec. Il possède de plus à l'extrémité proximale du bec des plumes fines servant de soies tactiles. Cet oiseau nocturne possède par contre une vision assez peu performante

À de rares exceptions près (Kiwi, Vautour pape), l'olfaction est, chez les oiseaux, considérée comme peu performante, voire absente. Certaines études tendent cependant à montrer que les oiseaux de mer de la famille des Procellariidae sont capables de repérer leurs proies, en particulier l'odeur de l'huile de poisson, à l'odorat.

Bien que les oiseaux n'aient pas de pavillon auriculaire, leur ouïe est développée, surtout chez certaines espèces comme les Strigidae, chez qui elle est suffisante pour localiser une proie dans l'obscurité complète. Cependant l'absence de pavillon les oblige à effectuer des rotations de la tête pour percevoir les sons provenant de différentes directions. Les Salanganes ou le Guacharo des cavernes sont capables, grâce à leur ouïe performante couplée à leurs cris, de se déplacer par écholocation. Contrairement aux Mammifères, l'oreille moyenne des oiseaux ne présente qu'un seul osselet, la columelle. Au niveau de l'oreille interne, la cochlée n'est pas en colimaçon, mais droite.

Les papilles gustatives ne se trouvent pas sur l'extrémité de la langue, mais sur le fond de langue et dans la gorge ; en outre elles sont peu nombreuses (200 pour un Anatinae contre 9000 pour un humain) mais d'autres mécanismes pourraient être mis œuvre pour le goût. Ainsi le sens du toucher (notamment au niveau du bec), pour beaucoup d'oiseaux, semble intervenir lors de la recherche de nourriture.

Le sens du toucher est conféré aux oiseaux par divers corpuscules : les corpuscules encapsulés de Merkel (au niveau de la peau et à l'intérieur de la bouche) et de Grandry (au niveau du palais) participent à la sensibilité tactile générale ; ils seraient les correspondants des corpuscules de Meissner des Mammifères. Les corpuscules de Herbst (qui coorespondraient aux corpuscules de Pacini des Mammifères) seraient davantage sensibles aux vibrations : ils sont particulièrement nombreux sur le bec et les pattes, particulièrement chez des espèces qui doivent trouver leur nourriture « à tâtons » : langue des Picinae, becs des Anatidae (oies, canards) et de nombreux Scolopacidae (bécasses, bécassines et bécasseaux), mais aussi bourrelets colorés qui bordent le bec des oisillons de nombreux passereaux et Picinae.

Les oiseaux possèdent plusieurs organes d'équilibre indépendants, l'oreille interne comme chez les mammifères, et un organe situé dans le bassin.

Un des sens les plus mystérieux est la détection du champ magnétique terrestre, l'organe qui le détecterait serait situé dans le bec ou près des yeux. Ce sens a été pour la première fois démontré expérimentalement en 1967 par Wolfgang Wiltschko sur des rouges-gorges.

Intelligence

Un Ara macao buvant du soda « à la canette »

Bien qu'« avoir une cervelle d'oiseau » signifie ne pas avoir une grande intelligence dans plusieurs cultures, certaines espèces d'oiseaux font preuve de capacités cognitives relativement élevées. Les Corvidae sont réputés être les plus intelligents des oiseaux ; les Psittacidae sont aussi capables de performances remarquables, mais avec beaucoup d'inégalités selon les espèces. D'autre part, il est difficile de définir le terme « intelligence » et aussi de distinguer ce qui fait partie du domaine de l'inné ou du domaine de l'acquis, et donc d'évaluer leur capacité de raisonnement.

Les oiseaux sont capables d'apprendre, on sait par exemple que les petits coucous apprennent le chant de leurs parents adoptifs ou que les corbeaux font leur apprentissage en imitant leurs semblables.

Les plus communes de leurs capacités sont certainement leur représentation spatiale (qui leur permet de s'orienter, de retrouver une source de nourriture ou de construire des nids sophistiqués) et leurs capacités de communication.

Une des capacités les plus surprenantes est l'aptitude assez répandue à se servir d'objet comme outil. Le Corbeau calédonien, par exemple, est capable de se servir d'un bâton pour déloger les insectes dont il se nourrit.

Certains oiseaux sont même capables de compter, comme les Psittacidae, qui sont aussi connus pour non seulement reproduire la voix humaine, mais aussi comprendre ce qu'ils disent et utiliser leur vocabulaire à bon escient.

On a également observé des oiseaux capables de se soigner, par exemple en ingérant de l'argile destinée à combattre les effets néfastes des toxines alimentaires.

Certaines facultés sont pratiquement uniques, le Guêpier d'Orient est capable de se « mettre à la place » de son prédateur, sous-entendu d'extrapoler ce que le prédateur peut voir ou non, faculté partagée uniquement par les Hominidae.

Les déplacements

La plupart des oiseaux sont capables de voler, c'est-à-dire de se déplacer dans les airs; il n'existe qu'une soixantaine d'espèces d'oiseaux coureurs, qui en sont incapables. On estime que tous les ancêtres des oiseaux modernes étaient capables de voler. La perte de cette aptitude, souvent dans des endroits isolés, pourrait être due à l'absence de prédateur (comme pour le Dronte), ou à la faiblesse des ressources alimentaires rendant périlleux les efforts consommateurs en énergie que nécessite le vol ou encore à une adaptation extrême.

Le Petit Pingouin a des ailes adaptées aussi bien au vol qu'à la nage sous l'eau

Il existe plusieurs techniques de vol, la forme des ailes témoigne du type de vol auquel chaque espèce est adaptée, l'étude de la longueur des os du bras permet même d'être plus précis.

Certaines espèces comme les Spheniscidae (dont les manchots), les petits pingouins, les puffins et les cincles « volent » sous l'eau pour s'y déplacer.

Les autres oiseaux coureurs disposent en général d'os de pattes plus robustes et une absence de bréchet. Une étude attentive du squelette permet de savoir si un oiseau peut voler ou pas, ces connaissances sont utilisées pour l'étude des fossiles d'espèces disparues.

Relation entre oiseaux

Communication

Le degré de sociabilité varie selon les espèces et les saisons. La plupart des espèces sont, à une période de leur vie au moins, sociables, même si les différences de comportement entre espèces sont très importantes. Les oiseaux utilisent, dans ce cadre, plusieurs moyens de communication. Bien que leur plumage en soit un, ils utilisent surtout différents signaux visuels constitués de divers mouvements. Ils peuvent également émettre des vocalisations ou d'autres types de sons. La complexité de ces signaux est maximale lors des parades nuptiales et constitue un des moyens de communication les plus codifiés du règne animal.

Les relations sont principalement de trois types :

  • Relations parentales ;
  • Relations mâle-femelle et concurrence entre mâles ;
  • Relations interspécifiques (plusieurs types de commensalismes, surtout alimentaires, sont connus de la part d'oiseaux, vis-à-vis d'autres espèces mais également le cleptoparasitisme et le parasitisme des nids).

Relations intraspécifiques

Types de couple
Les oies sont des oiseaux monogames pour la vie. Les mâles ne participent ni à la construction du nid, ni à l'incubation, mais défendent le territoire et participent à l'élevage des oisillons.

95% des espèces d'oiseaux sont monogames. Dans un certain nombre de cas (en particulier chez les grandes espèces à longue durée de vie), ces couples sont constitués pour la vie. Les grues du Japon sont même symboles de fidélité en Extrême-Orient. D'autres espèces ne sont monogames que pour l'année, on parle de monogamie en série. Parmi les espèces monogames strictes, nombreuses sont celles chez qui la copulation avec d'autres partenaires peut intervenir, selon les circonstances. Dans ces cas, on observe des comportements collaboratifs du père génétique avec le couple. Pour certaines espèces, la monogamie est davantage liée à l'adoption du même territoire qu'à une véritable monogamie. La polygynie se retrouve chez 2% des espèces, la polyandrie ou la polygynandrie chez moins de 1% pour chaque. Chez les Anatidae par exemple, le « viol » est également pratiqué.

Si les mâles aident les femelles dans l'élevage des petits pour beaucoup d'espèces, ceci n'est pas systématique, mais ce comportement est beaucoup plus courant chez les oiseaux que chez les autres classes de vertébrés. La présence des mâles est donc souvent nécessaire à l'incubation et/ou à l'élevage des oisillons, et dans certains cas les femelles n'y participent pas (cas des phalaropes). Chez certaines espèces, les tâches sont strictement divisées: incubation, défense du nid, nourrissage des petits...

L’appariement

Les femelles sont sensibles à de nombreux critères et mettent les mâles en concurrence, bien que chez les Phalaropes, ce sont les mâles qui choisissent les femelles.

Copulation de moineaux domestiques

Un des critères les plus importants est la qualité du territoire proposé par le mâle, cela peut correspondre à quelques cailloux pour un manchot, à un nid très sophistiqué, ou un vaste territoire pour les espèces de rapaces solitaires. Le mâle peut également se mettre en valeur par des vocalisations, des signaux visuels très sophistiqués et codifiés, voire des combats. La santé du mâle peut également être évaluée par la couleur des plumes. Chez certaines espèces peu territoriales, ces parades sont faites par des groupes de mâles sur une petite surface appelée aire de parade. Le cas le plus connu est celui du combattant varié.

L’élevage des jeunes
Un rouge-queue noir (Phoenicurus ochruros) nourrissant ses petits

Après la fécondation, sauf exception, par exemple chez le guillemot de Troïl qui pose son œuf sur la roche nue, la femelle pond dans un nid. Ce nid a des dimensions et une composition variable selon les espèces.

La ponte comprend un nombre d'œufs qui varie selon les espèces de 1 (par exemple chez les Procellariidés ou les grands rapaces) jusqu'à des pontes records de 20 chez la perdrix. Un nombre important d'œufs dans un même nid peut être occasionné par la ponte de plusieurs femelles : ce phénomène est régulier chez l'Autruche et occasionnel chez de nombreuses espèces comme le Tadorne de Belon et le Canard colvert chez les anatidae.

Les oeufs du merle noir sont bleus

Ces œufs possèdent une coquille dure, composée surtout de carbonate de calcium, de couleur propre à chaque espèce. Leur dimension est variable, ainsi que leur masse qui varie d'un minimum de 0,027 g chez le Colibri jusqu'à un record de 2 350 g chez l'Autruche.

L'embryon, pour se développer, doit être maintenu à une température constante. La plupart des oiseaux incubent leur(s) œuf(s) en le(s) couvant. Cette pratique peut être gourmande en énergie et a une durée variable (de 9 à 10 jours chez le Gros-bec à un maximum de 82 jours chez l'Albatros hurleur).

Un exemple d'oisillons nidifuges : les oisillons de canard colvert
Un exemple d'oisillons nidicoles : les oisillons de merle noir

Pour certaines espèces dites précoces ou nidifuges, les oisillons sont capables immédiatement de suivre leurs parents, le cas extrême étant celui des Mégapodes où les petits sont complètement indépendants ou celui des oisillons du guillemot à cou blanc qui abandonnent le nid la nuit après leur éclosion, en suivant les appels des parents vers la mer, où ils sont élevés loin des prédateurs terrestres.

A contrario, chez les espèces dites nidicoles comme les Ardeidae, les poussins naissent aveugles et sans plumes. C'est la Frégate du Pacifique qui détient le record de durée de dépendance avec un poussin qui n'acquiert son plumage qu'au bout de six mois et qui est nourri par ses parents durant quatorze mois. Les efforts que doivent faire les parents pour les nourrir sont donc également très différents selon les espèces.

Chez certaines espèces, le couple se fait aider par un autre membre de l'espèce. Ce phénomène est particulièrement présent chez les espèces de corvidés mais il a été également observé chez des espèces aussi diverses que le Xénique grimpeur, le Milan royal ou la Pie australienne. Les jeunes de la couvée précédente participent régulièrement au nourrissage des poussins de la nichée suivante chez la Poule d'eau.

Durant les quelques heures qui suivent l'éclosion, l'objet animé que l'oisillon voit, est considéré par lui comme son parent. Ce comportement, particulièrement fort chez les oiseaux, s'appelle l’imprégnation.

Relations sociales
Nuée de travailleurs à bec rouge (Quelea quelea) en Namibie

La majeure partie des espèces sont sociables, elles peuvent l'être toute l'année comme le corbeau freux, les sternes, les goélands ou sur une période restreinte de l'année comme les bécasseaux. Dans ce dernier cas, les regroupements peuvent avoir un objectif précis comme la migration ou la nidification. Certaines espèces vivent en groupe pluri-spécifiques, d'autres en groupe de la même espèce. Lorsqu'elles sont grégaires, elles font preuve de comportements sociaux ou collectifs qui peuvent être très complexes comme la chasse en groupe, la constitution de hiérarchie, la coopération filiale dans l'élevage des jeunes, la présence de guetteurs (bernache du Canada), la constitution de nuées ou volées mono ou pluri-spécifiques, ou tout simplement la constitution de colonies.

Ces comportements sont complémentaires au besoin de territorialité; ainsi les adultes de certaines espèces vivant en colonie deviennent très agressifs vis-à-vis de tout intrus en deçà d'une distance minimale de leur nid (fou de Bassan) correspondant le plus souvent à la distance que peut atteindre le couveur avec son bec sans quitter le nid.

Relations interspécifiques

Parasitismes interspécifiques

Certains oiseaux sont cleptoparasites, c'est-à-dire qu'ils se nourrissent, au moins en partie, de proies dérobées à d'autres espèces. Il s'agit en particulier des Labbes et de certaines espèces de Laridés, mais un grand nombre d'espèces sont concernées, notamment des rapaces et des limicoles.

un œuf de vacher à tête brune dans une couvée de moucherolle phébi

Certaines espèces d'oiseaux pondent volontairement dans le nid d'autres oiseaux, de la même espèce ou non. Ce parasitisme de couvée existe sous deux formes, certaines espèces sont obligées d'utiliser cette méthode car elles sont incapables d'élever leurs propres jeunes, et d'autres n'utilisent cette méthode que ponctuellement, comme pour certains Phaethornithinae. Il existe environ une centaine d'espèces parmi les Cuculidae, Indicatoridae, Icterinae, Estrildidae, Anatidae qui sont des parasites obligatoires et les oisillons de la plupart d'entre eux tuent les petits des espèces parasitées et sont nourris par leur hôtes.

Les femelles de coucou gris, par exemple, pondent un œuf directement dans le nid de différentes espèces de passereaux et ceux-ci l'élèvent souvent au dépens de leur propre couvée. Ce coucou apprend même le chant de ses parents adoptifs. Le coucou geai parasite presque exclusivement la pie bavarde. Ce comportement existe également chez plusieurs canards comme la nette rousse qui pond généralement dans son propre nid mais dépose aussi fréquemment des œufs dans les nids d'autres espèces apparentées, en particulier le fuligule morillon.

Ce type de parasitisme, même chez la fuligule à dos blanc de la part de la fuligule à tête rouge où le but du parasitisme se limite à l'utilisation du nid, peut avoir un effet négatif significatif à plus ou moins long terme, même dans le cas où les poussins supplémentaires ne tuent pas ou ne concurrencent pas alimentairement les poussins de la portée.

Prédation

Les oiseaux adultes des plus grandes espèces ont peu de prédateurs exception faite des hommes, d'autres espèces d'oiseaux mais aussi des félins, mustelinae et de certains viverridae.

D'autres espèces d'oiseaux comme le Xénique de Stephen ont disparu ou sont gravement menacées par la prédation d'animaux domestiques comme le chat. Mais ce sont les œufs et les oisillons qui sont les plus vulnérables et qui subissent une prédation importante.

Certains oiseaux sécrètent des composants chimiques contre leurs prédateurs, par exemples les Procellariiformes sont capables d'éjecter une graisse d'odeur désagréable.

On trouve par ailleurs de la batrachotoxine dans la peau et les plumes de l'Ifrita de Kowald et de quelques espèces de Pitohui, tous de Nouvelle-Guinée.

Commensalisme des oiseaux
piquebœuf à bec rouge sur un rhinocéros blanc

Certains oiseaux, comme les piquebœufs s'alimentent en débarrassant les gros mammifères ou les reptiles de leurs parasites. Certains oiseaux aquatiques se nourrissent parfois en profitant des déplacements de proies occasionnés par d'autres espèces s'alimentant. De tels comportements commensaux ont été observés chez le grèbe castagneux en Europe, notamment en France vis-à-vis du cygne tuberculé et du canard chipeau, et à Madagascar vis-à-vis de l'érismature à dos blanc, du dendrocygne veuf, de l'anserelle naine et du canard à bec rouge. Ils ont également été notés chez l'aigrette garzette, la grande aigrette et le héron cendré vis-à-vis du grand cormoran.
Chez le puffin de Parkinson, ce commensalisme alimentaire est semble-t-il obligatoire et s'exerce aussi bien sur d'autres espèces d'oiseaux de mer que sur des cétacés comme les dauphins.

Certaines espèces d'oiseaux granivores ou frugivores favorisent la dissémination des graines d'espèces végétales, comme le gui par la grive draine, et d'autres comme les oiseaux-mouches sont les seules à pouvoir polliniser certaines fleurs.

Bon nombre d'espèces, par leurs cris d'alarme, préviennent les proies potentielles de leur espèce et d'autres de l'approche d'un prédateur.

Page générée en 0.687 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise