En France, l'odontologie est pratiquée par les chirurgiens-dentistes, plus quelques médecins stomatologues. Et la seule spécialité reconnue actuellement est l'orthodontie (plus précisément appelée orthopédie dento-faciale).
En Belgique, elle est pratiquée par les Licenciés en sciences dentaires, ou "LSD", et également quelques médecins stomatologues. L'orthodontie, ou Orthopédie dento-faciale, est aussi reconnue comme spécialité, tout comme le dentiste généraliste et le parodontologue (parodontologie).
Contrairement à la France, la Belgique ne reconnaît aujourd'hui aucun "Ordre des dentistes". Celui-ci est "remplacé" par les Commissions médicales provinciales, créées en 1817 dans chacune des provinces belges et chargées, entre autres, de valider les diplômes.
Par contre, trois associations sont représentatives de toute la profession dentaire belge : Verbond der Vlaamse Tandartsen du côté néerlandophone du pays, Société de médecine dentaire asbl et Chambre syndicales dentaires asbl du côté francophone.
Le sujet est en fait plus vaste que ce que l'on pourrait croire de prime abord : étudier la dent consiste à connaître la façon dont elle naît (embryologie), la façon dont elle vit dans l'environnement buccal (mastication, phonation, déglutition & science de l'occlusion dentaire) et la façon dont elle meurt (carie dentaire non soignée aboutissant à une nécrose de la dent par exemple).
La dent n'est pas autonome dans la cavité buccale, c'est un organe à part entière qui est traversé par un flux sanguin (vascularisation) et des terminaisons nerveuses (sensibilité). Elle évolue en symbiose avec l'os dans lequel elle est implantée et dépend aussi de la gencive qui l'environne. La dent est soumise à de puissantes contraintes masticatoires, dues aux muscles manducateurs insérés sur la mâchoire inférieure. Elle est en outre immergée en permanence dans la salive et les liquides alimentaires, dont l'acidité peut présenter des variations considérables.
Par extension l'odontologie est l'étude de tout ce qui concerne la physiologie, la pathologie, la thérapeutique des dents, de leurs tissus de soutien, tels la gencive, l'os maxillaire et mandibulaire, ainsi que des sécrétions salivaires (1/2 tonne par an).
L'approfondissement des connaissances médicales a conduit les odontologistes à diviser leurs activités en plusieurs disciplines :