Nouvelle-Calédonie - Définition

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Infrastructures

Santé

La Nouvelle-Calédonie compte sept centres hospitaliers, répartis entre trois établissements publics, dont cinq dans le Grand Nouméa (quatre du centre hospitalier territorial CHT et un centre hospitalier spécialisé CHS) et deux en Province-Nord (Centre hospitalier du Nord CHN) :

  • CHT : 516 lits et places au 31 décembre 2007 dont 457 de court séjour (220 en médecine, 133 en chirurgie, 64 en obstétrique et 40 en soins critiques), 34 de moyen séjour et 25 de long séjour :
  • CHT Gaston-Bourret : au centre-ville de Nouméa, sur le port, à l'emplacement de l'ancien fort Constantine (première construction de Port-de-France en 1854), 267 lits de court séjour (14 à ouvrir en 2008) et quelques 20 places d'hospitalisation de jour,
  • CHT de Magenta : dans le quartier du même nom à Nouméa, pôle « mère - enfant » du CHT en accueillant les services de pédiatrie, gynécologie, obstétrique et la maternité, quelques 160 lits de court séjour, 14 places d'hospitalisation de jour et 13 postes d'hémodialyse,
  • Centre médical du Col de la Pirogue : situé dans le col qui lui a donné son nom dans la commune de Païta, à 40 km de Nouméa, centre de convalescence et de rééducation, 34 lits de moyen séjour,
  • Centre Raoul Follereau : sur la presqu'île de Ducos, centre Hansénien, ou léproserie, 25 lits de long séjour et accueille en permanence une quinzaine de malades.
  • CHS Albert-Bousquet : à Quartiers de Nouméa#Nouville à Nouméa, centre de psychiatrie et gériatrie, 263 lits (76 en gériatrie dont 56 en long séjour et 20 de réadaptation de moyen séjour, et 187 en psychiatrie dont 108 complets et 79 partiels).
  • CHN : 80 lits dont 66 en court séjour (31 en médecine, 15 en chirurgie, 25 en obstétrique et 5 en soins critiques) et 14 de moyen séjour :
  • CHN Paula Thavoavianon : à Koumac sur la côte ouest, 42 lits en court séjour (17 en médecine, 13 en chirurgie, 9 en obstétrique et 3 en soins critiques),
  • CHN Raymond-Doui Nébayes : à Poindimié sur la côte est, 38 lits dont 24 en court séjour (14 en médecine, 2 en chirurgie, 6 en obstétrique et 2 en soins critiques) et 14 polyvalents de

soins de suites et de réadaptation en moyen séjour.

À ceci s'ajoutent trois cliniques privées, toutes à Nouméa, pour 178 lits de court séjour au 31 décembre 2007 (63 en médecine, 73 en chirurgie, 26 en obstétrique et 16 en soins critiques) :

  • Clinique Magnin : à la Vallée des Colons, la plus ancienne (1938) et plus importante clinique privée avec 82 lits (16 en médecine, 40 en chirurgie, 19 en obstétrique et 7 en soins critiques), elle fut la première maternité créée sur le Territoire, et reste encore aujourd'hui le deuxième lieu d'accouchement derrière le CHT de Magenta, et a également été le premier centre d'urgences et la première banque du sang (en 1952), elle occupe aujourd'hui le 1er rang des hôpitaux calédoniens en matière d'urologie,
  • Clinique de la Baie des Citrons : dans le quartier du même nom, une SARL de groupement de médecins, 62 lits (21 en médecine, 32 en chirurgie et 9 en soins critique),
  • Polyclinique de l'Anse Vata : dans le quartier éponyme, héritier d'un hôpital militaire américain de la Seconde Guerre mondiale, surtout connu pour sa maternité (le 3e lieu d'accouchement du Territoire), 34 lits (26 en médecine, 1 en chirurgie et 7 en obstétrique).

La capacité totale d'hospitalisation en court séjour était donc au 31 décembre 2007 de 701 lits soit une densité de 2,9 lits pour 1000 habitants. Avec le moyen et long terme et la psychiatrie complète, on arrive à 958 lits, soit 3,96 lits d'hôpital pour 100 000 habitants (ce même rapport était à la même date 7,08 lits pour 1 000 habitants en France métropolitaine, le taux de la Nouvelle-Calédonie s'apparentant avec ceux en Europe de l'Italie, de l'Espagne, de la Suède, du Danemark ou de Chypre) Il faut y adjoindre les 42 lits des 22 Centres médico-sociaux (dits « dispensaires »). De nombreuses opérations très spécialisées et un certain niveau technique (notamment pour le traitement des tumeurs, des maladies de l'appareil circulatoire, du système nerveux ou les malformations) nécessitent des évacuations sanitaires (Evasans), essentiellement vers l'Australie : leur nombre a atteint un niveau record en 2004 (environ 2 200), mais a tendance à décroître fortement depuis (il n'y en a eu quelques 1 250 en 2008). Le fort taux d'occupation des établissements existants, l'exiguïté, la vétusté et la non-adaptation à une médecine moderne des locaux historiques de Gaston-Bourret et l'éclatement du CHT en quatre sites différents ont poussé les pouvoirs publics à lancer leur réunion sur un pôle commun, dans le quartier de Koutio à Dumbéa, soit la banlieue proche de Nouméa : les travaux « Médipôle » (sur 75 000 m2, il est prévu pour offrir environ 650 lits et doit comprendre l’hôpital proprement dit, un plateau technique de 12 salles d’opération, un bâtiment logistique, l’Institut Pasteur, le centre de radiothérapie dédié au traitement du cancer et un centre de soins de suite et de rééducation CSSR), dont le coût est évalué à 37 milliards de F CFP lors de son lancement et de son premier vote au Congrès en 2005 puis revu à 44 milliards (avec un second vote) en 2009, doivent débuter en 2010 et aboutir en 2015.

Il existe de plus 42 lits polyvalents de proximité dans 26 Centres médico-sociaux (dits « dispensaires ») chargés de répondre aux besoins de la population dans le domaine curatif, de l’urgence et de la prévention, gérés par les Directions provinciales des affaires sanitaires et sociales (DPASS) et répartis en zone rurale (la « Brousse » et les Îles). 23 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries prennent le relais dans le reste du Territoire :

  • dans les Îles Loyauté, seule des trois Provinces à ne pas disposer de centres hospitaliers, les dispensaires peuvent jouer le rôle de relais de ces derniers et sont donc plus fournis en lits que ceux de la Grande Terre : ils sont 5 (Wé et Chépénéhé à Lifou, Tadine et La Roche à Maré et Ouloup à Ouvéa) pour 31 lits, et 15 centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (à Hnacaom, Siloam, Hnathalo, Hnaeu, Wedrumel, Drueulu, Mu et Hmelek sur Lifou, à Wabao, Hnawayetch, Rawa et Pénélo sur Maré, à Mouli et St Joseph sur Ouvéa, et à Tiga).
  • dans le Sud : 7 dispensaires (à Boulari au Mont-Dore, à Vao à l'île des Pins et dans les villages-centres de Païta, La Foa, Bourail, Thio et Yaté) pour 9 lits, et 6 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (à Dumbéa et Dumbéa Nord, à Plum et l'île Ouen au Mont-Dore, et à Unia et Goro à Yaté),
  • dans le Nord : 14 dispensaires, soit un dans chaque village-centre de commune à l'exception de Koumac (qui dispose d'un hôpital) et de Pouembout (le village formant une agglomération quasi continue avec Koné) pour 2 lits seulement, et 2 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (au village minier de Népoui à Poya et à la tribu de Bondé à Ouégoa).

Pour ce qui est de la présence de médecins, ils étaient 545 en activité au 1er janvier 2008, soit une densité de 223 médecins pour 100 000 habitants (soit largement moins qu'en France métropolitaine où elle est de 339 médecins pour 100 000 habitants au 1er janvier 2009), dont 258 libéraux (105,6 pour 100 000 habitants) et 287 salariés (117,4 pour 100 000 habitants). Il existe toutefois de fortes disparités géographiques puisque la densité se rapproche dans le Sud de celle de la métropole avec 274,2 médecins pour 100 000 habitants (un niveau comparable à celui de pays européens comme la Finlande, et supérieur à celui du Royaume-Uni), contre seulement 96,3 dans le Nord et 79,8 dans les Îles. 46,8 % d'entre eux (255) sont des généralistes, avec une densité encore une fois en dessous de celle de la France métropolitaine même si l'écart est moins important (104,3 contre 135). Pour ce qui est des spécialistes, ils sont avant tout concentrés dans le Sud (158,3 pour 100 000 habitants, soit environ le niveau de la métropole, alors que la densité est seulement de 21,88 dans le Nord, nulle aux Îles et de 118,7 pour l'ensemble du Territoire) et plus particulièrement dans les grands centres hospitaliers de Nouméa. Aux médecins, il faut ajouter quelques 125 chirurgiens-dentistes (densité de 51,1 pour 100 000 habitants, assez prêt des 68 de la métropole à la même date), 106 sages-femmes (163,2 pour 100 000 femmes âgées de 15 à 49 ans, c'est là une densité supérieure à celle de la France métropolitaine, qui était de 125 pour 100 000 femmes dans la même tranche d'âge à la même date), 141 pharmaciens (57,7 pour 100 000 habitants seulement, soit moins de la moitié de la densité de l18 de la métropole) dans 57 officines (54 libérales, dont 21 à Nouméa, 14 dans les autres communes du Grand Nouméa et 19 en « Brousse » et Îles, et 3 mutualistes, dont 2 à Nouméa et 1 hors-Grand Nouméa), 1 098 infirmiers (449,2 pour 100 000 néo-calédoniens, contre 780 en France métropolitaine) et 116 masseurs-kinésithérapeutes (47,5 pour 100 000 néo-calédoniens, là encore une densité moitié moins forte qu'en métropole où elle atteint 105 au 1er janvier 2007).

Science et éducation

Éducation

Le système éducatif est le même que dans le reste de la France, avec quelques adaptations liées au statut et à la formation des enseignants du primaire, de compétence locale, au contenu pédagogique pouvant être enrichi par les différentes collectivités pour y intégrer les spécificités culturelles, historiques et géographiques du Territoire, et au calendrier scolaire. En effet, la Nouvelle-Calédonie est la seule collectivité de la République, avec Wallis-et-Futuna, à faire correspondre ses « grandes vacances » avec la saison chaude, ce qui fait que son année scolaire s'échelonne de fin février ou début mars à la fin décembre.

Compétences

La loi organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie donne la compétence de l'enseignement primaire public (programmes, sous réserve de la compétence des provinces pour leur adaptation en fonction des réalités culturelles et linguistiques, formation des maîtres et contrôle pédagogique) à la Nouvelle-Calédonie.

Les compétences de l'enseignement secondaire public (sauf la réalisation et l'entretien des collèges, déjà de compétence provinciale), de l'enseignement privé (primaire et secondaire), de l'enseignement agricole et de la santé scolaire relèvent quant-à-elle de l'article 21-III : elles sont exercées par l'État jusqu'à leur transfert à la Nouvelle-Calédonie décidées par le Congrès local à la majorité des 2/5e durant les mandatures 2004-2009 ou 2009-2014, selon les dispositions prévues par l'article 26. Après obtention de certaines garanties notamment financières de l'État, qui conserve la gestion des diplômes nationaux, la définition des programmes, adaptables localement par le Territoire ou, déjà depuis 1989, par les Provinces, et la qualification des enseignants, le vote du Congrès a adopté le transfert à l'unanimité le 1er décembre 2009 : la Nouvelle-Calédonie assurera à compter du 1er janvier 2012, outre la possibilité d'adapter les programmes nationaux, le pilotage du système éducatif du secondaire et du privé : répartition des moyens humains et financiers mis à sa disposition, organisation des structures de concertation et d’expertise nécessaire, définition de l’offre de formation, des orientations pédagogiques, des conditions de scolarisation, de la carte scolaire, de l’orientation et l’affectation des élèves, de l’accompagnement pédagogique des maîtres du 1er degré, de la construction, de la rénovation et de l’entretien des lycées et enfin de l’organisation de la santé scolaire.

Selon l'article 27, le Congrès peut également, à partir de 2009, adopter une résolution tendant à ce que lui soit transférée, par une loi organique ultérieure, la compétence de l'enseignement supérieur.

Les compétences des collectivités locales sont de plus :

  • communes : gestion des fournitures scolaires et frais de fonctionnement des écoles primaires (cantines, transports notamment), la construction et l'entretien des écoles primaires et gestion du personnel municipal en exercice dans celles-ci.
  • provinces : gestion administrative des instituteurs et professeurs des écoles, établissement de la carte scolaire, octroi de bourses, aides scolaires et subventions, l'adaptation des programmes aux réalités culturelles et linguistiques (dans le domaine de l'enseignement des langues kanak ou les programmes adaptés en histoire, géographie, éducation civique et arts plastiques notamment), gestion des internats et construction et équipement des collèges.

Les compétences exercées dans ce domaine par la Nouvelle-Calédonie (à ce jour, uniquement le primaire public, et plus tard à partir de 2012 le secondaire public et l'ensemble du privé) dépendent de la Direction de l'Enseignement de la Nouvelle-Calédonie (DENC) au sein du Gouvernement local, et celles relevant encore de l'État sont gérées par un vice-rectorat. La formation initiale des instituteurs et la formation continue des enseignants du primaire sont assurées par l'Institut de formation des maîtres de Nouvelle-Calédonie (IFMNC), établissement public géré par le Gouvernement local, et les professeurs des écoles (dont la compétence de la formation dépendant pourtant bien de la Nouvelle-Calédonie) et du second degré par l'IUFM du Pacifique.

Enseignement primaire

Il y avait à la rentrée 2009 36 502 élèves inscrits dans le primaire (27 034 ou 74,06 % dans le public et 9 468 et 25,94 % dans le privé), répartis dans 288 écoles (soit en moyenne 127 élèves par établissement, 198 ou 68,75 % sont dans le public et 90 ou 31,25 % dans le privé) et 1 966 enseignants chargés de classe (1 459 dans le public et 507 dans le privé sous contrat). Il y a donc en moyenne 18,56 enfants par enseignant (18,53 dans le public, 18,67 dans le privé). Ils sont 12 659 en maternelle (9 170 dans le public et 3 489 dans le privé), 23 637 en école élémentaire (17 658 dans le public, 5 979 dans le privé) et 206 dans l'éducation spécialisée. Ils sont répartis :

  • en Province Sud : 25 389 élèves (69,56 %, dont 8 936 en maternelle, 16 276 en école élémentaire et 177 dans l'éducation spécialisée). Plus qu'ailleurs en Nouvelle-Calédonie, le public domine et distance le privé. Il y a ainsi 20 211 élèves dans le public (74,76 % de l'ensemble du public néo-calédonien, et 79,61 % du total provincial) pour 5 178 dans le privé (à peine 54,69 % du privé territorial, et 20,39 % des écoles de la province). Ils sont répartis dans 127 écoles (44,1 %, 103 rien que dans le Grand Nouméa dont 60 à Nouméa), dont 106 publiques (53,53 % de l'ensemble du public néo-calédonien, et 83,46 % des établissements provinciaux) et 21 privées (23,33 % seulement du privé local, 16,54 % du total provincial), avec quelques 1 250 enseignants chargés de classe (1 000 dans le public, 300 dans le privé). Les établissements sont donc de taille plus importante que sur le reste de la Nouvelle-Calédonie (quelques 200 élèves par école), mais le nombre moyen d'élèves par enseignant (20 environ) est à peine plus forte que la moyenne territoriale (1 élève de plus par instituteur en moyenne).
  • en Province Nord : 7 434 élèves (20,37 %, dont 2 453 en maternelle, 4 965 en école élémentaire et 16 en éducation spécialisée), avec un écart entre les poids du public et du privé plus étroit que dans le Sud, se rapprochant de la moyenne territoriale : 4 770 enfants sont inscrits dans le public (17,64 % des élèves du public néo-calédonien, 64,16 % de la population scolaire provinciale) et 2 664 dans le privé (28,14 % du privé local, 35,84 % des écoliers du Nord). Et le nombre d'établissement s'équilibre entre les deux : sur 89 écoles (30,90 %, 35 sur la côte Ouest, Poum comprise, 53 sur la côte Est et 1 aux îles Belep), 45 sont publiques et 44 privées (pratiquement la moitié des établissements privés du Territoire). Il y a environ 500 enseignants chargés de classe. Les établissements sont de taille réduite (84 élèves en moyenne par école), et c'est là que l'on trouve les plus petites classes (la densité s'établit à environ 15 élèves par enseignant, soit quelques 4 élèves de moins que la moyenne territoriale).
  • aux îles Loyauté : 3 679 élèves (10,08 %, dont 1 270 en maternelle, 2 396 en école élémentaire et 13 en éducation spécialisée), et privé et public s'équilibrent presque : la population scolaire y est respectivement de 1 626 (17,17 % du privé néo-calédonien, 44,2 % des écoliers loyaltiens) et 2 053 enfants (7,59 % du public territorial, 55,8 % des inscrits aux Îles). Pourtant, l'écart reste fort en nombre d'établissements : sur 72 écoles (36 à Lifou, 24 à Maré et 12 à Ouvéa), 47 sont publiques et 25 privées. Le nombre d'enseignants chargés de classe est de 200 environ, répartis pratiquement à égalité entre le public et le privé. La taille des établissements est en moyenne largement plus faible qu'ailleurs sur le Territoire (quelques 51 élèves par école en moyenne), même si ceux du privé sont légèrement plus gros (moyenne de 65 écoliers). Mais la taille des classes correspond pratiquement à la moyenne territoriale avec une densité d'environ 18 enfants par enseignant.
Enseignement secondaire

Il y avait à la rentrée 2009 32 463 élèves inscrits dans le secondaire (24 235 ou 74,65 % dans le Sud, 5 500 ou 16,94 % dans le Nord et 2 728 ou 8,4 % dans les Îles), dont 22 192 dans le public (68,36 %, avec là encore une proportion plus forte dans le Sud avec 70,25 % des élèves de la province inscrits dans ce type d'établissement) et 10 271 dans le privé (31,64 %, toujours plus présent dans le Nord, où il regroupe 33,62 % des inscrits, mais surtout dans les Îles où ce taux atteint 44,46 %). Ils sont répartis dans 73 établissements (37 publics et 36 privés), avec 2 763 enseignants chargés de classes (1 800 dans le public et 963 dans le privé).

Sur le total d'élèves, 25 371 (78,15 %) sont inscrits dans une filière générale ou technologique. Depuis la rentrée 2010, le nombre d'établissements dispensant ce type d'enseignement est de :

  • 53 collèges (30 publics et 23 privés) dont 17 avec SEGPA (14 publics et 3 privés) :
  • 19 dans le Grand Nouméa (15 publics, parmi lesquels 7 avec SEGPA, et 4 privés catholiques, dont 2 avec SEGPA) dont 10 à Nouméa (8 publics dont 4 avec SEGPA, et 2 privés dont 1 avec SEGPA), où se trouvent les plus gros établissements du Territoire dont surtout les collèges publics de Magenta et Jean-Mariotti avec plus de 1 000 élèves et 40 classes. On trouve également dans l'agglomération le plus vieux collège du Territoire (le collège public George-Beaudoux à Nouméa, héritier du collège La Pérouse fondé sous le nom de collège de Nouméa en 1881) et le plus récent à cette date (le collège Ondémia de Païta-Nord inauguré à la rentrée 2010).
  • 8 dans la « Brousse » de la Province Sud (4 publics et 4 privés catholiques) dont 2 (1 public, 1 privé à chaque fois) à La Foa, Bourail et Thio et 1 à Yaté (public) et à l'île des Pins (privé).
  • 16 en Province Nord (7 publics, 5 avec SEGPA, et 9 privés, 1 avec SEGPA) dont 5 sur la côte ouest (2 publics, tous deux avec SEGPA, à Koné et Koumac, et 3 privés protestants, à Voh, Kaala-Gomen et Poum) et 11 sur la côte est (5 publics, dont 3 avec SEGPA à Poindimié, Houaïlou et Canala, les deux autres collèges publics étant situé à Hienghène et Ouégoa, et 6 privés, dont 3 protestants, à Ponérihouen et 2 à Houaïlou dont surtout celui de Do-Néva héritier de la mission fondée en 1902 par le pasteur Maurice Leenhardt, et 3 catholiques, à Pouébo, Ponérihouen et Poindimié).
  • 10 aux Îles Loyauté (4 publics, dont 2 avec SEGPA, et 6 privés) dont 4 à Lifou (1 public, avec SEGPA, à Wé, et 3 privés, dont 2 protestants, à Wé et Chépénéhé, et 1 catholique, à Hnathalo), 3 à Maré (2 publics, à La Roche avec SEGPA et à Tadine, et 1 privé protestant, à Tadine) et 3 à Ouvéa (tous à Fayaoué, 1 public et 2 privés, 1 protestant à Fayaoué et 1 catholique).
  • 4 « groupements d'observation dispersés » (GOD), annexes de collèges (3 publiques et 1 privée) :
  • 3 en Province Nord (2 publiques, dont une annexe du collège de Canala à Kouaoua et une de celui de Koné à Népoui dans la commune de Poya, et 1 privée protestante, celle du collège Do-Néva de Houaïlou à Canala).
  • 1 publique aux Îles Loyauté, celle de Mu rattachée au collège de Wé à Lifou.
  • 8 lycées (5 publics et 3 privés) :
  • 6 dans le Grand Nouméa (3 publics et 3 privés, dont 2 catholiques et 1 protestant), dont 4 à Nouméa avec 2 publics (le lycée La Pérouse dans le quartier de la Pointe de l'Artillerie qui est lui aussi, comme le collège Baudoux, l'héritier de l'ancien collège La Pérouse et qui reste le plus important du Territoire avec près de 1 500 élèves et 59 classes, et le lycée Jules-Garnier à Quartiers de Nouméa#Nouville) et 2 privés (le catholique lycée Blaise-Pascal à l'Anse Vata, plus important lycée privé du Territoire avec quelques 1000 élèves dans 35 classes, et le protestant Do Kamo à la Vallée des Colons). À la limite entre les communes de Nouméa et Dumbéa, le lycée du Grand Nouméa a ouvert à la rentrée 2000 et est aujourd'hui le deuxième lycée néo-calédonien voir le premier plus ou moins à égalité avec La Pérouse (lui aussi environ 1 500 élèves et 58 classes). Le lycée catholique Apollinaire-Anova est situé à Païta.
  • 1 public en Province Nord, celui Antoine-Kéla de Poindimié.
  • 1 public aux îles Loyauté, le lycée polyvalent des Îles Williama-Haudra à Wé sur Lifou.


À ceci s'ajoutent 7 092 élèves (12,85 %) inscrits dans un cursus professionnel, répartis dans :

  • 14 lycées professionnels (5 publics et 9 privés) :
  • 7 dans le Grand Nouméa (3 publics et 4 privés, dont 3 catholiques et 1 protestant). 4 sont à Nouméa même : 3 publics (le lycée commercial et hôtelier Auguste-Escoffier à la Pointe de l'Artillerie, en face du lycée La Pérouse, le LP Pétro-Attiti à Rivière-Salée et le lycée industriel Jules-Garnier associé au lycée du même nom à Quartiers de Nouméa#Nouville) et un privé protestant (le LP Do Kamo associé au lycée du même nom à la Vallée des Colons). Les trois autres lycées privés, tous catholiques, sont le LP Saint-Pierre-Chanel à La Conception au Mont-Dore et les LP Marcellin-Champagnat et Jean-XXIII à Païta.
  • 2 privés catholiques en Province Sud hors-Grand Nouméa, à Bourail : Père-Guéneau et Saint-François-d'Assise.
  • 5 en Province Nord dont 2 publics (le LP Augustin-Ty de Touho et le lycée agricole de Nouvelle-Calédonie de Pouembout) et 3 privés (1 protestant : le lycée agricole de Houaïlou, 2 catholiques : celui Johanna-Vakié à Houaïlou et Gabriel-Rivat à Pouébo).
  • 2 en Province Sud : celle de la Vallée du Tir à Nouméa rattachée au collège de Kaméré, et celle du collège de La Foa.
  • 4 en Province Nord dont 2 sur la côte ouest (Koné et Koumac) et 2 sur la côte est (Poindimié et Houaïlou).
  • 2 aux Îles Loyauté : celle du collège de La Roche à Maré et celle d'Ouvéa rattachée au lycée polyvalent de Lifou.
Enseignement supérieur

À la rentrée 2009, l'enseignement supérieur regroupaient quelques 3 750 étudiants, dont 62 % (environ 2 800 inscriptions) à l'université de la Nouvelle-Calédonie, 20 % en classes supérieures des lycées (BTS, CPGE), 5 % à l'IFM-NC, 4 % en BTS en alternance dispensés par la CCI, 3 % à l'IUFM du Pacifique, 3 % à l'IFPSS-NC, 2 % à l'EGC et 1 % à l'ENEP. L'essentiel (si ce n'est la totalité) de l'offre de formation se situe à Nouméa ou dans le Grand Nouméa.

  • L'université de la Nouvelle-Calédonie est née en 1987 sous le nom d’université française du Pacifique répartie entre deux centres universitaires : celui de Nouvelle-Calédonie et celui de Polynésie française, le siège administratif de l'université étant à Tahiti. En 1999, les deux centres sont devenus deux universités autonomes et l'antenne calédonienne est devenue l'université de la Nouvelle-Calédonie (UNC). Il s'agit de la plus petite université de France par ses effectifs, avec, en 2008, 2 800 étudiants, 82 enseignants-chercheurs et enseignants et 55 agents administratifs et de bibliothèque. Elle est répartie sur trois sites, tous situés à Nouméa : deux à Nouville à l'ouest (Nouville-Banian : département des Sciences et Techniques, Nouville-Ateliers : département de Droit, Gestion et Économie) et un à Magenta à l'est (département des Lettres, Langues et Sciences humaines). Il est prévu de réunir bientôt les départements en un seul grand campus universitaire à Nouville, les travaux ont commencé en 2005 et doivent s'achever en 2011. L'université n'offre pas de formation au-delà du premier cycle (c'est-à-dire la licence dans le cadre de la réforme LMD), à l'exception d'un master professionnel de développement et d'aménagement du territoire (DEVTAT) ouvert en 2005, d'un autre en sciences de l'environnement créé en 2009 et d'un troisième de management international de l'entreprise prévu pour commencer à la rentrée 2010, d'un master recherche sur les « Espaces, Sociétés et Littératures des Mondes océaniens » (ESLMO) inauguré en 2009 ainsi que de plusieurs masters 1 recherches créés en collaboration avec des établissements supérieurs métropolitains à partir de 2009 notamment en droit pénal et carrière judiciaire et en droit public et collectivités territoriales (un master de droit, ouvert en 2005, a été fermé en 2006). Il existe également une unique école doctorale. Les licences offertes sont : mathématiques-informatique, systèmes informatiques et logiciels option Développeur d'applications intranet / internet (licence professionnelle), physique-chimie, sciences de la vie et de la terre, droit, économie et gestion, commerce spécialisé en Achats et Logistique (licence professionnelle), lettres modernes, anglais, histoire, géographie et langues, littératures et civilisations océaniennes. Il a également été ouvert en 2003 une première année de médecine en collaboration avec le CHU de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Plusieurs DEUST y sont ouverts : géosciences, métallurgie, « Animation et Gestion des Activités Physiques, Sportives ou Culturelles » intégré au cursus STAPS et génie informatique et électronique des systèmes.
  • Classes supérieures des lycées : il existe 18 offres de BTS répartis dans quatre lycées, à savoir les trois publics du Grand Nouméa et celui privé catholique de Blaise Pascal. Il existe 7 classes préparatoires aux grandes écoles dont 4 scientifiques (en physique, technologie et sciences de l'ingénieur) au lycée Jules-Garnier et 3 Classes préparatoires économiques et commerciales (à l'ENS Cachan et, à partir de la rentrée 2010, des classes de la section Économique et Commerciale option Technologique ECT) au lycée du Grand Nouméa, en partenariat avec l'UNC. Le Grand Nouméa dispose également de 2 classes formant au diplôme de comptabilité et de gestion.
  • La formation des enseignants (primaire et secondaire, public et privé), regroupe 9 % des étudiants en 2009, avec trois établissements. Tout d'abord, deux organismes ont été formés en 1990 par la division du « Centre de formation et de recherche pédagogique » (CEFOREP), créé en 1969 sous le nom d'école normale avant d'être rebaptisé en 1971, à savoir : l'Institut de formation des maîtres de Nouvelle-Calédonie (IFM-NC), nouveau nom depuis le transfert de la compétence de l'enseignement primaire public à la Nouvelle-Calédonie de l'ancien Institut territorial de formation des maîtres, pour le public ; et l'École normale de l'enseignement privé (ENEP) pour le privé. Situé en face du collège Mariotti à Nouméa, dans le quartier de l'Anse Vata, le premier assure la formation initiale et continue des maîtres et des enseignants du premier degré public ainsi que celle des instituteurs amenés à enseigner les langues et cultures kanak. Pour sa part, l'ENEP, située au Centre-ville, en bordure de la place des Cocotiers et des locaux partagés avec l'école catholique Saint-Joseph-de-Cluny, forme les instituteurs pour les trois enseignements (catholique, Alliance libre réformée et Fédération de l'Enseignement libre protestant). Ils préparent au même diplôme : celui d'instituteur et le DEUG d'« enseignement 1er degré ». Il existe également un IUFM du Pacifique commun aux trois collectivités françaises du Pacifique sud (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna) dont les services centraux ainsi que l'antenne néo-calédonienne sont localisés à Nouville sur un nouveau site ouvert en 2005 près du campus universitaire. Il prépare aux concours du professorat des écoles et des professeurs de lycées professionnels en Lettres-histoire et Anglais-lettres, aux CAPES de Lettres modernes, Histoire-géographie, Anglais, Mathématiques et Sciences de la vie et de la terre et enfin au CAPEPS.

Science et recherche

Il existe plusieurs institutions de recherche, basées principalement à Nouméa et touchant essentiellement à la biodiversité, l'environnement, la biologie et la géologie, le nickel, l'océanographie, l'histoire, l'anthropologie, la sociologie et la linguistique des langues Kanak. Il s'agit tout d'abord des antennes locales d'établissements publics nationaux :

  • l'université dispose en 2010 de cinq laboratoires ou équipes de recherche reconnues comme « équipes d'accueil » (EA) au titre du contrat quadriennal 2008-2011 dont un au sein du département « Droit, économie et gestion » (Laboratoire de recherches juridiques et économiques LARJE, EA 3329), un auprès de celui de « Lettres, langues et sciences humaines » (Centre de nouvelles études sur le Pacifique CNEP, EA 4242) et trois pour celui de « Sciences et Techniques » (Équipe de recherche en informatique et mathématiques ERIM, EA 3791 ; Laboratoire insulaire du vivant et de l'environnement LIVE, EA 4243, en sciences de la vie ; Pôle pluridisciplinaire de la matière et de l'environnement PPME, EA 3325, pour les écosystèmes littoraux tropicaux), ainsi que d'une école doctorale (« école doctorale pluridisciplinaire numérique des Milieux insulaires ultra-marins » EDPn MIUM, EDP 469). Il est à noter que le campus des Sciences de l'université a été le lieu de la première Conférence internationale de mathématiques de Nouvelle-Calédonie, organisée en 2005 par le professeur des universités en mathématiques Henri Bonnel, par ailleurs directeur de l'ERIM et de l'école doctorale.
  • l'Institut de recherche pour le développement (IRD) dont les champs de recherche touchent aussi bien la biodiversité, la biologie marine, l'étude de la faune et de la flore, la climatologie, l'océanographie, la géologie, la géophysique, la pharmacologie, l'agronomie, l'entomologie ou encore l'histoire et l'archéologie avec la participation aux missions La Pérouse à Vanikoro. Il fut créé en 1946 (devenant le premier centre de recherche français du Pacifique) sous le nom d'Institut français d'Océanie (IFO), devenu en 1964 le centre néo-calédonien de l'Office de la recherche scientifique et technique outre-mer (ORSTOM) qui prend son nom actuel en 1999. Il siège à l'Anse Vata à Nouméa et dispose d'un budget de 1,509 milliards de francs pacifique (12,6 millions d'euros), d'un effectif de 199 personnes (dont 48 chercheurs, 134 ingénieurs, techniciens, administrateurs et VAT, et 17 personnels navigant), de 2 600 m2 de laboratoires, 1 300 m2 de bureaux et ateliers, 190 m2 de serres, d'un auditorium de 280 places, d'un pavillon d'accueil de 7 chambres, de 8 studios pour accueil longue durée de chercheurs et d'un bâtiment de 10 chambres pour les stagiaires.
  • sur le même site est implantée la délégation locale de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), avec des antennes à Boulouparis (station aquacole expérimentale de Saint-Vincent sur la presqu'île de Beaupré) et à Koné (sur la presqu'île de Foué). Cette institution s'occupe essentiellement de recherche concernant l'aquaculture, et donc surtout l'élevage de crevettes, mais aussi les géosciences et la biodiversité marines? Le département « Lagons, écosystèmes et aquaculture durable en Nouvelle-Calédonie » (LEAD-NC), qui regroupe l'essentiel de ses activités, comprend 12 chercheurs, 11 techniciens, 6 ingénieurs, 4 attachés scientifiques et techniques et 5 employés administratifs).
  • Météo-France dispose de cinq stations automatisées : celle centrale, également siège de la direction pour la Nouvelle-Calédonie, au Faubourg Blanchot à Nouméa, de trois stations associées à l'aéroport international de Tontouta (Païta) et aux aéroports domestiques de Magenta (Nouméa) et de Wanaham à Lifou et enfin des stations automatiques à Koumac et sur les îles Chesterfield, Walpole et Huon. S'y ajoute plus de 100 points de mesures répartis sur tout le Territoire. Il emploie quelques 80 personnes.
  • l'antenne néo-calédonienne du Groupe océanographique du Pacifique du Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) est installé en baie de Numbo sur la presqu'île de Ducos à Nouméa. Il dispose de deux marégraphes côtiers à Nouméa : un à la pointe Chaleix et un autre, numérique, en baise de Numbo.
  • l'antenne du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a été créée en 2000 et installée à la Vallée du Tir à Nouméa, dans les locaux de la Direction de l'Industrie, des Mines et de l'Énergie (DIMENC) du gouvernement local. Il assure surtout une fonction d'accompagnateur et de conseil du Service de la géologie (SGNC) au sein de cette dernière.

S'y ajoutent des établissements publics territoriaux ou locaux :

  • l'Institut Pasteur est présent en Nouvelle-Calédonie depuis 1913 à travers un Institut de microbiologie fondé cette année là sous son parrainage, devenu en 1918 l'Institut Gaston Bourret puis officiellement l'Institut Pasteur de Nouméa en 1955 et enfin de Nouvelle-Calédonie en 1990. Il dispose d'un budget d'environ 1 milliards de francs CFP (8,4 millions d'euros) et d'une équipe de 70 personnes (une douzaine de biologistes, chercheurs et cadres, et une quarantaine de techniciens). Il est voisin du CHT Gaston-Bourret à Nouméa et sera, avec lui, déménagé sur le site du futur Médipôle de Koutio à Dumbéa d'ici 2016.
  • l'Institut agronomique néo-calédonien (IAC), situé dans la station expérimentale de Port-Laguerre à Païta et établissement public territorial, a pour missions de favoriser le développement rural notamment par des réalisations expérimentales dans les domaines agricoles, forestiers, agroalimentaires et de l’élevage.
  • l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), également établissement public territorial, créé en 1985 en tant qu'Institut territorial de la statistique et des études économiques, héritier de la Direction de la statistique et des études économiques (DSEE) et équivalent local de l'INSEE. Il siège au Centre-ville de Nouméa.
  • le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dispose au sein de ses différents départements, outre les fonctions d'études et de statistiques nécessaires à la mise en place des politiques publics, de deux services de laboratoires : celui des laboratoires officiels vétérinaires, agroalimentaires et phytosanitaires de la Nouvelle Calédonie (LNC) de la Direction des Affaires vétérinaires, alimentaires et rurales (DAVAR) basé à Port-Laguerre à Païta, et celui d'analyses minérales de la DIMENC. Les autres services dotés de fonctions de recherche sont notamment le Service des phares et balises et le Service topographique de la Direction des Infrastructures, de la Topographie et des Transports terrestres (DITTT), le département de l'archéologie du service musée et patrimoine, qui publie chaque année depuis 1992 une revue spécialisée, Les Cahiers de l'Archéologie, et le service des archives de la Direction des Affaires culturelles et coutumières (DACC).
  • l'Aquarium des lagons, situé à l'Anse Vata à Nouméa, a été fondé en 1956 par le biologiste René Catala et sa femme Ida Stucki, et a été agrandi et rénové de 2003 à 2007. Ses activités scientifiques ont permis par le passé de faire connaître la fluorescence de certains coraux, et comprennent aujourd'hui le programme de suivi des tortues grosses têtes, notamment par satellite, ainsi que l'étude des premiers stades de vie des poissons récifaux.

Ces institutions se retrouvent également à travers plusieurs programmes de recherche multidisciplinaires :

  • le programme « Zone économique de Nouvelle-Calédonie » (ZoNéCo) est lancé en 1991 (premier programme de ce type de la outre-mer français) afin de mieux connaître la topographie des fonds marins de sa zone économique exclusive, et pour l’évaluation des ressources qu’elle recèle, compétences étendues à l'étude du lagon. Elle est gérée et coordonnée par l'Agence de développement économique de la Nouvelle-Calédonie (ADECAL), tandis que ses objectifs et ses moyens sont inclus dans les contrats quinquennaux de développement inter-collectivités signés entre l'État et le Territoire. Y participent plusieurs directions du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (DTSI, DIMENC, DITTT, DBAF et SMMPM), des instituts de recherche nationaux (Ifremer, IRD, Météo-France, SHOM) ainsi que l'université et l'Aquarium des lagons.
  • le Centre national de recherche technique (CNRT) « Nickel et son environnement » est un GIP créé en 2007 pour une durée de 5 ans, sur la base d'une idée remontant aux années 1990 de créer un pôle de recherche sur le nickel, son exploitation, les techniques métallurgiques et son impact sur l'environnement. Il regroupe collectivités publiques (État, Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Provinces), des professionnels et entreprises du secteur (Syndicat des industriels de la mine, SLN, Vale Inco NC, SMSP et Koniambo Nickel) et des organismes de recherche (BRGM, IRD, UNC, IAC et Ifremer). Chacun de ces groupes fournit un tiers de sa dotation, qui s'élève pour les 5 ans à 600 millions de francs CFP (5 millions d'euros).

La Nouvelle-Calédonie, et plus particulièrement le centre culturel Tjibaou à Nouméa, a été le siège des premières Assises de la recherche française du Pacifique (ARFP) organisées du 24 au 27 août 2004 en partenariat avec l'État, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna ainsi que les différents acteurs de la région Pacifique, et avec le soutien de l'Europe. Les secondes assises se sont tenues en 2009 à Tahiti.

Énergie et gestion de l'environnement

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