Nouvelle-Calédonie - Définition

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Biodiversité

Le maquis minier dans le sud, un des exemples de la richesse de la biodiversité calédonienne
Le cagou

La Nouvelle-Calédonie se distingue notamment par une biodiversité d'une étonnante richesse et originalité. Le taux d'endémicité est le plus élevé au monde.

  • Plantes : 5 familles, 107 genres et 3 380 espèces endémiques,
  • Reptiles (geckos et scinques) : 24 genres, 112 espèces dont 106 endémiques (95%)
  • Oiseaux : 1 famille, 3 genres, 23 espèces endémiques (liste des oiseaux calédoniens) dont le cagou, emblème du Territoire.
  • Crustacés d'eau douce : 14 espèces endémiques
  • Poissons d'eau douce : 11 espèces endémiques
  • Mammifères : 6 espèces endémiques de chauve-souris.
  • Insectes : environ 4 000 espèces endémiques répertoriées sur un total estimé de 8 à 20 000.
  • Invertébrés : environ 4 500 espèces inventoriées sur un total estimé supérieur à 15 000, avec un taux d'endémicité de 90 % à 100 %.
  • Faune et flore récifales et marines. Le bilan des connaissances sur la biodiversité marine en Nouvelle-Calédonie fait état d'environ 20 000 espèces (IRD), (dont 5 % endémiques), avec bon nombre de « fossiles vivants et formes archaïques ». Mais de nombreux secteurs demeurent encore inexplorés, ce qui laisse à penser que la biodiversité est bien plus élevée encore.

Elle est tout de même en danger du fait, entre autres, de l'invasion depuis les années 1960 de Wasmannia auropunctata et la pollution des lagons par les industries.

Économie

paysage minier

L'économie de la Nouvelle-Calédonie est l'une des plus fortes et des plus dynamiques de l'outre-mer français, avec un PIB estimé à un peu moins de 6,5 milliards d'euros en 2007, soit un PIB par habitant particulièrement élevé (estimé à 26 500 € en 2007), supérieur à ceux de pratiquement tous les États et territoires du Pacifique insulaire (dont la Nouvelle-Zélande) et comparable à ceux de la plupart des régions métropolitaines. Le taux de chômage est de seulement 4,8 % et une croissance économique de 5,5 % pour l'année 2008.

Ce dynamisme économique est lié aux ressources du sous-sol: la Nouvelle-Calédonie détient près de 25 % des réserves mondiales connues de nickel. Celui-ci est extrait de la garniérite, minerai devant son nom à Jules Garnier qui l'a découvert en 1864 sur l'île. La présence de ce minerai est due à des roches appelées ophiolites, constituées de péridotite altérée en serpentine, qui finit par donner de la garniérite.

Si l'économie locale a souffert de la baisse des cours de ce métal dans les années 1990, elle connaît, depuis le début des années 2000, un élan économique particulièrement important, dû au redressement de ces cours (du fait de la hausse de la demande en fer, le nickel étant un composant qui entre dans la fabrication d'aciers inoxydables) mais aussi à l'important apport d'investissements liés aux deux grands projets de construction d'usine : Goro Nickel dans le sud par Inco et Koniambo dans le nord par une coopération entre le groupe local des Sociétés des Mines du Sud Pacifique et le géant canadien Falconbridge. Le nickel représente le principal produit d'exportation (les produits miniers représentaient près de 94 % des exportations en 2006), sans pour autant être la ressource dominante au sein du PIB néo-calédonien (18 % en 2007). Cependant, le groupe canadien Falconbridge obtient une concession pour de nombreuses années.

L'agriculture est relativement peu développée du fait du manque de terre cultivable et d'un mode de production resté largement vivrier, notamment dans le cadre de la culture traditionnelle par les Kanaks des taros et ignames. Le territoire doit donc importer des denrées alimentaires, faute d'autosuffisance (12 % des importations en 2006). L'élevage (surtout de bovins) par contre est particulièrement bien implanté, notamment dans les grandes plaines herbeuses et les savanes de la côte ouest de la Grande Terre, et permet à la Nouvelle-Calédonie d'être pratiquement autosuffisante dans son approvisionnement en viande. Par contre, l'archipel ne réalise pratiquement pas de produits laitiers, étant obligé de se fournir chez les deux gros producteurs voisins : l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Enfin, l'aquaculture de la crevette est un secteur en développement et essentiellement destiné à l'exportation vers les marchés porteurs d'Europe ou du Japon.

Les autres sources de revenu du territoire sont :

  • le tourisme, en provenance de France métropolitaine, du Japon, de l'Australie et de Nouvelle-Zélande. Ce secteur reste encore largement embryonnaire (avec moins de 225 000 touristes accueillis en 2007, dont 120 000 croisiéristes) et ne représente que 4 % du PIB du territoire.
  • surtout les transferts financiers depuis la métropole qui restent une donnée fondamentale, comme dans les autres territoires ultramarins, de l'économie calédonienne, représentant 16% du PIB du territoire en 2007.
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