North American X-15 - Définition

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Pilotes

Les pilotes de X-15 reçurent de nombreuses médailles et distinctions pour leur travail et les résultats obtenus. Huit d'entre eux dépassèrent l'altitude de 50 miles (80 km) et gagnèrent ainsi le titre d'astronaute :

Michael J. Adams devant le X-15 no 1 en mars 1967
Pilotes du X-15 et leur participation au programme
Pilote Organization Total
de vols
USAF
vol
spatial
FAI
vol
spatial
Maxi
Mach
Vitesse
maxi
(mph)
Altitude
maxi
(miles)
Michael J. Adams U.S. Air Force 7 1 0 5.59 3,822 50.3
Neil Armstrong NASA 7 0 0 5.74 3,989 39.2
Scott Crossfield North American Aviation 14 0 0 2.97 1,959 15.3
Bill Dana NASA 16 2 0 5.53 3,897 58.1
Joseph H. Engle U.S. Air Force 16 3 0 5.71 3,887 53.1
Pete Knight U.S. Air Force 16 1 0 6.70 4,519 53.1
John B. McKay NASA 29 1 0 5.65 3,863 55.9
Forrest S. Petersen U.S. Navy 5 0 0 5.3 3,600 19.2
Robert A. Rushworth U.S. Air Force 34 1 0 6.75 4,017 53.9
Milt Thompson NASA 14 0 0 5.48 3,723 40.5
Joe Walker U.S. Air Force 25 3 2 5.92 4,104 67.0
Robert Michael White* U.S. Air Force 16 1 0 6.04 4,092 59.6
Mort * * White était le remplaçant du Capt. Iven Kincheloe

La limite officielle internationale de l'espace étant fixée à l'altitude de 100 km, ce titre d'astronaute n'est en fait reconnu que par l'US Air Force, sauf pour Joseph Albert Walker, qui l'a dépassée à deux reprises.

Anecdote

Après avoir assisté à un vol de Neil Armstrong à bord du X-15, Jean-Michel Charlier, l'inventeur de la bande dessinée Buck Danny, fut si impressionné qu'il décida de faire participer son héros aux vols d'essai du X-15. Cette aventure a été publiée dans Le journal de Spirou de 1963 à 1964, puis parut dans le 31e tome de la série intitulé "X-15".

Il y est fait mention de l'accident de John B. McKay : Bob Light, un des anciens pilotes d'essai, s'est brisé la jambe suite à la destruction à l'atterrissage de l'un des patins du X-15.

Autres caractéristiques

Atterrissage du X-15 no 2

Incapable de décoller par ses propres moyens, le X-15 était accroché sous l'aile un Boeing B-52 Stratofortress puis largué à plus de 15 000 mètres d'altitude (45 000 pieds). Le moteur fusée était alors allumé pour propulser l'avion vers la haute atmosphère, puis le X-15 suivait une trajectoire balistique avant de redescendre en vol libre comme un planeur (mais à vitesse bien plus élevée évidemment).

L'avion atterrissait sur deux patins escamotables à l'arrière et une roulette à l'avant. Au préalable, la partie inférieure de la dérive ventrale devait être éjectée car elle était trop grande par rapport à la garde au sol du X-15.

Le X-15 était construit avec divers alliages spéciaux, dont l'inconel capable de supporter des températures de 800 °C.

La majeure partie du fuselage contenait un réservoir pour 3 914 litres d'oxygène liquide (comburant) et un autre pour 5 470 litres d'éthanol ou d'ammoniaque (carburant).

À très haute altitude, le contrôle directionnel n'était plus assuré par des gouvernes classiques, mais par 12 petites fusées au peroxyde d'hydrogène placées dans le nez et en bout d'ailes.

Le X-15 était truffé d'instruments de mesures destinés à collecter des données pendant les vols : température, pression, facteurs de charge, paramètres de vol, paramètres physiologiques du pilote, etc.

Le siège éjectable pouvait être utilisé jusqu'à la vitesse de Mach 4 et l'altitude de 36 600 mètres.

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