Nieuport-Delage NiD.29 - Définition

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Introduction

Pix.gif Nieuport-Delage NiD.29 Silhouette d'un avion militaire
NiD.29 du 33e RAM.jpg Vue de l'avion

Constructeur France Nieuport-Astra
Rôle Avion de chasse
Premier vol 1918
Mise en service 1922
Date de retrait 1933
Nombre construit Voir texte
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Hispano-Suiza 8Fb
Nombre 1
Type 8 cylindres en V refroidi par liquide
Puissance unitaire 300 ch
Dimensions
Envergure 9,70 m
Longueur 6,50 m
Hauteur 2,50 m
Surface alaire 27,0 m²
Masses
À vide 850 kg
Maximale 1 192 kg
Performances
Vitesse maximale 236 km/h
Plafond 7 700 m
Rayon d'action 580 km
Rapport poids/puissance 3,97 kg/ch
Armement
Interne 2 mitrailleuses Vickers de 7,7 mm

Le Nieuport-Delage NiD.29 est un avion militaire français de l'entre-deux-guerres. Ce monoplace de chasse fut développé durant la dernière partie de la Première Guerre mondiale par Gustave Delage. Aboutissement d’une lignée de prototypes dérivés du Nieuport 28 et premier Nieuport équipé d’un moteur en ligne, c’est le premier avion de combat français à avoir été mis en service en temps de paix. Produit à plus de 2 000 exemplaires soit en France soit sous licence à l’étranger, il évita à la firme Nieuport-Astra de disparaitre au moment où les commandes militaires se raréfièrent.

Une longue série de prototypes

Au cours de l’été 1917 Gustave Delage entreprit le développement d’un nouveau biplan de chasse monoplace devant atteindre 220 km/h en charge. Destiné à remplacer le Nieuport N.28, dont il conservait sensiblement la voilure, le nouveau monoplace se distinguait par un fuselage de construction monocoque en bois. Des cadres en contreplaqué épais recevaient les attaches des longerons de voilure, les fixations du train d’atterrissage et des mâts de voilure. Ils recevaient également les longerons supportant un revêtement en feuilles de tulipier contrecollées. La cabine était simplifiée et l’empennage entièrement redessiné.

Deux prototypes furent réalisés avec des moteurs en étoile différents : un moteur Gnôme 9N Monosoupape de 165 ch et un Le Rhône 9R de 170 ch. Ces moteurs, qui n’étaient pas encore en production, ne permirent pas d’obtenir des performances supérieures à celles du Nieuport 28.

Un nouveau prototype prit l’air en novembre 1917. Équipé d’un moteur rotatif Clerget 11F de 200 ch, il se distinguait par une voilure de 21 m2, le plan inférieur affichant un dièdre plus important que le plan supérieur. Pesant 850 kg en charge avec deux mitrailleuses Vickers, il fut chronométré à 200 km/h à 4 000 m, une altitude atteinte en 12 minutes. La capacité des moteurs en étoile semblait avoir atteint ses limites et Gustave Delage dut donc se résoudre à rechercher d’autres solutions.

Le premier Nieuport équipé d’un moteur à refroidissement par eau ressemblait à un Nieuport 28 : même fuselage au maître-couple circulaire, atterrisseur et empennage identiques, une voilure à corde constante et saumons arrondis, mais un entreplan plus large, le plan supérieur étant reporté nettement au dessus du fuselage. Le moteur Lorraine-Dietrich 8Bd, un huit cylindres en V de 240 ch, entrainait une hélice quadripale, et le radiateur était placé entre les têtes de cylindres, soigneusement carénées. Ce prototype débuta ses essais en octobre 1917 et confirmèrent que Gustave Delage travaillait dans la bonne direction, mais ils furent rapidement suspendus, une version plus opérationnelle étant espérée pour janvier 1918.

Un nouveau prototype prit l’air en février 1918 avec un moteur Lorraine-Dietrich 8Bd modifié de 275 ch, une voilure affichant une légère flèche et un entreplan sensiblement réduit. Des ailerons à compensation aérodynamique équipaient plan supérieur et plan inférieur et le radiateur était noyé dans le plan supérieur, très certainement pour favoriser le champ de vision du pilote.

Début 1918 volait un troisième monoplace Nieuport à moteur en ligne, équipé cette fois d’un Hispano-Suiza 8Fb de 300 ch. Des essais comparatifs avec son prédécesseur eurent lieu entre mars et mai 1918. À surface portante égale (21 m2), le nouveau prototype affichait un poids à vide plus élevé (867 kg contre 535 kg) mais des performances plus élevées : 224 km/h à 1 000 m d’altitude contre 201 km/h. S’il mettait 30 secondes de plus pour atteindre 1 000 m, l’avantage s’inversait rapidement : Il fallait 26min 44s pour atteindre 5 000 m avec un moteur Lorraine, 18min 40s seulement avec un Hispano.

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