Psychologie |
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Approches et courants |
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Concepts majeurs |
Intelligence • Attitudes • Cognition • Identité • Comportement • Souffrance • Motivation • Emotion • Relation humaine • Apprentissage • Maladie mentale |
Auteurs |
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Champs d'application |
psychologie scolaire • psychologie du conseil • Pédagogie • psychologie du travail • psychothérapie • |
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En psychiatrie et en psychopathologie psychanalytique, le terme névrose désigne des troubles psychiques sans lésion organique démontrable. Le sujet reste conscient de sa souffrance psychique et vit dans la réalité. On doit distinguer les névroses de l'adulte, celles de l'enfant (dominée par l'angoisse) et la névrose infantile qui est aussi un concept métapsychologique.
Le mot fut inventé par le médecin écossais William Cullen en 1769. Il est dérivé du grec neuron (nerf-neuro) avec le suffixe ose de ôsis servant aux mots désignant des maladies non inflammatoires. C'est ensuite Philippe Pinel qui l'a introduit en français. Pour l'un et l'autre il désigne toutes maladies du système nerveux sans base organique connue. Gilbert Ballet classe ainsi dans les névroses la maladie de Parkinson, l'épilepsie et les troubles mentaux des chorées.
Il est repris par Sigmund Freud à partir de 1893 pour désigner un trouble psychique (hystérie, phobie, obsession…) généré, selon les théories métapsychologiques, par un conflit psychique refoulé. Pour des psychanalystes contemporains et à la suite de Freud on parlera de structure névrotique. René Roussillon préfère quant à lui parler de pôle d'organisation névrotique pour éviter l'aspect figeant induit par le terme "structure".
Dans l'optique freudienne au sens rigoureux du terme :
Freud s'est beaucoup plus soucié d'expliquer les mécanismes psychologiques sous-jacents aux diverses névroses que de nosologie. Avec le développement de la psychanalyse, le concept évolue pour trouver finalement sa place dans la structure tripartite :
Selon Freud, on peut classer dans la névrose les troubles psychologiques suivants :